Cantonales Partielles de Redon : Emile Granville et Nolwenn Louarn défendent la Bretagne et le Pays

Communiqué de presse publié le 3/06/09 16:54 dans Politique par Gérard Olliéric pour Gérard Olliéric
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1) Faire face à la crise

Le Pays de Redon subit une triple crise, financière, économique et institutionnelle.

La crise financière a pour première cause la recherche du profit à des taux de rentabilité totalement disproportionnés aux produits effectifs de l'économie réelle mondiale. Pour cela des banques, tout d'abord les banques américaines, ont eu recours à des procédés malhonnêtes qui ont conduit au surendettement et à l'éclatement de la bulle spéculative en aout 2007. La première leçon à en tirer est donc la remoralisation du rapport à l'argent et le conditionnement des investissements aux valeurs sociales et écologiques.

La crise économique touche de plein fouet le Pays de Redon et particulièrement le secteur automobile. Les personnes en intérim dans l'industrie et le bâtiment et les jeunes en sont les premières victimes. Les enjeux sont énormes pour faire face aux pertes d'emploi annoncées à Faurecia.

La crise institutionnelle caractérisée par le millefeuille administratif, trop connu à Redon, est un lourd handicap pour s'organiser efficacement localement. La logique d'Etat conduit toujours à comptabiliser uniquement la partie Ille-et-Vilaine de notre territoire. C'est sur cette logique que nous avons perdu, par exemple, les Prud'hommes à Redon.

2) Pour les emplois industriels, agricoles et de services.

Le Pays de Redon compte 35 % d'emplois industriels (21 % pour la moyenne des trois départements). Le savoir faire industriel des ouvriers, cadres et ingénieurs, avec une formation de qualité dans nos écoles, doit permettre au Pays de Redon de se reconvertir dans des pôles industriels porteurs (nouvelles automobiles, équipements de services, énergies renouvelables, éco-constructions). Si l'économie sociale, avec 13 % du total des emplois, est dynamique, les emplois de services et de commerces sont sous représentés, seulement 35 % au lieu de 51 % pour la moyenne générale. Nous devons exiger la relocalisation des emplois administratifs concentrés aujourd'hui à Rennes, Nantes ou Vannes. Valoriser les emplois de santé en nous appuyant sur l'Hôpital. De même l'agriculture doit être une source d'emplois important en répondant à la forte demande d'une alimentation de qualité aux portes des grandes agglomérations de Rennes et de Nantes. Dans tous ces domaines, il y a donc des marges de manœuvre pour la création de nouveaux emplois.

3) Pour un Vrai Pays de Redon

Pour faire face à la crise financière, économique et institutionnelle, il nous faut repartir de la base et reconstruire la démocratie à partir des bassins de vie. C'est pourquoi le découpage du Pays de Redon en trois départements n'a plus sens. La Bretagne de demain, c'est la Bretagne réunifiée, forte de ses 4,3 millions d'habitants et organisée par pays, chacun avec une large autonomie d'action.

Pour défendre la Bretagne et le Pays de Redon, j'ai la joie d'avoir à mes côtés comme suppléante, Nolwenn Louarn, deuxième sur la liste des Elections Européennes du Parti Breton: « La Voix de la Bretagne en Europe ». Nous voulons faire ainsi le lien entre le Pays de Redon, la Bretagne et l'Europe. Les électrices et les électeurs du Pays de Redon, auront donc ainsi, deux rendez-vous importants dimanche 7 juin, local et européen, pour faire défendre les intérêts de la Bretagne.

Emile Granville

La profession de foi en PDF

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Voir le site de la liste «La Voix de la Bretagne en Europe» (voir le site)


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