Le Parti Breton apporte son soutien aux producteurs de lait et milite pour un véritable plan en fav

Communiqué de presse publié le 23/06/09 5:42 dans Politique par Gérard Olliéric pour Gérard Olliéric

Le Parti Breton s'inquiète de la diminution de plus de 30% sur un an du prix du lait aux producteurs. Nous ne pouvons accepter le risque de nombreux dépôts de bilan, notamment chez les jeunes. La perte d'emplois directs et indirects remettrait en cause l'économie rurale de la Bretagne.

Le Parti Breton est conscient que les fondements de cette crise se trouvent aussi dans un encouragement à une surproduction locale en 2008 et dans une surproduction accentuée en 2009 en raison des bonnes conditions climatiques en Nouvelle Zélande et en Australie. La variabilité des prix aggrave la gestion d'une production qui met plusieurs mois à s'adapter. Comment dans ces conditions accepter une dérégulation des marchés et la suppression des quotas en 2013 ! En la matière, l'ultra libéralisme de nombreux dirigeants européens semble suicidaire. La poursuite de cette politique conduirait l'Europe à la perte de son indépendance alimentaire et à la disparition d'une part importante de son agriculture.

L'Allemagne a manifesté sa volonté qu'une solution européenne de régulation du prix du lait soit trouvée rapidement. Cette intervention est restée sans succès, pour le moment, auprès du gouvernement français. La France a-t-elle pris la mesure de la crise ? Les agriculteurs bretons sont-ils devenus une variable d'ajustement de l'économique française ? Les gouvernements français successifs portent une lourde responsabilité notamment par leurs orientations financières qui ont largement privilégié les productions de céréales ou, par exemple, de la betterave à sucre au détriment d'autres cultures et élevages. Ces choix ont conduit à freiner la nécessaire évolution de l'agriculture bretonne. Pour le Parti Breton, il est urgent de mettre en place un véritable plan en faveur de l'agriculture bretonne.

La Bretagne, premier territoire agricole d'Europe, n'a pas institutionnellement de députés pour faire entendre sa voix en Europe. La Bretagne ne bénéficie pas de son propre gouvernement, contrairement à ses concurrents européens, pour défendre son agriculture. Le Parti Breton a été le seul lors de la campagne des européennes à défendre l'idée d'une gestion territoriale des aides européennes. La Bretagne réunifiée doit pouvoir gérer elle-même les aides européennes afin de prendre les bonnes mesures politiques pour l'agriculture bretonne.

Le Parti Breton se positionne pour le maintien des quotas, la prise en compte du coût de production moyen dans la fixation du prix du lait, la participation de tous les syndicats représentatifs à l'interprofession laitière, l'application d'une loi assurant la transparence de la filière laitière.

Le Parti Breton milite pour une agriculture durable, respectueuse des producteurs, des consommateurs et de l'environnement. Le Parti Breton réaffirme sa solidarité avec les agriculteurs bretons qui subissent des crises à répétition, hier, l'aviculture, aujourd'hui le lait, demain le porc... Les efforts d'amélioration de la qualité des productions bretonnes sont reconnus. Les problématiques environnementales ont aussi nécessité de lourds investissements. Nous appelons nos compatriotes à soutenir les agriculteurs dans leur lutte pour un juste prix rémunérateur de leur travail qui garantisse le maintien d'une agriculture paysanne et de qualité sur l'ensemble du territoire breton.

Pour le Parti Breton, Le porte-parole, Emile Granville, adjoint au maire de Redon, contact : 06 63 67 56 78


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