Comme prévu et comme l'avaient ouvertement réclamé deux ministres français de l'Intérieur , l'un de gauche, Monsieur Jean-Pierre Chevènement, l'autre de droite , Monsieur Nicolas Sarkozy, le patriote corse Yvan Colonna a été condamné en appel par une cour d'assises «antiterroriste» et «spécialement composée».
Les media français , fidèles à leur ligne de conduite envers l'Etat qui les subventionne largement, ont généralement préparé l'opinion publique à un tel résultat.
En mai 2008, la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme avait dénoncé comme «inéquitable» un premier procès à la fin duquel Yvan Colonna avait été condamné.
La justice française a donc, depuis ce jour, deux coupables des tirs ayant tué le préfet Erignac, un autre militant corse ayant reconnu ces faits et ayant été condamné pour cela.
Il y avait eu, au siècle dernier, Guillaume Seznec et Lucien Sampaix, il y a maintenant Yvan Colonna. Il s'agit là de quelques exemples de jugements rendus «au nom du peuple français», «peuple français» qui ferait bien de s'inquiéter de cette justice rendue en son nom.
La Coordination Anti-Répressive de Bretagne renouvelle son soutien au combat d'Yvan Colonna et à ses proches et salue le travail remarquable de ses avocats.
Pour la Coordination Anti-Répressive de Bretagne,
Le porte-parole,
Klaod an Duigou
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