Depuis aujourd'hui, samedi 4 juillet 2009, le dernier prisonnier politique breton n'est plus sous écrou. On lui a retiré son bracelet électronique qui lui avait été posé le 5 janvier 2009.
«Il n'est plus en résidence surveillée.»
Il est maintenant en liberté conditionnelle pour 19 mois soit 12 mois de plus que la date initialement prévisible pour sa libération définitive (terme de toute la peine à effectuer) : fin janvier 2011 au lieu de janvier 2010.
«Pour autant il n'est pas totalement libre de ses mouvements, pas plus que de ses fréquentations.»
Il devra rendre compte de ses absences et ne devra pas quitter le territoire «français» sans autorisation du juge d'application des peines; il devra surtout veiller à ne pas être pris en photo aux cotés d'une des personnes qu'il ne doit pas rencontrer sous peine d'une annulation de sa mesure de libération conditionnelle et de la perte des remises de peine obtenues en détention mais qui ne sont pas, pour autant, acquises tant que la libération n'est pas totale.
Pour les Bretons, il ne reste plus qu'un seul procès en attente devant la cour d'assises spécialement composée : celui de Jean Charles Grall qui avait fait appel de sa condamnation du 29 juin 2005, soit depuis 4 ans, pour des faits qui remontent eux à dix ans.
Pour la Ligue Bretonne des Droits de l'Homme M. Herjean
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