Pour que l'enseignement du breton soit un droit

Communiqué de presse publié le 24/07/09 12:10 dans Culture par Tangi Louarn pour Conseil Culturel de Bretagne
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EVIT MA VO KELENN AR BREZHONEG UR GWIR Mantrus eo gwelout e vez dilennidi zo n'anavezont ket c'hoazh interest ar gelennadurezh divyezhek nag an ezhomm da zerc'hel bev ar brezhoneg a ya gant al liesegezh sevenadurel hag an diorreadur padus evit ar bed hag hor bro. Setu bremañ skouer  kuzul-kêr PLEUZAL (Aodoù an Arvor) a nac'h digeriñ ur c'hlas divyezhek er skol vamm publik. Asantet he deus Ensellerezh an Akademiezh krouiñ un hanter bost evit ar c'helenn divyezhek d'an distro-skol da zont hogen al lodenn vrasañ eus ar c'huzul-kêr a fell dezhi mirout pemp klas unyezhek er skol ha chom hep dispign arc'hant evit kelenn ar brezhoneg. Broudañ a ra Kenurzhierezh Kuzul Sevenadurel Breizh ar gerent da zerc'hel o goulenn a-benn ma vo digoret ur c'hlas divyezhek ha reiñ d'o bugale an tu da dennañ o mat eus madoberioù an divyezhegezh abred. Kinnig a ra da gerent PLEUZAL studiañ diskoulmoù all ma talc'h ar c'huzul-kêr d'e ali : enskrivadur ar vugale en ur c'hlas divyezhek en ul lec'h e-kichen PLEUZAL, digoradur ur skol DIWAN... Ne c'hell ket ar gerent gortoz ma vo tennet holl ar skoilhoù lakaet gant an eil re hag ar re all war hent kelenn ar brezhoneg. Aet eo Kenurzhierezh Kuzul Sevenadurel Breizh e darempred gant kannaded ha senedourien Breizh a-benn aozañ ul lezenn a-zivout ar yezhoù rannvro. Pouezhañ a ra evit ma vo ur gwir ober ganto evel ma 'z eo anavezet gant meur a emglev etrebroadel hag evit ma vint kelennet pep gwech ma 'z eus trawalc'h a vugale enskrivet.   POUR QUE L'ENSEIGNEMENT DU BRETON SOIT UN DROIT Il est dommage de constater que certains élus méconnaissent encore tout l'intérêt de l'enseignement bilingue et du maintien d'une langue bretonne vivante qui va dans le sens de la diversité des cultures et du développement durable de la planète comme de notre région. Cette fois-ci l'illustration est faite par le conseil municipal de PLOEZAL (Côtes d'Armor) qui refuse d'ouvrir une classe bilingue dans l'école maternelle publique. L'Inspection Académique accepte de créer un demi poste d'enseignant bilingue à la rentrée prochaine mais une majorité du conseil municipal veut garder cinq classes unilingues dans l'école et ne veut pas dépenser de l'argent pour l'enseignement du breton.   La Coordination du Conseil Culturel de Bretagne encourage les parents à maintenir leur demande d'ouverture de classe bilingue afin que leurs enfants profitent des bienfaits du bilinguisme précoce. Si la municipalité maintient sa position, il invite les parents à envisager d'autres solutions : inion des enfants dans une classe bilingue d'une commune voisine, ouverture d'une école DIWAN... Les parents ne peuvent pas attendre que soient retirés tous les obstacles mis par les uns et les autres à l'enseignement du breton. La Coordination du Conseil Culturel de Bretagne est en relation avec les députés et sénateurs de Bretagne afin de préparer une loi sur les langues régionales. Elle insiste pour que leur usage soit un droit comme cela est reconnu dans de nombreuses conventions internationales et que leur enseignement soit organisé chaque fois que le nombre d'élèves est suffisant. Alan AR GAL Bez kadoriad Kenurzhierezh Kuzul Sevenadurel Breizh e karg eus an deskadurezh Vice président de la Coordination du Conseil Culturel de Bretagne chargé de l'enseignement     KUZUL SEVENADUREL BREIZH / CONSEIL CULTUREL DE BRETAGNE


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Jeudi 16 mai 2024

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