Descartes, Breton ? Le point de vue breton de Simon Alain
Un père au Parlement de Bretagne à Rennes…, marié à la fille du maire de Nantes…, la mention de la langue bretonne dans son fameux Discours de la Méthode… L'identité bretonne de Descartes a toujours été plus ou moins cachée et est demeurée taboue, d'autant plus que le personnage a toujours servi à valoriser l'identité française du fait de sa promotion de la langue française…
Cette question de l'identité bretonne de Descartes a été remise à l'ordre du jour par Gilles Martin-Chauffier dans son dernier ouvrage Le Roman de la Bretagne, publié en octobre 2008. Témoigne aussi de l'actualité de cette question la volonté récente du premier ministre François Fillon en décembre 2008 de ramener le crâne du philosophe du Musée de l'Homme de Paris (où il se trouve actuellement) au Musée de La Flèche, dans la Sarthe (où Descartes fit ses études, et qui se trouve être le fief électoral du premier ministre). Tout ceci montre bien que le débat sur l'identité du philosophe (française ? bretonne ?) n'est toujours pas terminé en 2009..., et il se pourrait bien qu'il soit, plus que jamais, d'actualité…
Né à Dinard, Simon Alain vit et travaille en Bretagne, après avoir vécu à Paris. Il a étudié la Philosophie.
En vente dans toutes les bonnes librairies, maisons de presse et grandes surfaces broché - 11x17 cm – 348 pages- I.S.B.N 978-2-916579-21-4 - 17,50€
Diffusion/distribution : Coop Breizh
■L'autre «morceau» du Royaume se nommait l'Austrasie (à l'Est).
Il existe d'ailleurs une rue de la Neustrie à Nantes qui donne son nom au Collège de la Neustrie de Bouguenais.
Effectivement, dès le IXè siècle, du fait de l'indépendance bretonne sur l'intégralité de son territoire, la Neustrie n'empiète plus sur la Haute Bretagne et se cantonne au Nord de la Loire, notamment en Normandie que le Roi de France devra céder aux Normands.