L'UDB apporte son soutien aux parents d'élèves qui réclament l'ouverture d'une seconde classe bil

Communiqué de presse publié le 16/09/09 7:14 dans Langues de Bretagne par Mona Bras pour Mona Bras

Réunie à Bruz le 12 septembre 2009, la fédération 35 de l'Union démocratique bretonne apporte un soutien sans réserve aux parents d'élèves de l'école Jacques Prévert de Bruz qui réclament l'ouverture d'une seconde classe bilingue en maternelle.

En ce début d'année scolaire, les 49 enfants inscrits à l'école maternelle bilingue de Bruz se trouvent dans une classe avec un seul enseignant. Sollicitée par les parents d'élèves, l'Inspection académique a refusé l'ouverture d'une seconde classe maternelle. Elle propose de répartir les enfants entre les autres classes maternelles de l'école ou la classe primaire bilingue. Face à cette proposition qui remet en cause le choix d'un enseignement bilingue et le respect des conditions d'accueil des enfants à l'école publique, les parents d'élèves ont occupé l'école hier.

Pour l'UDB, le refus de l'Inspection académique d'ouvrir une nouvelle classe est inconcevable et la proposition faite aux parents de répartir les enfants dans d'autres classes, classes par ailleurs déjà amplement chargées, l'est encore plus.

L'UDB demande donc à l'Inspection académique de prendre ses responsabilités et de pourvoir un poste supplémentaire dans les plus brefs délais. Les enfants scolarisés en filière bilingue en Ille-et-Vilaine n'ont pas à souffrir du manque d'anticipation et de mauvaise volonté de l'Inspection académique. Celle-ci doit, aujourd'hui, être capable de former les enseignants qualifiés nécessaires au développement des classes bilingues et ainsi satisfaire la demande croissante et légitime des parents d'élèves d'avoir un enseignement bilingue de qualité pour leurs enfants.

L'UDB rappelle qu'elle demande, au nom du droit à l'expérimentation inscrit dans la loi, le transfert à la Région de la compétence de l'enseignement bilingue afin de pouvoir appliquer la politique linguistique votée à l'unanimité en décembre 2004 par le Conseil régional, politique qui se heurte jusqu'à aujourd'hui au mur de l'État et du Rectorat.

L'actualité nous engage, encore une fois, à rester vigilants et à ne pas céder face aux positions inadmissibles des représentants de l'Éducation nationale.

Ana Sohier

Seconde responsable fédérale UDB 35

(voir le site) pour signer la pétition en ligne


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