La ligue bretonne des droits de l'homme soutien l'action des parents d'élèves de l'école maternelle Jacques Prévert de Bruz

Communiqué de presse publié le 11/09/09 6:20 dans Langues de Bretagne par Michel Herjean pour Ligue Bretonne des droits de l\'Homme
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La ligue bretonne des droits de l'homme soutien l'action des parents d'élèves de l'école maternelle Jacques Prévert de Bruz (35) qui occupent l'école devant le refus de l'inspection Académique d'attribuer un poste supplémentaire pour que les enfants bilingues (breton-français) puissent être scolarisé décemment.

49 enfants pour un enseignant dans une classe de maternelle est déraisonnable et honteux." Le choix des parents de scolarisé leurs enfants dans une filière breton français est légitime". Les aménagements proposés par l'inspection académique pour faire face à cette situation est elle aussi déraisonnable : installer les moyennes et grandes sections avec les CP à l'école primaire ou ramener ces derniers à la maternelle dans des classes multiâges de 34 enfants ou tout simplement priver les petites sections de filière bilingue.

« De la poudre aux yeux » Pourtant à toutes fins utiles nous rappellerons l'adoption par "l'état français le 21 juillet 2008 d'une modification de sa constitution. Ainsi on peut lire au nouvel Article 75-1 que « Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France.» donc le breton."

A la LBDH nous avons toujours pensé qu'adopter de tels amendements ne serviraient à rien tant que le français resterait la langue de la République. Le fondement du problème relève d'une idéologie d'État, d'un État Français qui nous refuse obstinément le droit de sauver notre langue. Tous les jours, une trentaine de locuteurs de breton disparaissent et l'État continue de saborder toutes les initiatives pour les renouveler par l'enseignement de la langue. La LBDH affirme clairement que la politique linguistique de la France ne changera pas. Le cadre normatif français ne peut admettre de peuples différents ou de minorités nationales au sein de la République et par conséquent ne peut tolérer l'expression de signes incontestables de l'existence de ces « minorités », tels les langues. Les revendications territoriales suivraient. L'État français refuse donc de s'engager à leur promotion quand un accompagnement de leur agonie programmée lui convient beaucoup mieux. Pour la LBDH M.Herjean


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Vendredi 3 mai 2024

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