2004-2009 : l'action des conseillers régionaux UDB

Communiqué de presse publié le 21/01/10 7:22 dans Elections 2010 par Mona Bras pour Mona Bras

Depuis 2004 une majorité de gauche dirige le Conseil régional, c'est une première historique. Cette majorité compte 3 élus de l'Union Démocratique Bretonne (Mona Bras, Kristian Guyonvarc'h, Naig Le Gars), c'est aussi une première. Les autres composantes de la majorité sont le PS et apparentés (40 élus dont 2 du PRG), le PCF (8 élus) et Les Verts (7 élus). L'opposition est composée de l'UMP - Nouveau Centre (16 élus) et de l'UDF-Modem (7 élus). Tous ont été élus pour 6 ans, les prochaines élections ayant lieu le 14 mars 2010 (1er tour) et le 21 (2e tour).

Les élections régionales sont donc des élections à deux tours. En 2004 les Verts et l'UDB, rejoints par des groupes locaux de la gauche alternative (Brest Nouvelle Citoyenneté..) et des personnalités (le maire de Carhaix C. Troadec notamment), avaient présenté une liste autonome au 1er tour : « Bretagne Verte, Unie et Solidaire ». Avec 9,8 % (130.000 voix ), BVUS ne pouvait se maintenir au second tour mais elle a pu fusionner, comme ses composantes s'y étaient d'ailleurs engagées devant les électeurs dès le début de la campagne électorale, avec la liste PS-PCF-PRG conduite par J.-Y. Le Drian. Au second tour la liste d'union de la gauche, des écologistes et des autonomistes « Bretagne à gauche, Bretagne pour tous » obtenait 58 % tandis que la liste fusionnée UMP - Modem obtenait 41%.

Élu conseiller régional en 2004, C. Troadec a décidé en décembre 2008 de quitter la majorité du Conseil régional, donc le groupe UDB-gauche alternative dont il faisait partie.

Dans ce document l'UDB a souhaité mettre en exergue l'action de ses conseillers régionaux. Avec la volonté que les élus UDB, plus nombreux à partir de mars 2010 et donc plus efficaces, puissent poursuivre et intensifier leur action lors de la prochaine mandature.

Promouvoir l'identité bretonne

Nul ne sera surpris que l'UDB, parti breton, attache de l'importance à cette question qui est le « coeur de son logiciel ». Elle le fait parce qu'elle affirme l'existence du peuple breton, avec son originalité culturelle et linguistique, un peuple dont elle souhaite qu'il soit officiellement reconnu dans le cadre de la République française et de l'Union européenne. Ce n'est donc pas une démarche indépendantiste (les crises qui affectent la planète et l'humanité témoignent que l'indépendance réelle n'existe plus), encore moins séparatiste, non c'est une démarche autonomiste, c'est-à-dire d'affirmation tranquille et sereine d'une particularité qui participe à la diversité du monde. Bretons, nous voulons être reconnus pour ce que nous sommes, avec fierté et dans un esprit de partage.

Etre autonomiste c'est vouloir décider pour soi-même mais aussi avec les autres quand le sujet le justifie parce que l'humanité est une, donc c'est être fédéraliste. Évidemment l'UDB, parti de gauche et écologiste, donc humaniste, a une conception moderne, ouverte du peuple breton : pour l'UDB est breton(ne) qui se sent et se vit Breton(ne), quelles que soient ses origines familiales ou culturelles et dans le respect de ces origine. L'UDB est pour l'insertion de tous dans la société par le partage de valeurs, A commencer par les droits humains et singulièrement ceux de la femme (nous rejetons fermement tout retour en arrière). L'UDB est contre l'assimilation à un modèle dominant comme le veulent les jacobins (cf les discours sur l'identité nationale de Sarkozy ou Besson actuellement). Pour l'UDB il est évident que toute personne vivant en Bretagne a vocation, à moins qu'elle s'y refuse,à faire partie de la grande famille du peuple breton du XXIe siècle. Force d'avenir nous regardons droit devant.

C'est animés par cette vision que les élus de l'UDB (2 femmes pour 1 homme !) ont fait progresser l'identité bretonne dans la politique du Conseil régional. Les Bretons doivent aux élus de l'UDB plusieurs mesures concrètes qui sans eux n'auraient pas été prises :

- la création en 2009 d'un Conseil culturel de Bretagne rénové, assemblée consultative chargée de conseiller les élus régionaux et de les inciter à agir pour la promotion de l'identité bretonne sous toutes ses facettes, particulièrement dans les nouveaux espaces d'expression électroniques où se retrouvent les jeunes générations (toujours penser l'avenir !). La Bretagne est la première Région de métropole à se doter d'une assemblée dédiée aux questions culturelles au sens large. Et il faut noter qu'à la demande de l'UDB la Loire-Atlantique y est officiellement représentée, notamment par l'Agence culturelle bretonne de Loire-Atlantique.

- l'officialisation depuis 2009 de la Saint Yves (19 mai) comme jour d'unité où les Bretons et les amis de la Bretagne, où qu'ils soient dans le monde, sont invités à la faire connaître, aimer et partager. Notre inspiration est claire, c'est la Saint Patrick (17 mars), qui a grandement contribué à faire la renommée de l'Irlande dans le monde. Le personnage d'Yves Hélori de Kermartin (Saint Yves) a été retenu non pas en raison de sa fonction religieuse (il était prêtre) mais parce que, avocat des pauvres à une époque (il vécut entre 1253 et 1303) où les injustices étaient le lot quotidien de la grande majorité, il représente toujours un idéal de fraternité, celle-là même que l'on retrouve dans la devise de la République française, une fraternité mise à mal aujourd'hui. Par ailleurs chacun reste libre de sa non croyance ou de sa croyance religieuse comme il n'est nul besoin d'être catholique pour admirer l'oeuvre humaniste de Lamennais, de l'abbé Pierre ou de soeur Emmanuelle. Depuis 2004 la Région soutenait déjà activement l'association « FestYves Gouel Erwan » ; elle continue de le faire. En 2009 pour une première édition de la Saint-Yves où la Région s'est directement impliquée, près de 200 manifestations populaires se sont tenues en Bretagne, en France ou à l'étranger. Rendez-vous le 19 mai 2010 et autour de cette date pour une nouvelle fête de la Bretagne.

- l'apposition du « gwenn ha du », le drapeau breton, sur les nouvelles plaques minéralogiques des véhicules. Initialement l'Etat avait retenu le logo de la Région. Les élus de l'UDB ont fait voter une motion par le Conseil régional en 2007 pour que ce soit le drapeau breton qui est le symbole de la Bretagne. Les nouvelles plaques minéralogiques comportent aussi le nom de la Bretagne en breton (Breizh) comme en français. Malheureusement les véhicules immatriculés en Loire-Atlantique (44) n'ont pas droit au drapeau breton ; c'est une décision de l'Etat que nous condamnons.

- la modernisation et la bretonnisation du logo de la Région. En 2004 le logo de la Région apparaissait vieillot. De plus il présentait l'ouest de la Bretagne comme un cul-de-sac ; le symbole était très négatif. Nous avons demandé et obtenu le remplacement du logo. Depuis 2005 le nouveau logo arbore une hermine stylisée en mouvement. Nous n'avons pas souhaité que ce soit le drapeau breton car l'institution régionale ne représente pas toute la Bretagne, en l'absence de la Loire-Atlantique. Quand la réunification administrative de la Bretagne sera réalisée nous demanderons l'adoption du « gwenn ha du » pour logo.

- le soutien à la sélection bretonne de football. L'association Bretagne Football Association organise des rencontres, trop peu nombreuses malheureusement, entre une sélection bretonne de joueurs professionnels et des sélections nationales étrangères. Par notre intermédiaire la Région a subventionné la rencontre Bretagne - Congo Brazzaville à Saint-Brieuc en 2008.

- l'hymne breton (« Bro Gozh ») lors de la finale de la Coupe de France Rennes-Guingamp. Pour cette première historique (une finale 100% bretonne) nous avons demandé et obtenu que l'hymne breton soit joué avant le début du match. Comme ce jour-là au Stade de France nous voulons que l'hymne breton trouve naturellement sa place au côté de La Marseillaise lors des manifestations officielles qui concernent la Bretagne.

Politique linguistique

Notre groupe s'est naturellement investi dans la politique linguistique.

- Par la présence assidue des deux conseillères UDB dans le groupe de politique linguistique, afin que celle-ci soit effective, élargie à tous les domaines de la vie publique, et véritablement tranversale.Cette action a permis d'augmenter le budget de la Région en faveur de la politique linguistique de 78 % au cours du mandat (aujourd'hui budget consolidé de 6,5 millions €). C'est à la demande des élus UDB que le budget de la formation professionnelle, le 2e budget de la Région en volume, a pu s'ouvrir à partir de 2005 aux organismes de formation en langue bretonne (Stumdi, Roudour...).

- Par de nombreuses interventions à l'intérieur et à l'extérieur de l'institution, notamment dans le secteur de la formation en langue bretonne et de l'enseignement bilingue, pour lesquels notre groupe a relayé les demandes et les besoins. Il s'est notamment appuyé sur l'exemple basque (du nord), pour promouvoir une régionalisation de l'enseignement bilingue. C'est ainsi que l'Assemblée régionale a adopté un voeu à l'unanimité, le 18 décembre 2008, afin d'obtenir un droit à l'expérimentation en ce domaine. Une première étape est franchie avec la mise en place d'un comité de suivi, qui débouchera sur une codécision (Région-Rectorat) en matière de carte scolaire pour l'enseignement bilingue.

- Par un soutien sans faille à l'Office Public de la langue Bretonne, afin qu'il devienne l'outil de la politique linguistique de la Région dans la promotion du breton et que son rôle ainsi que son action soient assurés.

- Par la traduction en breton des accords de coopération internationale que la Région Bretagne a signés depuis 2004 avec différentes régions d'Europe et du monde. Jamais cela n'avait été fait par une institution dans toute l'histoire de la Bretagne, ni avant 1532 ni après. S'y ajoutent une signalétique intégrant le breton dans des structures comme l'Institut Confucius de Bretagne à Rennes (organisme de promotion de langue et de la culture chinoises) et le centre ClimSAT à Brest (centre d'appui de l'ONU aux régions du monde face au changement climatique).

Réunifier la Bretagne

La Bretagne est un des territoires d'Europe, Etats et Régions confondus, dont l'unité territoriale remonte le plus loin dans le temps : milieu du IX ème siècle (au temps de Charlemagne !). Cette unité plus que millénaire a été rompue par un pouvoir illégitime, le régime collaborationniste de Vichy, le 30 juin 1941. Depuis lors les Bretons aspirent à réunifier leur territoire comme le ferait tout autre peuple, c'est leur droit et c'est leur rendre justice.

Le Conseil général de Loire-Atlantique et son président, Patrick Mareschal, ont à plusieurs reprises exprimé leur volonté de réunification, le Conseil régional de Bretagne et son président aussi ; pourtant cette réunification ne se fait pas. La faute à l'Etat (Gouvernement et Parlement), qui seul peut prendre l'initiative d'une réunification administrative par la loi, et la faute aussi à des élus de la région dite des « Pays de la Loire », tant à l'UMP (F. Fillon, R. Bachelot ou la sénatrice du 44 Gisèle Gautier) qu'au PS (J.-M. Ayrault ou J. Auxiette), qui font barrage à la volonté populaire.

Les élus de l'UDB au Conseil régional de Bretagne ont rédigé trois motions pour la réunification de la Bretagne (en 2004, 2008 et 2009) – en fait les trois motions du mandat - qui ont été votées à l'unanimité. La première de ces motions a permis la création d'une commission permanente qui réunit les exécutifs du Conseil régional de Bretagne et du Conseil général de Loire-Atlantique. C'est un lieu où s'élaborent depuis 2005 des actions de coopération concrètes qui n'existaient pas ou plus auparavant : promotion touristique de la Bretagne intégrant la Loire-Atlantique, manifestations sportives intégrant chaque année la Loire-Atlantique (tours de Bretagne cycliste ou à la voile), intégration de la Loire-Atlantique dans des institutions culturelles bretonnes (Office de la Langue Bretonne ou nouvel EPCC « Livre et Lecture en Bretagne ») mais aussi dans des organismes à vocation économique et environnementale (Conférence régionale de la mer et du littoral), promotion extérieure de la Bretagne (nouvelle Maison de la Bretagne à Paris ou « Breizh Touch » sur les Champs Elysées et les quais de la Seine en 2007), coopération internationale (appui aux 45 jumelages Bretagne - Pays de Galles dont un quart concerne la Loire-Atlantique !), projet touristique, culturel et économique d'une Route des Marches de Bretagne du Mont Saint-Michel à Clisson.

Cela n'est pas suffisant car l'objectif de l'UDB c'est la réunification de la Bretagne en bonne et due forme mais cela contribue à la justifier et sans les élus de l'UDB cela ne se serait jamais fait.

Pour un développement (vraiment) durable de la Bretagne

La préservation de l'environnement naturel est la condition d'une bonne qualité de vie. C'est aussi une exigence de santé publique, sachant que certains polluants chimiques, organiques ou électromagnétiques sont cancérigènes. C'est également la condition du développement économique de demain car les investisseurs fuiront les territoires à l'environnement dégradé.

L'environnement, c'est enfin un des déterminants de l'identité culturelle.

Pour toutes ces raisons l'UDB et ses élus agissent pour un développement vraiment durable de la Bretagne. Cela suppose d'abord une réduction des pollutions à la source, une diminution des émissions de gaz à effet de serre responsables des dérèglements climatiques, une préservation des paysages. Cela suppose aussi une politique de formation qui permette à chacun d'accéder aux métiers verts de demain. Cela suppose encore une politique d'investissement public qui favorise les moyens de transport publics et leur accès pour tous. Cela suppose enfin une politique d'aides aux entreprises qui permette une conversion écologique globale du systè¨me de production. C'est dans cet esprit que les conseillers régionaux de l'UDB ont pris part aux actions suivantes suivantes :

- Soutien aux emplois associatifs (dispositif régional créé en 2004 pour pallier la suppression des emplois-jeunes) dans les domaines de l'agriculture biologique et durable, de la culture, de la langue et de l'environnement.

- Soutien aux formations en langue bretonne et dans les secteurs de l'écoconstruction, ainsi que la création d'un service régional public de la formation. Nous avons également préconisé le développement des formations dans le secteur des TIC et de l'audio-visuel, en relation, notamment, avec le pôle image et réseaux. Cette proposition reste à concrétiser.

- Accompagnement de la mise en place d'une politique transversale eau et agriculture, en liaison avec les associations et les professionnels, avec lesquels nos élus ont entretenu des relations régulières.

- Soutien aux principes de la conditionnalité écologique et sociale des aides régionales et de la (re)localisation de l'économie par des actions, notamment en faveur de l'emploi, et par l'aide à la création d'entreprises ancrées dans les territoires. Nous pensons à ce titre que la politique territoriale (soutien aux projets dans les pays) doit être globalement renforcée (actuellement 4% du budget de la Région), mais avec des aides plus ciblées en fonction des critères précités.

- Sous l'impulsion de Kristian Guyonvarc'h, vice-président en charge des relations internationales, la Région a organisé le sommet mondial des régions sur le changement climatique, en octobre 2008 à Saint Malo. 600 délégués issus de 99 Régions et 59 pays, ainsi que plusieurs agences des Nations-Unies et la Commission européenne y ont participé. C'est dans ce cadre que l'ONU a décidé de lancer son premier programme dédié au niveau régional, sur la question climatique précisément, puis de créer le centre mondial d'expertise climatique climSAT au service des régions des pays pauvres ou émergents. L'action de l'élu UDB a permis que ce centre soit installé en Bretagne, à Brest ;

- L'action du vice-président UDB aux affaires européennes et internationales a également permis de renforcer les outils d'une internationalisation solidaire de la Bretagne : création d'une plateforme permanente des acteurs bretons travaillant avec les 150 pays en développement (ABCIS) et d'un site internet dédié, élargissement des coopérations bilatérales de la Région Bretagne de 2 à 6 (dont deux partenariats à Madagascar).

Maintenant, aller plus loin ensemble

Dans ce document nous avons voulu mettre en évidence des actions qui se sont réalisées grâce à l'initiative des 3 conseillers régionaux de l'UDB. C'est leur plus value. Évidemment ils ont participé à beaucoup d'autres prises de décision dans le cadre de la majorité régionale, par exemple la gratuité des formations d'aide-soignant (qui étaient payantes, contrairement aux formations d'infirmier, quand elles relevaient de la responsabilité de l'Etat jusqu'en 2005). Le bilan global du mandat qui s'achève est aussi le leur.

Pour autant l'UDB et ses élus sont conscients que, minorité dans la majorité, ils ont pesé du poids que les électeurs leur avaient accordé en 2004 dans le cadre de la liste « Bretagne verte, unie et solidaire », au côté des Verts et de la gauche alternative. Force de propositions ils ont joué le rôle d'aiguillon sur bien des sujets qui intéressent la vie des Bretonnes et des Bretons. Mais ils n'ont pas toujours été entendus parce qu'ils n'étaient que 3.

L'UDB et ses élus sont également conscients que l'action de la Région est dramatiquement limitée par ses faibles moyens. Le Conseil régional n'a aucun pouvoir législatif ni réglementaire, alors qu'ailleurs en Europe (Allemagne, Espagne, Ecosse, Pays de Galles...) 200 millions de citoyens vivent sous un régime d'autonomie régionale. En France les Régions ne maîtrisent que 3% des dépenses publiques (contre 50% en Allemagne ou 35 % en Espagne). Et le budget par habitant de la Région Bretagne est le plus faible de toutes les régions françaises (351 euros par habitant pour une moyenne française de 410 euros) car la Bretagne est discriminée dans la répartition des dotations de l'Etat aux Régions. C'est inacceptable.

Le projet de réforme territoriale de Sarkozy menace gravement les avancées bien timides de ces 25 dernières années. En voulant réduire encore davantage l'autonomie fiscale des régions (réforme de la taxe professionnelle) pour les faire dépendre de l'Etat à 90 %, en leur enlevant la clause de « compétence générale » qui a par exemple permis la création de l'Université de Bretagne Sud et en faisant élire 80% des futurs conseillers territoriaux (appelés à remplacer les conseillers régionaux et les conseillers généraux à partir de 2014) dans des cantons, le but de l'Etat-UMP est clair : faire disparaître l'intérêt régional. Les élections régionales de 2010 sont aussi l'occasion de rejeter ce projet anti-régions.

Maintenant il faut aussi construire un nouveau projet pour la Bretagne. Les électeurs renouvelleront le Conseil régional les 14 et 21 mars 2010. L'UDB veut que le prochain mandat soit celui d'un net renforcement du pouvoir régional. C'est indispensable si l'on veut une Bretagne écologique, solidaire et dynamique ; cette Bretagne-là ne se fera pas sans des moyens politiques et budgétaires. Pour cela il faut que la question du renforcement du pouvoir régional soit, avec la conversion écologique de l'économie, la question centrale de la campagne électorale qui va s'ouvrir car l'une ne va pas sans l'autre. Et pour que cette ambition devienne réalité il faudra davantage d'élus de l'UDB dans le prochain Conseil régional.

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Vos commentaires :
henri bideau
Jeudi 21 novembre 2024
D'accord avec le bilan et merci. Dommage que, dans le combat présent, l'UDB et les Verts divergent en ce qui concerne NDDL. Cette question de l'aéroport et l'acceptation ou non des métropoles à la mode Sarkozy (initiée par Mauroy) risquent d'être déterminantes. S'y ajoutera le débat sur la réunification si l'UMP fait semblant d'être pour

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