Région Bretagne : 2e Guide des produits bretons sans OGM

Communiqué de presse publié le 3/06/09 4:46 dans Economie par Odile Bruley pour Odile Bruley
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En Allemagne.
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En Allemagne.
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En Italie.

La Bretagne prend les devants en matière d'étiquetage (Vezin-le-Coquet, mercredi 27 mai 2009).

La 2e version du guide «consommer sans OGM en Bretagne», mise à jour par Cohérence avec le soutien de la Région, est désormais disponible. Consultable sur le site Internet (voir le site) , ce document référence de nouveaux produits et marques bretonnes (viandes, produits laitiers, oeufs, poissons d'élevage…) et indique aux consommateurs où les trouver, pays par pays.

Pascale Loget, Vice-Présidente du Conseil Régional, Jean-Yves Griot, représentant de Cohérence, et Michel Piel, producteur de porcs à Saint-Pern et adhérent du magasin Brin d'Herbe, ont présenté, ce même jour, les nouveaux panneaux de référencement proposés aux producteurs et distributeurs du guide.

Depuis avril 2004, l'Europe a mis en place un étiquetage pour tous les produits dès lors qu'ils contiennent un ingrédient végétal avec plus de 0,9 % d'organismes génétiquement modifiés. Mais cette règlementation ne s'appliquait pas jusqu'ici aux produits issus d'animaux ayant consommé des OGM (viande, lait, oeufs, poissons), malgré les demandes réitérées des associations de consommateurs (86% d'entre eux y sont favorables - sondage SIA/Loué 2009).

En Bretagne, plusieurs coopératives et entreprises ont déjà fait le choix d'une alimentation animale sans OGM sans avoir eu, jusqu'à présent, le droit d'étiqueter « animaux nourris sans utilisation d'OGM ». La Région Bretagne et le Réseau Cohérence estiment que les consommateurs ont le droit d'être informés.

Ils se réjouissent de l'avis favorable voté le 19 mai par le Conseil national de la consommation (CNC) qui rend possible cet étiquetage, comme c'est déjà le cas dans d'autres pays européens (cf. pages jointes).

Pour mémoire, 70 % des consommateurs européens –et les Français ne font pas exception– déclarent ne pas vouloir d'OGM dans leurs assiettes (Eurobaromètre) et 86 % d'entre eux sont favorables à un étiquetage (sondage SIA/Loué 2009).

20 000 pastilles à vocation pédagogique

La possibilité prochaine d'étiqueter les produits animaux va conforter les filières existantes de productions animales non-OGM et inciter de nouveaux opérateurs à faire le choix de ces productions. Certains ont déjà manifesté leur souhait de figurer dans le guide, dans les mois à venir.

La Région, en éditant à 20 000 exemplaires des pastilles « animaux nourris sans utilisation d'OGM », prépare les opérateurs à l'étiquetage inévitable des produits animaux et les accompagnent dans cette démarche de qualité.

Les nouveautés de l'édition 2009 : 58 marques, 180 producteurs, 143 points de distribution


Ailleurs en Europe

Étiquetage de produits animaux «sans OGM» dans l'Union Européenne

Allemagne : initiative d'un industriel majeur
La coopérative hollandaise Campina – CA 4 milliards d'€, 6 800 salariés, 7 700 producteurs – a lancé, le 1er octobre 2008 en Allemagne, un lait de vache étiqueté sans OGM, sous la marque Landliebe (voir le site) mpina%20sustainable%20feed%20initiative%20strengthens%20Landliebe%20brand.asp
Mention : « Traditionnelle Futterung – ohne Gentechnik »

Italie : initiative d'un distributeur historique Coop Italia, leader de la distribution en Italie – 11,7 milliards d'€ de CA, 1 250 points de vente – commercialise un poulet alimenté sans OGM sous marque propre.
Mention : « alimentazione NO OGM »


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