Les élections européennes ont été pour le Parti Breton une formidable occasion de placer la Bretagne dans sa dimension internationale. Alors que ces élections ont été particulièrement marquées par des considérations hexagonales, notre liste «La Voix de la Bretagne en Europe» a pu dans ce contexte se situer au niveau des listes ayant une véritable signification politique. Elle obtient un score très significatif avec 32712 suffrages et une moyenne de 2,45 %, sur les 5 départements bretons (Côtes d'Armor: 5059 voix, 2,62 %. Ille-et-Vilaine: 5856 voix, 2,15 %. Finistère: 9283 voix, 3,41%. Loire-Atlantique: 5699 voix, 1,5%. Morbihan: 6816 voix, 3,11%) avec des pointes jusqu'à 6% sur des villes moyennes et 10 % sur certaines communes.
«La Voix de la Bretagne en Europe», seule liste à porter la volonté bretonne d'une reconnaissance institutionnelle et constructive de la Bretagne dans le cadre de l'Europe, devance ainsi certaines listes qui par ailleurs, depuis de nombreuses années, bénéficient d'une communication importante auprès des électeurs. Nous nous inscrivons donc dans cette volonté de changement populaire économique et écologique que les électeurs bretons ont largement exprimé, souvent de manière dispersée et différente.
Nous remercions les électrices et les électeurs qui nous ont fait confiance et qui ont choisi d'exprimer un vote de rupture vis-à-vis des habituelles représentations politiques françaises. Les électrices et les électeurs des autres formations politiques s'apercevront rapidement, malheureusement, que les députés français envoyés à Bruxelles oublieront très vite les intérêts de la Bretagne, sans parler de ceux qui démissionneront ou qui iront y combattre toute évolution fédérale de l'Europe. C'est pourquoi le Parti Breton estime pouvoir, rapidement augmenter son audience électorale. Le Parti Breton s'engage à faire un travail d'explication, pays par pays, sur son projet économique, social et écologique pour la Bretagne, dans lequel nous continuerons à parler bien évidemment d'Europe. Le Parti Breton souhaite ainsi s'investir dans le champ politique de l'Europe décriée ou occultée par les autres formations politiques en dehors des campagnes électorales.
Le Parti Breton a fait la preuve qu'il ne souhaitait pas cantonner la Bretagne dans un second rôle régional mais lui donner toute sa place en tant que nation européenne tout en apportant des réponses pragmatiques aux enjeux bretons.
Nous allons nous appuyer sur les résultats électoraux et les réseaux de sympathisants qui se sont constitués à cette occasion pour désormais nous engager à gagner un nouvel électorat pour les élections régionales de mars 2010. Nous invitons les Bretonnes et les Bretons à soutenir l'action du Parti Breton dans la continuité des élections européennes qui nous ouvrent ainsi de nouvelles perspectives et nous donnent un nouvel espoir pour l'avenir de la Bretagne.
Pour le Parti Breton,
Le porte-parole,
Emile Granville, adjoint au maire de Redon,
Tête de la liste « La Voix de la Bretagne en Europe »
■C'était difficile, mais le score de 2,45% est encourageant. D'autres formations ont commencé avec moins de 0,5%.
Si au niveau local des alliances sont possibles avec des forces politiques européennes modérées, en raison du caractère très «personnel» de la gestion des communes, en recanche au plan national la stratégie de succès n'aura lieu que sur une logique d'indépendance totale vis à vis des partis français.
Tant que le Parti Breton adoptera cette position, elle sera un espoir pour la Nation Bretonne. Il est en effet logique qu'un parti prônant l'émancipation soit émancipé lui même des partis parisiens.
Les régionales seront un révélateur. Beaucoup moins de listes y figurent et le Parti Breton sera comme sur le scrutin européen en dehors du débat droite gauche qui ne manquera pas d'arriver. En mettant clairement en avant la Bretagne, ce scrutin s'annonce fondamental pour le parti qui aura un discours réellement original en comparaison des autres formations qui ne feront que transposer localement les débats parisiens.
Le Parti Breton peut espérer franchir un cap à condition qu'il donne tout ce qu'il a pour cette élection, qu'il la prépare bien en avance et qu'il sache s'adjoindre des volontés 100% bretonnes.
En effet, pour simplifier ma pensée, je dirais que l'indépendance ou l'autonomie ne se décrètent pas; elles se méritent.
Parmi les pays devenus institutionnellement «indépendants» depuis un siècle: 150 environ, combien sont devenus autonomes ? très peu ! Quant à «autarciques» encore moins !
Combien de pays dits «indépendants» ne doivent leur survie, même alimentaire, qu'à la générosité des «pays riches» ?
Nombre de pays africains regorgeant de ressources naturelles (mines de métaux précieux, pétrole, gaz...) ont été incapables d'en faire profitter leur population pour cause de corruption (Congo, Gabon, Nigéria, Algérie...) et même la Corée du Nord qui joue avec les pétards atomiques mourrait de faim sans l'aide alimentaire internationale y compris celle des USA !
Il ne suffit pas de se déclarer indépendant pour devenir fiable voire viable. Comparativement à tous ces pays mal gérés, la Bretagne à la capacité de devenir effectivement indépendante.
-Son PIB est celui qui a le plus augmenté en France de 1990 à 2007 la ramenant de la 19 è position des régions à la 11è...Qu'en serait'il avec la Loire Atlantique !
-Son commerce extérieur est très largement excédentaire de 20% env. et Mme Idrac l'a rappelé il y a peu.
-C'est la région (B4) qui reçoit le moins de dotation de l'Etat par habitant, 13,5 €/hab.
-Bien entendu, comme presque partout en Europe ses ressources énergétiques sont très faibles, mais ses excédents commerciaux lui permettraient d'importer de l'énergie.
Bref «elle a tout d'une grande» pour assumer son indépendance...si les bretons, et surtout le pouvoir parisien, le voulaient.
Aussi le Parti Breton, pragmatique et «modéré» n'entend pas se lancer dans une «croisade de décolonisation» contre la France, une dévolution à l'écossaise lui paraîtrait déjà un objectif ambitieux dans notre contexte national.
Plus encore, plutôt qu'une «guerre de libération» le PB s'accomoderait d'une reconnaissance du «peuple breton» dans le cadre d'un partenariat européen fusse même par le biais d'une France Fédérale...le rève !
D'ici là, il reste un sacré boulot à faire, surtout dans les esprits !
J'ai deja ecrit ici tout le bien que je pensais des ligeros-jacobins, de leur capacité a nuire, de leur certitude du modele jacobin,j'en veut pour preuves c'est deux petits faits,
1 sur ouest france mr auxiette president des pdl appelait yann hilary president des verts pdl a une union pour gagner les elections regionales,ils n'abandonneront jamais ( que pense europe ecologie qui est alliée avec l'UDB de cette proposition et surtout lui donneront-ils du crédit ou vont-ils se fédérer dans une région B5.
2 La non réponse du bureau politique du parti socialiste,après l'échec de leur parti est le signe de la main mise des éléphants sur le parti,ce parti ne changera pas ,il est jacobin,et le restera. Mais incapable d'apporter des solutions nouvelles,et de s'adapter a un monde en mouvement il disparaitra.
De plus en plus de personnes en france prennent conscience de la nécessité pour la france de changer son système politique,l'hypercentralisation est un échec et mene la france a la ruine. Soit la france s'adapte a un monde moderne soit elle s'affaiblit et disparait.
Dans les deux cas c'est une chance a saisir pour la bretagne,je prefere la premiere solution
Page 4 deuxième paragraphe
et pour plus de détail page 24 fin du premier paragraphe.
L'un ne va pas sans l'autre, c'est juste une question de temps.
Dans le XVe arrondissement de Paris Rolland Guillou(PB)secrétaire de la Fédération Ile de France du Parti Breton s'est présenté sur la liste Modem aux élections. Pareil dans beaucoup d'endroits de Bretagne(voir Askol). Pour Redon le maire, acien de l'équipe d'Alain Madelin est centriste et officiellement soutenu par le Modem.
C'est parfaitement justifié ce «Modem couleur locale» il faudrait faire pareil dans toutes les régions de France dans un esprit de subsidiarité.
Il y a eu des accords aux municipales au cas par cas, avec certaines personnes avec qui le PB pouvait s'accorder sur un projet municipal. Mais dans d'autres endroits, ce ne fut pas le cas. Donc en tirer des conclusions à l'échelle bretonne me parait hasardeux, dans la mesure ou les accords ne se sont fait que dans certains endroits.
Quand le PS et les verts passent un accord à la mairie de X ou Y, le PS et les verts sont deux choses différentes. Idem pour le PB et le Modem, il n'y a pas «d'intérêt» à dire que ce n'est pas la même chose, ce sont deux formations distinctes et par nature concurrente, comme le PB et le PS, comme l'UMP et les verts.
Le but du PB comme tout parti, c'est d'arriver devant les autres aux élections, pas d'être la couleur locale de qui que ce soit.