Il faudra encore attendre avant de connaître l'avenir du Presbital Kozh de Landeleau.
Le mercredi 30 septembre 2009 s'est déroulée au Tribunal de Grande Instance de Quimper, l'audience en référé qui devait statuer sur l'expulsion de Kan an Douar du Presbital Kozh, demandée par les époux Miniou. Ils réclamaient aussi à l'association, le règlement de loyers depuis janvier 2005, date de la fin du bail de 20 ans.
Onze personnes de l'association se sont déplacées pour soutenir Kan an Douar ainsi que Claire Arlaux, première adjointe au maire de Landeleau et Christine Dorval, conseillère municipale. L'avocat des époux Miniou, maître Audrun, a appuyé sa requête sur des textes juridiques, en particulier sur ceux des baux emphytéotiques. L'avocate de Kan an Douar, Maître Postic, a, elle, insisté sur l'importance socio-culturelle de l'association et sa place dans la vie de Landeleau ainsi que sur la difficulté de vider les lieux alors qu'il y a 24 lits et tout un équipement collectif. Elle a évoqué aussi le renouvellement du bail à Kan an Douar. Elle a mis en évidence les côtés contestables des arguments adverses.
Yann Puillandre, président de Kan an Douar, a pris la parole pour exprimer le point de vue de l'association et rectifier certains propos de l'avocat adverse. Il a insisté sur le rôle socio-culturel de l'association, notamment en direction des jeunes. Il a dit à nouveau qu'il espérait toujours un règlement à l'amiable pour ne pas détruire le travail accompli depuis vingt ans... Claire Arlaux a exprimé le soutien de la municipalité à l'association Kan an Douar dont l'action a un impact important sur la vie culturelle, touristique et économique d'une petite commune comme Landeleau et demandé qu'elle puisse rester dans les lieux et poursuivre ses activités jusqu'à l'issue du procès.
Le président du Tribunal a mis l'affaire en délibéré pour le 21 octobre en demandant aux parties de faire encore l'effort de trouver un rapprochement en particulier trouver un montage juridique entre les membres minoritaires et l'association qui permettrait un règlement à l' amiable.
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