Les vaccins de la colère

Communiqué de presse publié le 17/11/09 10:37 dans Politique par Jean Yves Quiguer pour Jean Yves Quiguer

Le débat ne porte plus sur la dangerosité du virus ou du vaccin, mais sur la disqualification définitive de la parole publique, qu'elle soit politique ou administrative, qu'elle vienne de monsieur Le Drian ou de madame Malgorn. La validité du suffrage universel repose sur le mécanisme de la confiance entre les gouvernants et les gouvernés. Quand celui-ci est brisé, quand la confiance se délite pour non seulement laisser place au doute mais à une profonde suspicion, il n'y a plus de démocratie, il n'y a plus de République.

La question politique – faire les bonnes choses – et la question organisationnelle – bien faire les choses – brillent par leur absence.

Le pilotage des vaccinations est confié aux DDASS sous la responsabilité des préfets. Mais les citoyens n'ont pas confiance dans les DDASS et moins encore dans l'administration en général.

Comment pourraient-ils avoir confiance ?

Alors que des travailleurs perdent leur emploi, que des usines ferment, les employés des administrations se trouvent confortés dans leurs privilèges en observant la crise à distance. Aux Etats-Unis , pour retrouver des finances saines et aussi par souci de justice et d'équité, de nombreux Etats mettent en pratique le congé sans solde (furlough) des personnels publics.

Le bien commun n'est pas un concept utilitariste au bénéfice de certains plutôt que de tous.

Les centres de vaccination sont désertés et la défaillance organisationnelle met en exergue l'impéritie de l'administration, nonobstant l'abondance des débats sur la bonne gouvernance, la profusion des tables rondes, colloques et congrès.

L'exclusion volontaire des médecins généralistes n'est pas innocente. Elle traduit le renforcement de la bureaucratie dans ce qui est aujourd'hui appelé la Nouveau Management Public (NMP).

Une ministre se contente d'offrir au peuple le spectacle grotesque de sa propre vaccination: le résultat est pitoyable. Cette exhibition montre aussi le degré d'inconscience de son auteur car la révolte des victimes est plus à craindre que la caricature de leurs bourreaux.

Fronde ou simple refus, désobéissance civile ou lucidité, désenchantement politique, l'obéissance commune au service d'intérêts particuliers ou partiels est mise à mal.

Les citoyens ne croient plus aux billevesées des politiques et ils ne se soumettent plus aux ukases de l'administration.

Il ne s'agit pas de remplacer des élus par d'autres qui ont les mêmes ambitions et les mêmes prétentions. Il s'agit plutôt de laisser libre cours à la spontanéité, à l'initiative, au self-government.

C'est une condition que le réel impose car, ainsi que l'écrivait Odilon Barrot : « Par une conséquence forcée, toute forme de gouvernement qui appauvrit et affaiblit l'individu, appauvrit et affaiblit par cela même l'Etat »

Le 17 novembre 2009

Jean-Yves QUIGUER

Président du Mouvement Fédéraliste de Bretagne Membre de l'Union des Mouvements Fédéralistes (UMF)


Vos commentaires :
Pascal Dazin
Vendredi 27 décembre 2024
Droits de l'Ohm : vive la grippe sociale, et mort à la grippe machin N1

Cette loi est U=RI, sachant que U représente la pensée Unique, que R symbolise la résistance humaine (en hommes) et que I correspond à l'imbécillité, très valorisée depuis une quarantaine d'années.

R étant infime et I était démesuré, U est constant, quoique variable selon les modes (en application d'une autre loi : rien ne change, tout se transforme).

Actuellement, U correspond à la pansée Unique contre la grippe A : le vaccin en fiole délivré dans les gymnases. En France, cette maladie bénigne mais répandue tue effectivement un a deux sujets par semaine et cela va durer trois à quatre mois. C'est intolérable, et cela nécessitait des mesures d'urgence, même si des centaines d'autres pathologies mal prévenues vont emporter des dizaines de milliers de gens dans la même période.

On a oublié un fléau sociétal, bien que reconnu pour la galerie « grande cause nationale » depuis 10 ans, à savoir le suicide. Il tue trente à quarante personnes chaque jour depuis au moins dix ans.

Restez chez vous si vous avez rencontré une personne qui a de la fièvre et qui tousse, surtout si elle a mal aux muscles. C'est votre devoir. Et portez un masque. Et si vous n'avez aucun symptôme, faites vous vacciner en pensant pour une fois aux enfants ! On a des gymnases, on a des doses, on a des moyens.

Mais rendez vous au tribunal, en prison, sortez du monde du travail, faites vous expulser de chez vous, prenez un avocat pour divorcer, quittez votre famille, faites ce que vous voulez : vous êtes libre de disposer de tous vos droits de l'ohm, et si vous « décidez de vous ôter la vie », on cherchera des U-responsables, en respectant votre choix ou en professant que vous étiez « malade mental ». R est minuscule quand les droits l'emportent sur les devoirs. On le sait en haut lieu, dans les Cours modernes, et même les publicités nous incitent à faire valoir nos droits, grâce à l'aide de techniciens de surface en robes noires.

Une France Télé comme…Si vous croyez la télé, faites comme tout le monde : accusez le stress au travail, et que le stress au travail, demandez-vous si un vaccin est dangereux, prenez l'air de réfléchir sur des U-sujets graves , et laissez mourir les gens dont le R est effondré, puisque le pouvoir laisse mourir les cibles de l'idéologie dominante qu'on appelait jadis des gens, quand on en avait besoin, et fait vivre ceux qui sont adeptes de la vie-ruse…


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