Belle année pour le foot breton : vivement l' Equipe de Bretagne !

Communiqué de presse publié le 24/04/09 8:49 dans Politique par Gérard Olliéric pour Gérard Olliéric

Guingamp contre Rennes en finale de la Coupe, Vannes en finale de la coupe de la Ligue,les 18 ans du FC Nantes en Coupe Gambardella : c’est la fête pour le foot breton !

Les spécialistes très médiatisés n'avaient évidemment pas imaginé ce scénario en début de saison footballistique : si Rennes confirme son statut d'outsider établi depuis quelques années, Guingamp, pourtant réputé comme équipe de coupe n'était pas attendu à cette place après des débuts difficiles en championnat de ligue 2, et Vannes baptisé petit poucet après son accession, ont montré qu'elles avaient de la ressource, du talent et une formidable envie d'exister. Sans parler des jeunes Canaris qui se retrouvent en finale de la réputée Coupe Gambardella.

Le football professionnel représente totalement cette année l'ensemble du foot breton, très populaire, très implanté au cœur des villes et villages ; il concrétise aussi la valeur, les efforts, la volonté de tous les clubs, de leurs équipes dirigeantes, de leurs formateurs, de leurs supporters.

Car si l'on analyse attentivement les résultats, le niveau de formation des jeunes joueurs, l'état d'esprit, l'engagement associatif, le support des entreprises et des collectivités, il y a assurément un juste retour d'investissement et une récompense à savourer par tous.

Le Parti Breton considère qu'il y a beaucoup à faire en Bretagne, pour donner aux activités sportives la place qui leur revient dans une société moderne : par ses vertus éducatives, son intérêt en matière de santé publique, de cohésion et d'animation sociale, ses retombées économiques, en terme d'image, de dynamisme et d'attractivité, le développement des pratiques sportives relève d'une véritable politique sportive dans laquelle doivent s'engager totalement les collectivités et les élus bretons.

A l'image des initiatives de Bretagne Football Association,la sélection régulière d'une Équipe de Bretagne de Football, porte-drapeau du dynamisme et des qualités de ce sport en Bretagne, engagée contre des équipes nationales des pays celtiques par exemple ou d'autres régions européennes, doit être un objectif collectif, susceptible par ailleurs de donner une image moins mercantile à outrance du football actuel.

Dans l'immédiat, merci à Vannes, Guingamp, Rennes et Nantes, grâce à vos équipes de football, nous allons vivre quelques heures enthousiasmantes.

Bons matchs et bravo.

Pour le Parti Breton, Jean-Claude Rivallain Vice-président Contact : 06 07 37 92 06

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Vos commentaires :
Yannig Bichon
Vendredi 15 novembre 2024
Ce qui serait bien, ce serait de créer, à l'image du Tournoi des 6 nations pour le rugby, un Tournoi de Foot Interceltique. Nombreux sont les joueurs Bretons, non sélectionnés/ables en équipe de France, qui pourraient y participer. Quant aux finalistes des coupes en question, qu'ils jouent leur match respectif dans un bon état d'esprit, et que les supporters, quelque soit le score, en fassent une fête d'abord pour la Bretagne.

PRIGENT Michel
Vendredi 15 novembre 2024
On ne voit pas en effet pourquoi, la Bretagne, à l'exemple de «minorités nationales» comme l'Ecosse ou le Pays de Galles ne disposerait pas d'une équipe «Nationale» de rugby et de foot-ball jouant leur propre hymne «patriotique» joué par un bagad (comme il était prévu de le faire lors du match de coupe de France Concarneau/Lyon, avant que la FFR n'oppose son véto catégorique). Cette FFR devenue plus franchouillarde que jamais, qui distribue gratuitement aux supporters du match international France/Argentine (score 0/2) à Marseille 15 000 drapeaux français et continue à le faire systématiquement si j'en juge par la marée d'étendards tricolores que l'on voit sur les stades parisiens ou autres, activant ainsi la motivation cocardière des spectateurs qui chantent la Marseillaise avec un antrain qu'on croyait perdu depuis longtemps. Cette réactivation du nationalisme français depuis 2 ans n'est pas de bon augure pour la construction de l'Europe. D'ailleurs, un rapport de la CIA récemment paru concluait que l'Europe «engluée dans ses querelles et ses chauvinismes nationaux» n'aura pas institutionnellement avancé d'un pouce d'ici 2025. C'est pour celà qu'une Europe des Régions et des Peuples (avec leurs hymnes et leurs équipes nationales !) constitue la seule alternative.

rouxel vincent
Vendredi 15 novembre 2024
Moi je dis un petit Bro gozh ma zadoù suivi d'un petit Naoned e breizh pour demarrer le match cela serait le top!

hervé leeray
Vendredi 15 novembre 2024
Pour info :

Vannes 9 Bretons sur 25 joueurs Rennes 3 Bretons sur 30 joueurs (4 si on comte Le tallec né à Paris) Guigamp 3 Bretons sur 29 joueurs


Erwann Le Gall
Vendredi 15 novembre 2024
Pourquoi ne pas un créer un titre (& un trophée) de champion de Bretagne qui se jouerai en même temps que la Ligue 1, lors des derbys qui ont déjà cette vocation à élire le meilleur club breton? Malheureusement, ce titre ne pourra pas intégrer nos clubs de Ligue 2. Allez les clubs bretons,& vivement un futur Catalogne-Bretagne

Prigent Michel
Vendredi 15 novembre 2024
Effectivement, si Mr Hervé Leeray, se livre à un comptage «identitaire» voire «ethnique» à la façon de Georges Frêche (Pt de la région languedoc-Roussillon) déplorant le nombre de «noirs» dans l'équipe de France de foot, il n'y a lus beaucoup d'équipe du terroir à Vannes comme ailleurs. De même, le «Top 14» des équipes de rugby en France est composé à 50% d'étrangers à tel point que la sélection de l'équipe nationale devient problématique. Mr Leeray préconise t-il un dépistage ADN ?

Hervé Leray
Vendredi 15 novembre 2024
Réponse à M.Prigent : pas la peine de s'enerver : j'ai pris en compte les joueurs nés en Bretagne comme Breton.

Un Normand «pur souche» n'est pas plus breton qu'un parisien d'origine africaine, nul racisme là dedans !

Cette interpretation hative de votre part de mon commentaire comme «raciste» est à la limite de l'insulte.

On peut tout de meme esperer qu'une equipe bretonne ne soit pas composée que de «mercenaires» et que nombre d'entre eux aiment leur maillot. les basques de bilbao (100% basque) sont ils de dangereux racistes ?

Je souligne par mon commentaire que l'équipe de Vannes depuis 8 mois professionnelle est encore une equipe du cru (9 sur 25 c'est pas mal), quant aux 2 equipes pro depuis longtemps Guingamp et Rennes, elles tournent à 3 joueurs sur 25 .

C'est la professionalisation qui veut ça : les joueurs bougent, tres bien . mais difficile de passer outre ce commentaire .

Une equipe qui brandit le drapeau breton avec pas un seul Breton dans l'equipe, ça fait plaisir, mais une equipe avec quelques joueurs du cru, ça fait encore plus plaisir.

Et je le repete : pas question de couleur de peau ici .

Merci de ne pas interpreter nimporte comment les commentaires.

«travailler et jouer au pays» (lol)


J Landais
Vendredi 15 novembre 2024
Il y a quand même quelque chose de malsain à comptabiliser les joueurs suivant leurs origines ; ce qui compte c'est l'affirmation bretonne du club. Et en ce sens que ce soit Vannes ou Rennes par exemple, il n'y a pas d'ambigüité à mon avis.


JP Hue
Vendredi 15 novembre 2024
Il faut différencier le foot amateur du foot pro. L'un représente une rencontre non seulement sur le terrain mais à dimension humaine, l'autre n'est que l'expression d'un marché: les joueurs vont au plus offrants, les clubs font des affaires et investissent pour gagner non des titres mais de l'argent. Le foot pro (y compris le CFA2) n'a ni pays, ni drapeau, ni valeur humaine: le seul objectif: le fric. Alors une équipe de mercenaires représentant la Bretagne, c'est bon pour les marchands pas pour moi.

F. Blain
Vendredi 15 novembre 2024
Peut-être mais normalement une équipe nationale sort de ces règles marchandes et les critères de recrutement sont différents de ceux des clubs pro.

D'ailleurs BFA a défini des critères pour sélectionner les joueurs dans l'embryon d'équipe de Bretagne qui joue (trop rarement).


Prigent Michel
Vendredi 15 novembre 2024
Mea culpa à Hervé Leray pour mes accusations à peine voilées d'«éthnicisme» sélectif. Le journal JDD du samedi 25 avril 09 nous éclaire sur ce sujet:

«Pas loin de deux tiers des joueurs sont des enfants de Bretagne. Certains poussent jusqu'à être de la ville, comme le défenseur Pierre Talmont ou Frédéric Sammaritano. Nulle part dans l'élite régionale on ne retrouve pareille abondance de produits du terroir. Et le banc de touche n'est que le prolongement du constat: le staff est 100% breton.»

Plus loin Christophe Leroy ajoute: «C'est chouette de privilégier la filière bretonne mais j'attends de voir la suite. J'ai des doutes sur la pérennité de la politique. Quand j'ai quitté Nantes pour Rennes en décembre 1998, le discours était du même ordre. François Pinault avait repris le club, avec Paul Le Guen comme coach. Six mois après, le club a recruté des Brésiliens et des Argentins et on s'est retrouvés à seulement deux ou trois Bretons dans l'effectif.» Le Mignan, en écho: «En Ligue 2, c'est encore possible d'avoir une ossature bretonne car le vivier est bon. Plus haut, ça deviendrait compliqué.»

Logique, la professionalisation des joueurs obéit aux lois de la concurence. CQFD.


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