La négation des droits culturels humains fondamentaux en France

Dépêche publié le 27/10/09 19:38 dans Justice et injustices par Tangi Louarn pour Tangi Louarn
https://abp.bzh/thumbs/16/16464/16464_1.jpg
https://abp.bzh/thumbs/16/16464/16464_2.jpg
Carte des signataires de la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales.
Carte extraite de l’Atlas des minorités en Europe. Cartographie de Cécile Marin © Editions Autrement Paris 2005. Avec l'aimable autorisation des Editions Autre
https://abp.bzh/thumbs/16/16464/16464_3.png
https://abp.bzh/thumbs/16/16464/16464_4.jpg

A Genève en mai 2007, les experts du Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies ont interpellé les représentants du Comité français du Bureau européen des langues moins répandues en ces termes : « Comment pouvez-vous nous expliquer les blocages de la France concernant la reconnaissance des langues et cultures régionales et des minorités linguistiques et culturelles ? »


Le vendredi 9 octobre 2009 le Conseil culturel de Bretagne éditait une brochure de 36 pages réalisée par EBLUL, le Comité français du Bureau Européen pour les Langues Moins Répandues (European Bureau for Lesser Used Languages), éditée en juillet 2009.

(voir le site)


Sommaire :

La France et la négation des droits culturels humains fondamentaux : pages 5 à 22 ;
La France et la diversité culturelle et linguistique, Vade-mecum annexe 1 pages 23 à 30 ;
Observations finales du Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies 12–30 novembre 2001 (extraits) annexe 2 pages 31 à 32 ;
Observations finales du Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies, 28 avril–16 mai 2008 (extraits) annexe 3 pages 33 à 34.

(voir le site) pour télécharger le fascicule. Ou en PDF ci-dessous


Vos commentaires :
Prigent Michel
Dimanche 24 novembre 2024
Il n'y a rien à rajouter à ce dossier de l'EBLUL remarquablement construit et documenté.

Il appartient aux responsables d'organisations internationales ONU, UNESCO, OCDE...de faire preuve d'un peu d'autorité surtout auprès d'un «grand» pays comme la France qui se prétend le phare du monde en matière des Droits de l'Homme:

-Soit en la «virant» des organismes et commissions dont elle bafoue ouvertement les principes.

-Et/ou en la «gratifiant» d'une amende carabinée pour manquement à ses devoirs.

Ces mesures coercitives suffiraient-elles ?

Il est pertmis d'en douter quand on constate la dérive nationaliste de nos dirigeants qui s'aggrave depuis 2 ans (Marseillaise, Guy Mocquet, l'«identité française» relancée récemment, projet du «Grand Paris»...) bref tous les ingrédients nécessaires au renforcement du «repli identitaire français» au détriment de l'Europe et de l'aménagement du «désert français».


Léon-Paul Creton
Dimanche 24 novembre 2024
Décentralisation ? Recentralisation !!!

Tout à fait d'accord Michel Prigent, et plus encore sur la « dérive nationaliste » qui n'est pas très visible dans ses parcours et périodes souterraines, mais bien présente et observable lorsque son lit réapparaît à la surface, dans la lumière. Pas besoin d'être grand spéléologue pour savoir que même non visible, le courant est bien là…

Comment doit-on interpréter le rapport de la Cour des Comptes _prétexte ou rigueur_ dans le retour du « French Nationalism » à la surface? Ou de la volonté de quelques uns de le remettre en orbite ? Afin que rien ne change!

Il est des « bons comptes » qui peuvent tomber à point et font les bons amis ! Les bons amis de droite, bien entendu, même si l'on prétend démontrer que l'on est « impartial » en les grondant un peu!

2012 y est peut-être pour quelque chose entre villepinistes et sarkozistes qui sont au final… des « frères d'intérêts », même s'il faut « étêter » un peu à l'occasion…

Pour les capitalistes et socialistes… successifs « Gestionnaires » des régions, communautés de communes et communes, voilà des comptes qui veulent empêcher de dormir debout ! Mais qui inquiètent bien des Bretons, notamment ceux qui aspirent à la responsabilisation des hommes et des territoires !

Voilà donc des « gestions » qui peuvent être utilisées pour jeter le discrédit, voulu ou non, sur toutes les considérations progressistes de la notion de décentralisation, d'autonomie et d'émancipation des régions !!! La lecture des commentaires des internautes et déconnautes des « Grands Quotidiens Nationaux » et moins grands bien sûr… ne trompent pas à cet égard ! Haro sur les décentralisations ! Au pilori, régions et régionalisation !!! Tous à Valmy cordonnier et savetiers ! Armons-nous et…partez !

Si les arguments évoqués par la cour des comptes sont justifiés, la responsabilité des « fameux gestionnaires » et de « leurs alliés et soutiens locaux » est donc engagée en ce qui concerne le regard des citoyens de France sur les résultats de la pauvre ébauche de décentralisation que l'on nous a péniblement octroyée. Ainsi que la méfiance qui peut s'en suivre, avec le fameux repli identitaire des frileux petits Français qui ne veulent pas trop être bousculés.


Anti-spam : Combien font 3 multiplié par 0 ?