A l'issue de visites d'entreprises, les Chantiers Piriou, les établissements JFA à Concarneau, la biscuiterie Filets Bleus à Saint-Evarzec, le président Le Drian s'est plié, mardi en fin d'après midi à la mairie de Kemper à l'exercice de la conférence de presse. Il était accompagné de Jean-Claude Lessart, conseiller régional délégué au Pays de Cornouaille ainsi que de Bernard Poignant, maire de la ville. Après avoir, en prolégomènes, affirmé que la crise est aujourd'hui « rentrée totalement dans l'économie réelle et dans les réalités quotidiennes de nos concitoyens » Jean-Yves Le Drian a aussi insisté sur le fait que «le plus dur reste à venir».
Évoquant en cela la rentrée de septembre qui risque selon lui d'être particulièrement difficile pour les entreprises du B.T.P. Tout en regrettant que l'Europe et la France restent bien en deçà des mesures mises en oeuvre par l'administration Obama, M. Le Drian a listé toute une série de mesures destinée à soutenir l'activité, avec notamment la mise en chantier de gros travaux de rénovation dans les lycées, l'extension et la rénovation des ports bretons, le démarrage de la construction du FRAC de Rennes ou encore l'activation d'actions en faveur des économies d'énergie. «Nous accompagnerons tous les projets en ce domaine» a-t-il insisté.
L'agriculture n'est pas oubliée et les aides pour la modernisation des bâtiments d'élevage - mise aux normes et toujours économie d'énergie se monteront à 1 million d'euros « montant qui pourra être revu à la hausse» a-t-il assuré. Des fonds seront également alloués - 1,5 million € - pour la rénovation du parc hôtelier. En direction des PME et en partenariat avec OSEO le fond régional de garantie se fera doté de 12 M € supplémentaire. « Nous pourrons garantir jusqu'à 70 % de la somme empruntée» précise le président, toujours en direction des PME augmentation du fond d'avances remboursables de quelque 500 000 €. Au total c'est 30 M € qui vont être mise en oeuvre pour soutenir l'activité économique et l'emploi des Bretons. A une question sur l'étendu dans le temps de l'intervention, le président a avancé « un an à un an et demi » et si ça ne repartait pas ? « Il faudrait un autre plan de relance» a-t-il affirmé en concluant qu'il fallait néanmoins « garder espoir ! » Louis Gildas
■