Le sondage assassin de Ouest France sur la réunification de la Bretagne

Dépêche publié le 6/03/09 18:53 dans La réunification par Ronan Le Flécher pour Ronan Le Flécher

C'est un sondage qui va faire couler beaucoup d'encre. Alors que l'idée de la Bretagne à cinq départements est dans toutes les têtes depuis les travaux du comité Balladur et les déclarations de Nicolas Sarkozy en novembre 2008, Ouest France tente de tuer dans l'oeuf la réunification en commandant à Ifop un sondage aux questions déroutantes et aux résultats qui ne le sont pas moins.

Ouest France et le statu quo

Dans la foulée de la remise au Président de la République du rapport du comité Balladur sur les collectivités territoriales, Ouest France a d'abord mis en ligne, dans la nuit de vendredi à samedi, les résultats de ce sondage sur son site Internet (voir le site)

Large photo à la une ce samedi, le message est décliné dans toutes les éditions du journal papier avec des titres on-ne-peut-plus explicites :
«Touche pas à ma région !» (Pays de la Loire) ;
«Une Région élargie ? Les Bretons partagés» (Bretagne administrative) ;
«Réunification : pas chaud les Bas-Normands» (Haute et Basse Normandie).

Le P.-d. g. de Ouest France en personne, François Régis Hutin, a pris sa plus belle plume pour signer un éditorial dont il a le secret : «Régions, province : éternel problème». Une dépêche AFP tombée dans les rédactions le 7 mars à minuit deux s'empresse de diffuser la nouvelle en titrant «Réforme collectivités : les habitants du Grand Ouest pour le statu quo». Du bel ouvrage !

Un sondage qui pose question

Statu quo, Bretagne à cinq départements, mariage Bretagne-Pays de la Loire et très Grand Ouest étaient les différents scénarii soumis aux personnes interrogées par IFOP les 4 et 5 mars. L'échantillon composé de 709 personnes âgées de 18 ans et plus en Pays de la Loire, 500 en Bretagne et 499 en Normandie serait représentatif de la population de ces régions, affirme le journal. À voir !

Pas si simple de répondre à la question posée par l'institut IFOP :

«Vous savez qu'il existe différents projets de réorganisation territoriale, notamment dans l'ouest de la France. Personnellement, parmi les scénarios suivants, lequel aurait votre préférence ?»
«- Qu'on en reste à la situation actuelle.»
«- Que la Loire-Atlantique soit rattachée à l'actuelle Bretagne administrative et non plus aux Pays de la Loire.»
«- Que les Pays de la Loire et la Bretagne se rassemblent pour former une seule région.»
«- Que les Pays de la Loire, la Bretagne et la Basse-Normandie se rassemblent pour former une seule région.»

L'analyse du quotidien du Grand Ouest

Plutôt alambiqué. Ce qui donne des réponses confuses et difficiles à interpréter. 48 % des habitants de la région Bretagne seraient favorables au statu quo. C'est aussi le cas pour 53 % des habitants de la Loire-Atlantique. Seuls 32 % des habitants de la Bretagne administrative pencheraient pour une région à cinq départements. En Loire-Atlantique, ce scénario ne recueillerait les faveurs de 27 % de l'échantillon.

«Énorme surprise !», se réjouit le quotidien sur son site Internet : «À une large majorité, les habitants des quatre départements bretons ne souhaitent pas la réunification». Lire l'analyse de Jean-Laurent Bras : «Région élargie : les Bretons ne sont pas partants» (voir le site)

Ouest France aborde également le mariage des régions voisines Pays de la Loire et Bretagne, hypothèse approuvée par 14 % des habitants de Bretagne et 12 % des habitants des Pays de la Loire. «Les habitants des Pays de la Loire ne souhaitent ni le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, ni la fusion avec leurs voisins», conclut un article non signé. Lire aussi le papier de Jean-Marie Biette et Édith Geslin : «Pays de la Loire : Touche pas à ma région !» (voir le site)

Normandie réunifiée : touchée mais pas coulée

Un volet de l'enquête IFOP concerne - fort opportunément - la Normandie, zone de lectorat de Ouest France où la question de la réunification fait également rage. Et même punition. Les résultats donnent ici (voir le site) : «58 % des habitants de la Basse-Normandie souhaitent qu'on en reste à la situation actuelle ; 36 % que la Basse-Normandie et la Haute-Normandie se rassemblent pour former une seule région ; 6 % que la Basse-Normandie, les Pays de la Loire et la Bretagne se rassemblent pour former une seule région.»

Les internautes on la parole et peuvent réagir à ce sondage sur ABP et sur le site de Ouest France : (voir le site)

Un coup bien monté signé Ouest France. Un bon coup de couteau dans le dos. Les Bretons sauront s'en souvenir.

La réunification bretonne ? “Ouest France m'a tuer”.


Vos commentaires :
Maryvonne Cadiou
Jeudi 14 novembre 2024
«Biskoazh kement all !»

Ignoble ! Et comment 1.200 personnes peuvent-elles être représentatives de la population de neuf départements ?

Ouest France se ridiculise comme «jamais autant encore» !


PRIGENT Michel
Jeudi 14 novembre 2024
Ce qui apparaît surtout dans ce «sondage», c'est que: - Comme par hasard, son résultat est conforme au souhait (et aux intérèts de son commanditaire). - Il confirme s'il en était besoin que le citoyen, et encore plus les élus, privilégient le statu-quo confirmant l'idée que la France n'est pas réformable.

Cette constatation n'est pas propre à la France, l'Allemagne en 1977 avait du autoritairement diviser son nombre de communes par 3 en 1977 quand à l'Angleterre, elle a du IMPOSER il y a peu le regroupement des communes si j'ai bonne mémoire.

Conclusion: Il ne reste plus qu'au pouvoir exécutif qu'à exercer sa mission régalienne d'arbitre et de décideur comme il l'a déjà fait pour sommer les communes d'établir un POS (appelé PLU actuellement). Le role de l'Etat est de veiller à l'intérèt supérieur du pays, nonobstant les réticences et corporatismes. Dans le cas contraire, l'état de nos finances auront vite fait de mettre tout le monde d'accord. Je rappellerai que c'est l'incapacité de l'URRS à s'adapter aux réalités du monde qui a provoqué son effondrement économique.


Stéphane Péan
Jeudi 14 novembre 2024
On devait s'y attendre ...

Ce n'est pas la première fois que des sondages sont lancés par le journal sans aucune cohérence avec le contexte de monter en force de l'idée de réunification.

Au lieu de créer un débat en échangeant les argumentations, le journal demande des points de vue passagers à des personnalités et lance des sondages hasardeux ne pouvant dans la forme se substituer à une question plus simple et concrète, celle d'un référendum.

L'argumentation rationnelle appartient d'abord à ceux qui ont quelquechose à dire, ceux qui sont impliqués, et qui peuvent éclairer le peuple sur des décisions à prendre par voie démocratique, y compris référendaire.

Sans débat, il ne peut y avoir une «énorme surprise» surtout dans le contexte politique actuel. Les critiques démagogiques et manipulatrices sur le besoin de réforme des collecctivités territoriales (rapport Balladur) risque de remettre en cause la réunification de la Bretagne ...

OF pouvait très bien faire ce sondage mais en tirer des conclusions : lancer concrètement un vrai débat avec l'organisation d'une table ronde totalement médiatisé !

Bref, avoir le courage de la démocratie !!!


Thierry SALAUN
Jeudi 14 novembre 2024
Ce journal est connu pour être hostile à la réunification. Ce sondage n'est pas sincère. Il est orienté par les intérêts «ressentis» par sa direction tant d'un point de vue politique que d'un point de vue concurrence des presses régionales. Mais ce n'est pas nouveau, Ouest France est totalement discrédité, aussi son avis n'a aucune valeur et il faut continuer à faire avancer le projet de réforme des institutions.

Vincent Le Floc'h
Jeudi 14 novembre 2024
Ouest France n'est pas plus représentatif de pensées des Bretons que leur sondage représentatif des Bretons ! Quand politique et média font bon ménage... article ignoble, contreproductif, fâcheux...

Fabien Renaud
Jeudi 14 novembre 2024
Question : le quotidien milite avec constance, depuis des années : 1. Pour une grande région Ouest pile poil calquée sur ses limites de couverture d'éditions. 2. Pour un statu-quo de trois régions administratives calquées pile poil sur ses limites de couverture d'éditions.

Le Corre
Jeudi 14 novembre 2024
Malheuresement, je crois que c'est la réalité des choses. Pour avoir discuté avec des collègues, ces derniers n'ont aucune connaissance de l'histoire de bretagne. Ils savent meme pas que autrefois Nantes était en bretagne. mais une fois que l'on eplique, que l'on discute, ils comprennent et leur point de vue change. Il y a un vrai travail de fond a faire. c'est plus de la méconnaissance sur le sujet

Eugène Goasmat
Jeudi 14 novembre 2024
Je ne comprends pas bien l'article de M. Le Flecher. Ouest-France est évidemment intéressé par une région ouestienne, il suffit de lire le titre (le nom) du journal. Puis l'édito de son patron en Une. Il n'y aura pas eu d'héritage Didier Pillet à Chantepie. En même temps pourquoi se voiler la face. S'il y a évidemment une part de responsabilité dont le sondage a été mené, les résultats sont les résultats. difficile d'accuser IFOP sur son panel représentatif, au nom de quoi ? à ce moment là inutile de se référer aux sondages... même quand ils sont favorables à la cause. Si je ne suis pas d'accord avec l'analyse du journaliste qui commente le sondage dans OF écrivant que la concrétisation pourrait effrayer, je partage par contre son point de vue sur le fait que les réformes institutionnelles n'intéressent que de très très loin les citoyens. C'est une évidence dont il faut tenir compte et du coup être plus pédagogue qu'arrogant et/ou partisan ! Je lisais sur ce même site les commentaires des internautes sur la position d'Ayrault qui serait intervenu pour faire capoter le projet de réunification. Je n'ai aucune sympathie pour ce ponte du PS que je trouve froid comme un serpent et dont les allures d'apparatchik me glace littéralement. C'est un homme qui n'intervient quasiment jamais sur le fond mais uniquement sur la forme, soit la caractéristique principale du cynique en politique. Pour autant je trouve fort de café qu'il n'ait été faite aucune allusion dans ces commentaires au pouvoir considérable dont dispose Fillon actuellement, dans une moindre mesure Bachelot, qui sont aussi sans doute largement responsable du chao qui risque bien de devenir définitif si les propositions Balladur étaient adoptées en l'état. Dans toute cette histoire j'ai bien peur qu'à l'image d'un débutant aux échecs, le mouvement breton ait choisi de sortir sa reine de manière un peu trop hâtive, positionnant cette pièce maîtresse, sur un terrain très hostile. Claironnant que ça y est, c'était bon, la Bretagne allait retrouver son intégrité ! Au final, Ouest-France mesurant ses intérêts, et répondant aussi sans doute à l'hostilité générale du mouvement breton à son égard, a décidé de lancer cette «consultation». Le quotidien a sans doute choisi le bon moment, et c'est le bien le moment qui compte, pour poser cette question et relativiser l'enthousisasme prématuré de l'Emsav. Alors «coup de poignard dans le dos» sans doute (et encore pourquoi considéré qu'il l'a été dans le dos ? ) mais il faut aussi savoir assumer ses responsabilités. Ce sondage ne doit pas laisser de marbre. Il y a encore du travail. Cette idée de Bretagne réunifiée n'est pas aussi largement partagée qu'on veut bien le dire. L'opinion semble bien fluctuante sur cette question. L'idée nationale bretonne n'existe pas, mais l'opinion sent bien derrière les velléités de l'Emsav, qu'en grande partie elle ne partage pas. l'Emsav se situe souvent bien loin des préoccupations quotidiennes des personnes avec ses questions de langue bretonne et de réunification administrative, rejetant toujours la responsabilité sur les institutions, sans jamais s'interroger sur la volonté des Bretons eux-mêmes à parler leurs langues et développer une identité partagée (dans tous les sens du terme le partage !) plutôt qu'imposer par une pseudo-élite donneuse de leçons. Je ne suis pas certain qu'organiser un référendum aujourd'hui sur cette question amènerait au résultat tant escompté. Donc trêve d'assertions arrogantes mal fondées, de postures idéologiques incantatoires ... tout reste à faire, dans la durée, avec coeur et raison.

Daniel Houguet
Jeudi 14 novembre 2024
Qui a payé ce sondage ? Je pense que c'est de la propagande. Je crois qu'en Loire-Atlantique, il faut vraiment se préparer à boycotter les élections régionales !

Hazo Nétanel
Jeudi 14 novembre 2024
Je m'étonne de l'étonnement que ce sondage, qui ne vaut pas un clou, suscite.

Ouest-France en matière de collaboration a une longue tradition; N'est-il pas le petit frère du tristement célèbre «L'ouest-éclair»?

Alors laissons pisser le mérinos,la Bretagne historique est en marche et «Ouest-France» sera là où il devrait être depuis longtemps, dans les poubelles de l'histoire.

Kenavezo

שלום לכם

נתנאל חזו


Bonnet Fulup StNaz
Jeudi 14 novembre 2024
Ce sondage à été diligenté par qui ? Et pour faire plaisir à qui ? West france mis à part certains journalistes n'a jamais été de notre côté , « mais quand c'est écrit dans le journal» c'est que c'est vrai vous diront beaucoup de gens.... La bataille continue et l'une des première choses à faire serait de ne plus acheter ce journal. Ph Bonnet StNaz

Marcel Texier
Jeudi 14 novembre 2024
Ne nous inquiétons pas trop. Lorsqu'il apparaîtra que la victoire change de camp, Ouest-France deviendra le plus fervent défenseur de la Bretagne unifiée. Il est déjà le résultat d'une extraordinaire métamorphose. Lorsqu'il s'appelait l'Ouest-Eclair, il écrivait, le 20 avril 1944: «Adolf Hitler a aujourd'hui 55 ans. L'oeuvre sociale du Führer fait de lui le rénovateur de l'Allemagne victorieuse.... »...Telle est l'oeuvre, tel fut et tel reste l'homme qui personnifie pas seulement le combat contre la puissance du bolchevisme et de la démocratie judéo-ploutocratique, mais aussi la garantie des intérêts vitaux et sociaux des divers Etats pour la reconstruction de l'Europe nouvelle.«

Qui nous dit que Ouest-France, peut-être devenu »Ouest-autre-chose" , n'est pas capable d'opérer une nouvelle reconversion ?


pain philippe
Jeudi 14 novembre 2024
bonjour,je tenais à signaler que si 48% sont pour le statu quo,il y a quand même 32%+14%+6% soit 52%des sondés qui sont pour le changement ce qui contredit les titres ravageurs de l'article. Bien que j'ai toujours pensé que nantes était en bretagne je ne suis pas du tout militant de la cause bretonne mais j'aime pas être pris pour un c.. Philippe Dinard

Fabien Renaud
Jeudi 14 novembre 2024
S'il y a évidemment une part de responsabilité dont le sondage a été mené, les résultats sont les résultats. difficile d'accuser IFOP sur son panel représentatif, au nom de quoi Ben si, justement. 700 personnes sondées en PDL pour 3.4 milliions d'habitants ; 500 en Bretagne pour 3.1 millions d'habitants et 500 en Basse-Normandie pour 1.4 million. Cherchez l'erreur...

TANIA CORMERAIS
Jeudi 14 novembre 2024
enfin la vérité, on ne veut pas de votre Bretagne chez nous au sud loire, notre indentité n'est pas la votre !! Choux Navo comme vs dites chez vous

S. Cerisier (Nantes)
Jeudi 14 novembre 2024
Bonjour 2 petites remarques : il me semble d'abord que tant que la Bretagne (B5) n'aura pas une presse quotidienne régionale (dans ses frontières à 5), il ne faut pas compter la voir se réunifier. Le quotidien régional (papier) reste encore le principal moyen d'information locale chez la majorité de la population : c'est donc à mon sens le principal vecteur des sentiments identitaires, et si vous demandez à un Nantais de se définir, il est probable qu'il emploie plus les mots «éléphant», «île de Nantes», «Chantier» que «Bretagne», et pas seulement les bobos (parisiens ou autres...) chez qui la réunification est quasi étrangère. 2ème remarque : l'article de OF pourrait bien avoir des conséquences positives : des sympathisants pourraient bien devenir militants, et négatives : des barbouilleurs des poseurs de bombes.

pierre daniel
Jeudi 14 novembre 2024
Madame cormerais si vous ne voulez pas de la bretagne en sud loire c'est votre droit ,mais de grace ne dite pas ont car il y as des avis contraires .Je suis ne en sud loire et je veux de la bretagne .le principe democratique est le respect des autres peu etre etes vous ignorante du fait democratique,c'est dommage.

Il ne faut pas se rejouir de cette manipulation ,car le statut-quo serait la pire des choses pour tous et surtout a terme pour les pays de loire.Il y a un reel besoin de reformer l'organisation territoriale ,c'est meme une question de survie pour la france. Les pays de loire ne pourront survivrent a une réorganisation des territoires de l'ouest de la france .Meme si personne ne peut dire aujourd'hui quel sera le paysage geopolitique de l'ouest demain,mais l'ont peut dire avec certitude que les pays de loire sont plus pour l'ouest un facteur de tension que de cohesion territoriale. Ils disparaitront donc au profit d'une nouvelle region.

Personne ne gagne a ce jeu et en premier les tenants d'un grand ouest qui sont les plus grands perdants de ce sondage sans valeur scientifique

Ce qui me derange le plus c'est l'abscence de debat democratique ,et en premier le plus derangeant est (l'hysterie)de monsieur auxiette ,qui s'exprime comme le detenteur d'un fief parlant en son nom oubliant qu'il est elu du peuple et doit parler au nom des interets du peuple.

Cette grave question de la reunification merite une large reflexion et un debat democratique,Les tenants des pays de loire ne peuvent pas refuser aux bretons le droit de s'exprimer sur l'avenir de leur pays et c'est ce que fait Monsieur auxiette .

Meme si la loire atlantique reste separee de la bretagne les hommes politiques de la region qui accueille la loire atlantique doivent respecter la culture bretonne dans ce departement c'est juste une question de democratie.la negation de l'autre est la forme superieure du mepris et nous renvoi au temps du stalinisme

J'ai plus d'un siecle de tradition saocialiste familial et j'ai envoye un mail a mr AYRAULt lui disant que je ne voterais plus socialiste a moins d'un changement

Aux bretons de prendrent leur destin en mains comme les antilles sont en train de le faire seul la lutte vous apportera une reponse pas le mendicite

Je reste tres optimiste quand a la reunification de la bretagne. Elle se fera apres plus tard mais elle se fera

de tout coeur avec vous a galon


Jean Le Palmec
Jeudi 14 novembre 2024
Commentaire à chaud d'un breton de la région bretagne

Ce n'est qu'un sondage et le nombre de sondés est ce qu'il est ... Mais malgré les pressions médiatiques,les campagnes d'ambiance dans la presse,le sondage est ce qu'il est : à suivre .

Le désaveu est total pour l'ensemble de tous les élus régionaux de la Bretagne dite «admnistrative» qui prétendent nous représenter par leurs « voeux unananimes (sic) » : qu'ils en tirent la leçon !

Ils courrent tous aprés le ballon de la celtitude,chacun volant le ballon à l'autre pour marquer un but que tous ensemble se croient obligés d'applaudir ! (observons que derniérement l'UMP a été plus rapide que la coalition PS- UDB- Ar re Ch'las ) : Ces élus régionaux (et d'autres élus, s'ils ont un reste d'honneur,devraient revenir devant leurs électeurs : «le peuple breton» comme s'en déclarait élu récemment dans Ouest France,le premier d'entr'eux : LeDrian ,qui n'a peur de rien ...).

En fait soyons réalistes : ils courrent nos élus ....ils courent après les voix des autonomistes genre UDB (n'est ce pas Alain Cochevelou ? bon je t'aime bien et respectueusement d'ailleurs),après les voix des «intellos-idéologues de la brittophonie conquérante » et des quelques allumés indépendantistes éparpillés dans des goupuscules plus ou moins désarmés ...

Bonne leçon pour J.P.Bras le journaliste de Ouest-France,qui récemment encore recopiait dans Ouest-France le « voeu unanime» du conseil régional de Bretagne, en faveur du triste « gwen ha du » pour le cul de nos chars (au passage LeDrian m'avait fait tenir la même réponse ) . Un sondage nous aurait peut-être accordé l'Hermine et confiner le gwen ha du,là où il devrait rester : le terrain de foot {mell-droad} ! Bras reprends aussi l'argument du Vichy-honteux : c'est pas si simple parce que la régionalisation actuelle,c'est quand même Deferre ! Et puis Bretagne historique : moi je suis royaliste et nos rois,à la différence de nos ducs ultérieurs,s'étaient adjugés jusqu'à Angers .

Jean Le Palmec , breton pur beurre,fier de l'être mais sans que celà mérite gloire particulière «sur la route de Quimper tous les canards sont bleus ...»


Jakez CASTREC
Jeudi 14 novembre 2024
CHICHE !

Etonnant ce sondage, mais bon. Ne revenons pas sur l'échantillonnage, la question posée ou l'intérêt du commanditaire quant à son interprétation.

Le seul moyen de connaître la volonté des électeurs (et non des habitants et de la diaspora hélas) de la Région Bretagne à 4 départements et de la Loire Atlantique est d'organiser les consultations populaires ad-hoc qui, pleinement légales, ne sont pas mises en oeuvre tant elles ont l'air de faire peur.

Alors, chiche, allons-y: poser la question de la réunification en l'inscrivant dans cette perspective est déjà poursuivre le débat, non plus virtuellement (sondages, internet...) mais réellement enfin. Il faudra bien alors que les arguments sérieux soient mis en avant sur tous les plans: histoire, culture, géographie, certes mais peut-être et surtout économique. Il faudra bien alors que les édiles s'opposant la réunification soient un peu plus crédibles qu'actuellement et sortir de leur pauvre argumentaire: réduire l'avenir économique de la Bretagne à l'unité de mesure « heure de TGV des différents pôles de la Bretagne vers Paris » est assez désolant. De même, s'interroger indéfiniment sur la future capitale (capitale-quoi ?) d'une Bretagne reconstituée ne passionne pas forcément les quelques 5 millions habitants de la Bretagne, future région européenne et mondiale qui, dans son triangle Nantes-Brest-St Malo se tournera enfin vers la mer, notre or bleu. Les partisans de la Bretagne réunifiée vont dans le sens de l'histoire: il ne leur appartient pas de « prouver » sans arrêt que la Loire-Atlantique est bretonne, c'est aux opposants de prouver le contraire.

Alors, les baronnets crispés sur leur pouvoir, on y va, aux débats de fond et aux consultations populaires ?


MAHE Arnaud
Jeudi 14 novembre 2024
On pourra dire ce que l'on veut, de toute façon Ouest-France dispose d'un fort pouvoir sur l'opinion publique du «grand ouest» qu'ils désirent.

Le mal est fait, à nous de faire changer les mentalités autour de nous par des actions collectives ou/et individuelles.


Jean Jacques QUILLIEN
Jeudi 14 novembre 2024
Je parlais de la réunification de la Bretagne ce matin à des vannetais qui ne comprenaient pas l'intérêt de réunifier la Bretagne. Ils ont une méconnaissance totale de la Bretagne. Ils ne voient pas l'intérêt de réunifier la Bretagne pour plusieurs raisons : 1. Ils ne connaissent pas l'histoire de la Bretagne et la séparation de la Loire-Inférieure de la Bretagne en 1941 par Pétain, 2. Ils ne comprennent pourquoi des bretons souhaitent la réunification de la Bretagne, 3. et ils se demandent ce qu'apportera à la Bretagne et aux bretons le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne car leurs principales préoccupations c'est l'emploi et le pouvoir d'achat. Enfin l'un d'entre eux, qui joue du binou-koz dans des festoù-noz,que j'ai rencontré ce matin à Vannes me disait que de toute façon les bretons sont peu favorables à la réunification en me montrant la une de Ouest-France. Je n'avais pas encore pris connaissance de cet article que j'ai découvert sur le site de l'Agence Bretagne Presse. Ce journal qui est très lu en Bretagne manipule ses lecteurs en les désinformant et soutenant le Grand Ouest. C'est pourquoi je n'achète jamais ce journal. Nous avons beaucoup de travail de pédagogie pour convaincre les bretons de l'intérêt de la réunification de la Bretagne avec des arguments historiques, culturels et économiques. Quant au référendum demandé par certains, je ne voie pas pourquoi on demanderait l'avis aux bretons alors que la Loire-Atlantique a été détachée de la Bretagne en 1941 sans consultation de la population et de plus, les gens ne répondent jamais aux questions des référendums mais émettent un vote sanction contre les partis qui les proposent. La Loire-Atlantique doit revenir en Bretagne par un décret qui annulera celui de 1941.

Pierre-Alexandre KOHIG
Jeudi 14 novembre 2024
Voici l'intégralité de ma réaction envoyée à Ouest France:

Titre: Comment bien élaborer un sondage représentatif

Je ne m'attarderai pas à chercher en vain le pourquoi et le comment d'un tel

sondage mais plutôt à démontrer que ce sondage a très mal été élaboré par le

journal.

Pour commencer avec l'échantillon, 1209 personnes, c'est peu mais c'est déjà

ça. Par contre, sa répartition est complètement illogique et dénonce une

naïveté flagrante voir une méconnaissance du sujet traité. Cette répartition

est déjà supérieure dans les Pays de la Loire® (709 personnes, je n'ai pas

les chiffres pour la Loire Atlantique mais si c'est avec le même rapport

qu'avec la Bretagne...), on se retrouve donc avec un échantillon

complètement insignifiant pour la Bretagne avec 500 personnes. On ne peut

pas dire qu'un tel échantillon peut prétendre représenter avec poids les 3

millions d'habitants de la Bretagne. Cet échantillon de 500 personnes ne

peut pas avoir le moindre poids face au nombre de personnes présentes durant

les manifestations pour la réunification de la Bretagne, qui a rassemblé pas

moins de 10 000 personnes pour la dernière ni face à la volonté populaire

manifeste.

L'autre problème est l'exposition de la question, bien que les choix soient

très bien présentés, mélanger le problème de la réunification à la

réorganisation territoriale est absurde quand on sait que certaines

personnes vont s'opposer à toutes les réformes qui vont venir de l'UMP. On a

très bien vu cet effet quand, avant même que les propositions de la

commission Balladur soient publiées, bon nombre se sont élevés contre ces

propositions sans les connaitre.

La seule façon d'avoir le cœur net sur la réunification de la Bretagne est

de faire un vrai débat dans les 5 départements bretons suivi d'un référundum

consultatif dans ces mêmes départements.

Ce qui me désole le plus est que Ouest France justifie son sondage par un autre sondage paru dans Le Figaro qui n'a rien à voir et mélange deux problèmes. J'espère que c'était une simple erreur d'appréciation du problème.


Comme je l'ai dit dans ce commentaire, ce sondage a deux faiblesses: la répartition et le choix de l'échantillon, ainsi que le «background» sur lequel est posé la question. Tout est fait pour avoir de tels résultats, je ne dirais pas que c'est volontaire ou non, mais je constate un grand manque de professionalisme dans la méthode. Le comble c'est qu'ils persistent dans cette voie en cherchant une once de justification dans un autre sondage complètement différent du leur.

Cependant, le meilleur moyen de donner tord à ce sondage sont les réactions qui en découlent, leur site est déjà innondé d'indignations qui contredisent totalement les résultats... Il y a certes ceux qui approuvent mais ils sont peu nombreux et très souvent dépourvus d'arguments...

Si ce sondage doit assassiner une idée, ça sera celle de la ligeriose® car il va certes créer un buzz, mais qui n'ira surement pas dans le sens des résultats défendus par OF.


Patrice D'Hervé
Jeudi 14 novembre 2024
Si O.F.a déjà commis ce genre de blagues, je pense que c'est la première fois qu'il intervient de cette manière. La bêtise des propos d'un Jean Marie Biette et d'une Edith Geslin autant que l'opportunité de la publication en dit long sur les forces conservatrices en action. A tous ceux qui sont convaincus du bien-fondé de la réunification d'agir maintenant car il y a péril en la demeure.

Mathieu Guihard
Jeudi 14 novembre 2024
Etant nantais, j'ai lu l'article de l'édition nantaise, puisqu'apparemment les «Bretons administrés» ne semblent pas avoir droit aux mêmes phrases... Les auteurs en concluent bien rapidement que les habitants des PDL sont attachés à leur région, pareil pour la région Bretagne administrée... Ils affirment même que 60 ans d'existence, ça compte! Ils prennent leurs désirs pour des réalités. Les gens n'en ont rien à faire de ces régions administratives, surtout les PDL. La région Bretagne c'est plus confus puisqu'elle utilise le nom de leur pays. Une Bretagne réunifiée et émancipée serait plus forte en Europe et dans le monde. A nous d'être pédagogues et réalistes.

JLuc Le Floc'h
Jeudi 14 novembre 2024
Samedi 7 mars 2009, en soirée: le sondage en question n'est déjà plus en ligne. [page introuvable]. Curieux!

Sur le site de O-Fr, on nous annonce (pour dimanche en presse papier) une interview d'une personnalité gouvernementale. Un forum accompagne ce coup de clairon: [page introuvable] là-aussi! Bizarre!

Une chos eest certaine: O-Fr ne sort pas grandi de ce fâcheux épisode. Il devra pourtant s'adapter au nouveau découpage qui paraît inévitable, quel que soit celui-ci.

La demande d'immobilisme semble être autant chez son rédacteur-en-chef que chez les sondés!

La vague de la Réunification s'amplifiera, par delà les passions, à mesure que les données (historiques, géographiques, économiques, organisationnelles,...) seront versées au débat.


Yves-Alain LE GOFF
Jeudi 14 novembre 2024
A propos de ce sondage, ce qui me choque :

- c'est qu'on dirait que son but est de conditionner les gens à une région administrative qui corresponde à la zone de diffusion du Ouest-France: Bretagne/Pays-de-la-Loire/Basse-Normandie car sinon pourquoi proposer ce choix dans la question car il n'y a aucune demande des populations que le journal consulte pour ce découpage.

- puisque cette hypothèse est rejetée par les sondés, on sent bien que le Ouest-France se réjouit de leur choix de ne pas toucher au découpage actuel. On peut en déduire que ce choix est aussi dans l'intérêt du journal.

- que finalement en additionnant tous ceux qui sont pour un découpage différent, ils sont plus nombreux que ceux qui veulent que rien ne bouge, on peut alors en faire une analyse totalement opposée de celle du Ouest-France : les sondés sont en majorité pour un nouveau découpage.

- j'ai vraiment du mal à croire que si les sondés avaient été en majorité pour la réunification de la Bretagne, le Ouest-France aurait fait la une de ses éditions avec cette nouvelle.

Si c'est vrai, et cela reste à prouver, que les Bretons ont, à ce point, changé d'avis en ce qui concerne la Bretagne à 5 départements alors au lieu de me décourager, je vais me mobiliser encore plus pour essayer de faire comprendre aux Bretons et aux autres que la réunification de la Bretagne c'est une avancée pour la démocratie en France.

Pour finir une bonne nouvelle: la création d'un Grand-Ouest sans identité en fusionnant la Bretagne et les Pays-de-la-Loire est vraiment rejetée.


Stéphane Simon
Jeudi 14 novembre 2024
Après les agissements d'Ayrault pour faire retirer la proposition de la réunification du rapport Balladur, voici un nouveau coup dur. Mais il ne faut pas se voiler la face : nos adversaires continueront à utiliser toutes les bassesses possibles pour nous empêcher de réaliser notre dessein. Il est clair qu'il y aura d'autres sondages qui vont paraître, et ils ne seront pas tous téléguidés par des médias qui nous sont hostiles. Ce n'est pas le moment de se décourager : il y a quelques mois encore, la réunification n'était encore qu'une utopie, qu'un projet dont on se demandait bien comment il allait pouvoir se concrétiser. La réunification n'a jamais été aussi proche qu'aujourd'hui, mais il va falloir déployer une énergie considérable pour parvenir à terrasser nos adversaires.

Il ne faut pas oublier que nous fêtons cette année le vingtième anniversaire de la fin de la RDA, événement qui paraissait totalement impossible quelques mois avant qu'il ait lieu. Alors si les Allemands de l'Est ont réussi à abattre l'ogre soviétique, pourquoi les Bretons ne seraient-ils pas capables de mettre définitivement à terre le nain paysdeloirien ?

Il va peut-être falloir s'inspirer de ce qui a réussi ailleurs pour parvenir à atteindre notre but, mais ce qui est sûr c'est qu'il va falloir faire du bruit, toujours plus de bruit et mettre la pression encore et toujours. Cela va être un rude, très rude combat, et il va falloir compter sur chacun pour parvenir à le remporter. Mais il est clair qu'au vu de ce qui s'est passé depuis 20 ans, le sens de l'Histoire est pour nous.


PRIGENT Michel
Jeudi 14 novembre 2024
Cà y est, la mémoire me revient ! Le jour même d'une grande manifestation pour la Bretagne en 2001 (à vérifier), le Conseil Général de Loire Atlantique tenu à l'époque par l'UMP, Mr Trillard, faisait publier dans Ouest-France (comme par hasard) un sondage «montrant» que les habitants de la LA ne souhaitaient pas rejoindre la Bretagne B4 ! Comment était-ce possible ! Et bien, tout simplement, comme le sondage «trafiqué» de OF, en multipliant le nombre d'options ! Je ne peux pas me tromper puisque, en réaction, j'avais immédiatement envoyé un commentaire à Nantes-Forum, qui l'avait fait paraître (je vais essayer de dénicher l'article), pour dénoncer la malhonnèteté, la manipulation commanditée par le CG de l'époque. Jusqu'à ce jour, tous les sondages (qui nous étaient favorables) reposaient sur une simple et seule question: «Voulez-vous que la LA réintègre la Bretagne», réponse de 63 à 75% «Oui». Le CG de Mr Trillard, posait 3 questions (si j'ai bonne mémoire.) - Etes-vous pour le statu-quo ? - Voulez-vous une région Bretagne + PdL ? - Voulez-vous une Bretagne B5 ? Et forcément , la réunification s'est trouvée minoritaire (<50%). C'est la même «magouille» qu'utilise OF qui elle propose 4 options ! C'est de la MANIPULATION, rien d'autre !

LP Creton
Jeudi 14 novembre 2024
Par le phénomène de conditionnement, les notions _voire idéologies_ de gauches ou de droite se sont substituées à la conscience bretonne. Elles ont pris une place prépondérante pour la plus grande part en pré-mâché, en pré-digéré, de la conscience et de l'intelligence des électeurs de Bretagne …et de France. Tout comme pendant des siècles il fallait absolument se déterminer par la religion, ce qui au fond n'est pas tellement différent. Nous voyons bien comment cela fonctionne encore…

Donc par rapport à l'identité bretonne, à l'engagement pour son territoire, son Histoire, sa culture et son avenir, l'électeur ne s'est déterminé de plus en plus que par l'appartenance au parti, à son camp, et l'éventail idéologique véhiculé par celui-ci et la terminologie qui va avec ; dite progressiste pour les uns et prétendue conservatrice pour les autres, c'est-à-dire il n'a plus fait que de la politique de supermarché. Ce qui a permis à quelques générations de joyeux électeurs de chanter << On a gagné, on a gagné >> _quoi ?_ les soirs d'élection, et à bon nombre d'élus de ramasser beaucoup certainement !... Non ! Pas les petits conseillers municipaux de base…mais tout de même un peu fiérots d'être sur la photo…

Et les Bretons ont perdu la Bretagne de vue. Ils ont laissé au camp, au parti, aux grands chefs sur leurs boucliers portés par de braves militants, le soin de mener et de gérer leurs petites vies, de penser pour eux et d'organiser leurs pâturages pour eux.

Comme les guerres de religion, les engagements « dits » de gauche ou de droite ont divisé le territoire breton et les Bretons eux-mêmes. Ces engagements et parfois les élucubrations qui vont avec ont plus empêché, ou considérablement retardé le timide redéveloppement économique de la Bretagne, et sont responsables pendant des décennies de l'exil de notre jeunesse.

Les forces « bretonnes » peuvent continuer ainsi, sans s'unir. Quant aux élus _de tout poils_ ce sont tous des conservateurs, quelques uns l'ignorent encore. Un élu est-il un homme encore libre ?

À nous Bretons de ne pas ignore les prochaines échéances électorales, la plus importante aujourd'hui ne me semble par l'européenne…mais là il faut déjà lancer le processus, envoyer le signal fort...à tous!


Christian Guillemot
Jeudi 14 novembre 2024
Bonjour à tous,

Je souhaite commenter la phrase :

«Il est possible de réagir sur ABP et sur Ouest-France»

En réalité, si c'est vrai pour ABP, c'est faux pour Ouest-France, le comité éditorial change impunément les titres et coupe les textes quand ils dérangent :

Mon commentaire d'origine sur le forum de Ouest-France hier :

Proposé :

Titre : «Bien Joué Ouest-France».

La décision de l'équipe éditoriale de Ouest France de publier un rapide sondage qui va à l'encontre de tous les sondages parus au cours des dix dernières années fonctionne parfaitement bien pour créer l'évènement, vendre du papier et maintenir tous les conservatismes en place (ainsi que tous ceux qui en bénéficient).

Le problème réside dans le fait que cette décision éditoriale opportuniste va certainement retarder la réunification de la Bretagne et sa capacité à relever rapidement les défis économiques de demain. Elle va aussi retarder le processus de réforme et de simplification de l'organisation des collectivités territoriales dont la France à besoin.

La question qui subsiste : A qui profite le crime… ?

Pas à la Bretagne et certainement pas non plus à la France qui a besoin de cette réforme.

Relire la presse des dernières semaines donne quelques indices mais je suis convaincu que nous aurons la réponse dans les semaines qui viennent.

Sur sept sondages, on trouve en moyenne 69 % des habitants de la Loire-Atlantique souhaitant appartenir à la Bretagne et 66 % dans les autres départements bretons.

4200 élus bretons ont également signé une charte proposée par « Bretagne réunie » pour soutenir le processus de réunification demandé aussi par les deux collectivités territoriales concernées (Conseil général 22 juin 2001, Conseil régional 2004, 2008).

De très nombreux entrepreneurs Bretons ainsi que des élus Bretons des cinq départements et de toutes tendances politiques confondues ont récemment lancé des appels en faveur de la réunification... A suivre... (07/03/2009).

Publié sur le forum par Ouest-France après corrections :-):

Titre : «Bien joué» au lieu de «Bien Joué Ouest-France»

Puis :

«Relire la presse des dernières semaines donne quelques indices mais je suis convaincu que nous aurons la réponse dans les semaines qui viennent. Sur sept sondages, on trouve en moyenne 69 % des habitants de la Loire-Atlantique souhaitant appartenir à la Bretagne et 66 % dans les autres départements bretons. 4200 élus bretons ont également signé une charte proposée par » Bretagne réunie « pour soutenir le processus de réunification demandé aussi par les deux collectivités territoriales concernées (Conseil général 22 juin 2001, Conseil régional 2004, 2008).

De très nombreux entrepreneurs Bretons ainsi que des élus Bretons des cinq départements et de toutes tendances politiques confondues ont récemment lancé des appels en faveur de la réunification... A suivre... (07/03/2009)»

Pas mal non ?

Le forum Ouest-France indique : «Les commentaires ne doivent pas comporter de mention injurieuse ou contraire aux bonnes mœurs et ne doivent concerner que le produit commenté et son utilisation par vous. Chaque commentaire est sujet à une validation par la rédaction. Sa publication sur le site n'est pas garantie. Sa publication partielle est également possible».

Les propos n'étaient pas injurieux...mais la publication elle a été très partielle...et proche de changer le sens des propos…

Ce n'est pas une nouveauté ni un scoop mais c'est un bel exemple de censure qui selon moi décrédibilise le forum, l'équipe éditoriale et donc évidemment le journal lui-même... Que penser dans ces conditions, du sondage et de son interprétation...


Michael PAUL
Jeudi 14 novembre 2024
Une honte ! Une traitrise dont il faudra se souvenir comme celle de Jean-Marc Ayrault ! Une fois de plus, les liens entre politiques et médias, entre pouvoir et journalistes français sautent aux yeux. Une bien jolie démocratie cette république bananière!

Mikael Bodlore-Penlaez
Jeudi 14 novembre 2024
67 % de favorables en 2006 et 27 % en 2009, qu'ils nous disent. Ils nous font rire... Il faudrait un sondage plus simple, demandant aux Bretons des 5 départements s'ils sont favorables (oui ou non) à la réunification de la Loire-Atlantique à la région Bretagne.

Jean-yves Harnois
Jeudi 14 novembre 2024
Quand j 'évoque la réunification avec des amis, des voisins etc ... en pays d'auray la grande majorité est pour le rattachement, pour les autres il suffit de leur faire un petit rappel historique. J'ajoute que c' est la méconnaissance des faits et non pas de l'hostilité qui parfois donnent des réponses négatives, il y a peut être matière à faire un peu de pédagogie en publiant dans un journal local , pourquoi pas le télégramme - en LA ça sera plus délicat, une page, toutes les semaines, retraçant l histoire bretonne de la loire atlantique.

Daniel Grimaud
Jeudi 14 novembre 2024
Après le choc émotionnel provoqué par ce fameux sondage, il s'agit d'en tirer les enseignements les plus utiles pour la suite des évènements. Beaucoup de réflexions pertinentes ont été formulées dans les lignes qui précédent et je n'y reviendrai pas. Par contre il est nécessaire de souligner, une fois de plus, l'influence déterminante que ouest-france exerce sur les mentalités, que ce soit de façon directe comme ici où le plus souvent de façon indirecte parce que ce journal occulte. Comme il a été dit à plusieurs reprises nous ne réussirons à convaincre une partie importante de la population que si ce journal évolue de façon positive par rapport à l'intérêt de la réunification. La question qui nous est posée est donc d'une grande évidence : quels moyens avons nous concrètement pour contraindre ouest-france à un peu plus d'objectivité, surtout si cet effort d'objectivité ne va pas dans le sens de ses intérêts immédiats ? Il n' est même pas utopique de penser que si ce journal avait depuis plusieurs décennies soutenu l'idée de la réunification, celle-ci serait déjà réalisée ! Maintenant ce qu'un sondage à fait un autre peut le défaire. On peut évidemment critiquer ce sondage mai,les meilleurs arguments que l'on puisse lui opposer seront toujours considérés par nos adversaires comme des opinions minoritaires. Logiquement, il me semble que la meilleure façon de répondre à un sondage c'est de lui opposer un autre sondage. Pourquoi d'ici quelques semaines quand le calme sera revenu, ne pas proposer un nouveau sondage, accompagné d'un bon argumentaire qui risquerait de nous être plus favorable ? C'est un risque, un risque calculé qui permettrait de relativiser ce «sondage assassin» Maintenant comment financer ce sondage ? Pourquoi ne pas faire appel à toutes ces entreprises qui se sont déclarés en faveur de la réunification !

yves le mestric
Jeudi 14 novembre 2024
Trop souvent les questions ne prennent pas en compte l'intérêt représenté d'une réforme proposée: les commentaires journalistiques présentent la modification territoriale comme une dépense supplémentaire (Le monde, Ouest-France). Jamais la réforme territoriale à été accompagnée d'objectif de réduction des couts de fonctionnement. Et pour cause, il n'en a jamais été question.

Les réponses aux sondages sont donc tout à fait d'actualité, et non pas comme le commente OF Nantes: les habitants de LA sont attachés à leur région (manipulation pitoyable, un sondage parut il y 2 ans montrait le faible niveau de connaissance des habitants à propos de leur region), mais tous les habitants (quelque soit leur région) ne veulent pas d'une augmentation des coûts. Si le re-découpage territorial avait pour but de réduire les coûts (régionalisation comme au Canada dans les années 90) alors il est évident que les sondages y serait favorable.


Erwann Le Cosquer
Jeudi 14 novembre 2024
Je copie-colle ici le commentaire que j'ai laissé sur le site de Ouest-France, car je doute qu'il soit publié : «Honte à Ouest France. Que dire de plus face à ce sondage ridicule, mesquin et assassin. Les Bretons (et la Bretagne ne se résume pas à Rennes) veulent retrouver leur capitale historique. Les habitants de Loire-Atlantique veulent REdevenir officiellement Bretons (ils le sont déjà de coeur). Ma grand-mère, Nantaise d'origine, gravement atteinte d'Alzheimer, garde intact le souvenir ardent de sa conscience bretonne (elle était même heureuse, sur le moment, d'apprendre que nous empruntions le chemin de la réunification). L'Etat français a voulu décapiter la Bretagne afin de la neutraliser ; et maintenant qu'un juste retour des choses se fait sentir, tout le monde commence à paniquer (et je ne parle pas des ridicules égoïmes, Messieurs Jean-Marc Ayrault, Jacques Auxiette et Daniel Delaveau). Ouest France participe de façon écoeurante à ces tentatives d'empêcher la Bretagne de retrouver toute sa dignité.»

Paul Chérel
Jeudi 14 novembre 2024
Bonjour. Mais pourquoi s'obstiner à acheter et même à lire "Ouest-France ? C'est très mauvais pour la santé. Même le ridicule dénoncé par Maryvonne Cadiou n'arrivera pas à le tuer. Bravo à Hazo Nétanel et à Bonnet Fulup. Paul

Vincent Le Floc'h
Jeudi 14 novembre 2024
l est clair que certaines personnalités en place, aux pouvoirs locaux notamment, s'efforcent de faire chavirer le navire de la réunification. Que dire alors de certains journalistes ? Le constat est sans appel : des personnes usent de leurs influences via la presse ou les collectivités, pour conserver leurs assises dans une région Pays de la Loire factice et contre-démocratique, et faire penser aux administrés “ligériens” que le combat mené par les militants bretons réunificateurs est illégitime et donc inscrit dans une démarche non démocratique !

À trop attendre des pouvoirs français, trop attendre d'une presse qui pourrait avoir peur pour sa diffusion – car en crise de crédibilité en Bretagne historique – trop attendre de la raison du peuple qui, au final, suit toujours la tendance exprimée seule dans les médias, les militants réunificateurs pourraient avoir le sentiment d'être abandonnés et leur combat taxé d'illégitimité par «tous».

Personnellement, j'en appelle à tous pour écrire au président de la République, monsieur Nicolas Sarkozy afin de lui exprimer nos vœux de réunification immédiate. Envoyons tous un courrier, pour faire masse. Inscrire sur l'enveloppe «Réunification de la Bretagne»

Voici un modèle de lettre à adresser au président :

Monsieur le Président de la République Française, Monsieur Nicolas Sarkozy,

Je me permets de vous envoyer ce courrier afin de vous exprimer mon voeu de voir la Bretagne réunifiée.

Il est clair, que le sérieux de la commission Balladur, a été remis en cause par quelques élus PS en Pays de la Loire et en Bretagne : Jacques Auxiette, président de la région Pays de la Loire et Jean-Marc Ayrault, maire de Nantes/Naoned, pour les plus influents. Ces personnalités ont agi par simple souci pour leur place, leur pouvoir et leur crédibilité, déjà encochée. Pas pour leurs administrés. Certains journalistes tentent de faire croire que les Bretons ne souhaitent pas la réunification. Vous l'aurez compris, cela est intolérable pour la Bretagne, les Bretons, nos enfants...

Nous vous demandons, nous Bretons des 5 départements, de faire éclore ce projet de réunification, cher à notre cœur. Il en va d'une plus grande efficacité des régions et, en ce qui nous concerne, de la nôtre ! Merci d'entendre nos appels.

Peut-on envisager un décret exceptionnel pour presser le pas ?

Vive la Bretagne réunifiée, en vous adressant nos sincères salutations.

(signature)

Seul un envoi de masse donnera l'impression d'une réelle envie de réunifier nos contrées !

Pour ma part, j'envoie ce courrier dans le mois, après réponse faite du président de la République française au rapport Balladur.

Visan Ar Floc'h, le 8 mars, mois de la guerre !


Renée Mazé
Jeudi 14 novembre 2024
Sondage – les qualificatifs ne manquent pas – aberrant, ignoble..., pour cette basse manœuvre !

Après le maire de Nantes qui torpille les projets de réunification en allant directement à la source faire effacer ce qui ne lui convient pas, voici un deuxième torpilleur des réunifications – Normandie et Bretagne – réunifications dont les conséquences bénéfiques ont pourtant largement été exposées dans les gazettes – par la publication de conclusions totalement à l'inverse de ce qui est publié, admis, connu, su et affirmé depuis longtemps...

Comment Ouest France pourra-t-il encore être pris au sérieux !


Yvonne Le Bars
Jeudi 14 novembre 2024
Comment être surpris par ce nouveau coup bas de Ouest France, journal français dans l'Ouest, le GranTouest, ne l'oublions pas ? Alors que tous les sondages disent le contraire, OF et l'IFOP vont – justement maintenant, tant ils ont peur des réunifications... – dénicher un lot de « contre » représentatifs, donc sélectionnés..., 1209 habitants pour 9 départements, et vous pensez être crédibles ? Je suis pour la réunification de la Bretagne pour tout le bien que cela apportera au moins sur le plan économique, je suis pour la réunification de la Bretagne pour un meilleur fonctionnement des institutions. Je suis pour la réunification de la Bretagne et le démantèlement des pays de Loire, pour la paix de l'esprit quotidienne des Bretons de la Loire-Atlantique.

Maryvonne Cadiou
Jeudi 14 novembre 2024
Ci-dessous, mon commentaire que Ouest France n'a pas daigné publier...

Ouest France ne se grandit pas

Je ne réagis pas sur les régions – tout a été dit et redit - mais sur le sondage IFOP-Ouest France.

Ouest France est malade, malade de non-démocratie, malade de sa soumission au pouvoir (comme il a été dit pour la justice, d'ailleurs). Les Bretons le savent bien et le constatent chaque jour, avec double dose en Loire-Atlantique. Cette ultime manœuvre contre la réunification de la Bretagne en est une preuve de plus. Ultime car je ne puis penser qu'OF osera à nouveau se tourner pareillement en ridicule. La crédibilité qui lui reste en partie disparaîtrait totalement.

Ridicule de faire fi de tous les précédents sondages aux résultats contraires, ridicule de piétiner l'Histoire, ridicule de « choisir » 134,333333 habitants par département sur les 9 des régions administratives Bretagne et pays de Loire. Choisis sur quels critères ? Avec quelles questions préalables orientées ? Combien de futurs sondés ont été écartés parce que non-conformes au but décidé par avance ? Ridicule de A à Z.

Ouest France a-t-il d'ailleurs fait écho aux précédents sondages ? Il serait bon que Ouest France consulte ses archives et en republie les résultats AU PLUS VITE. Ce serait de l'information OBJECTIVE...


Jean Pierre Le Floc'h
Jeudi 14 novembre 2024
Sauf erreur de ma part, Le taux des «sans opinion» est de 0% ce qui constitue une anomalie statistique. Il y a deux solutions possibles, ou bien les chiffres présentés représentent les pourcentages des «exprimés» déduction faite des «sans opinion» , ou bien ceux-ci ceux-ci sont incorporés dans le score des partisans du statu quo ce qui serait un peu curieux. Dans les deux cas une précision de la part d'OF serait utile.

dreano patrice
Jeudi 14 novembre 2024
Je me permettrai quelques remarques qui n'ont pas toujours été faites par les intervenants précédents et qui ont, à mon avis, une place dans le débat. 1- L'attitude anti-bretonne (il faut bien appeler les choses par leur nom) de Ouest-France est d'autant plus ridicule que jusque dans les années 70, sous le titre du journal, apparaissait la mention “Bretagne-Normandie-Maine-Anjou-Poitou”, et ceci, bien qu'ils ne couvraient pas tout le territoire normand. La volonté d'avoir un territoire administratif collant parfaitement à l'aire de diffusion du journal relève simplement de tentations hégémonistes indigne d'un journal qui se dit respectueux de la liberté d'opinion. Mais c'est peut-être leur manière d'illustrer leur devise “Justice et Liberté” ? 2- Si on analyse de près les résultats de ce (pseudo ?)-sondage, on s'aperçoit que les résultats ne sont peut-être pas ausi négatifs qu'on veut bien le faire croire. Il comporte en effet deux volets que O-F a savamment amalgamé pour mieux noyer l'idée de réunification. Premier volet : êtes-vous pour un changement dans les institutions régionales ? La réponse est non partout, mais c'est en Bretagne administrative que cette tendance est la moins affirmée. Il est évident que les gens sont réticents à tout changement et si le sondage avait concerné la suppression des cantons ou départements, ce serait encore plus net. Il en est de même pour les nouvelles plaques minéralogiques ce qui n'empêche pas ces nouvelles plaques de se mettre en place. Il suffit de la volonté de l'exécutif. Le deuxième volet concerne le type de changement préféré si celui-ci doit avoir lieu. On s'aperçoit alors que la réunification apparaît, et de loin,comme la solution adoptée. On retrouve alors les 60 à 70% de favorables à la réunification dans les sondages précédents, malgré l'hostilité d'une large tranche de la population aux initiatives du pouvoir en place. Or, nous sommes à une époque charnière où il va bien falloir que des changements s'opèrent. Même rejetée par une majorité frileuse, peu disposée au changement, parfois composée de gens qui lisent O-F en commençant par la page des obsèques en attendant que leur nom s'y inscrive, la réunification devient inéluctable car de toute façon, la moins mauvaise solution pour la classe politique qui devra désormais composer avec les tenants de B5. Cette réunification qui apparaissait accessoire aux yeux de certains va en effet se placer d'elle-même au centre des débats. C'est alors qu'il faudra que nous soyons pertinents. A ce sujet, un point qui devrait faire notre force s'avère en fait une faiblesse à cause de sa méconnaissance : l'Histoire. Les Bretons sont privés de leur Histoire par le pouvoir jacobin français. Absente des programmes scolaires, il va nous falloir l'apprendre et faire en sorte qu'elle soit largement diffusée par tous les moyens dont nous pouvons disposer (site Internet, cours du soir ?, etc…). A nous de retrousser nos manches. Aussi, plutôt qu'une condamnation, je vois dans cet épisode peu glorieux de O-F un challenge que nous ne manquerons pas de relever.


YANN MOREL
Jeudi 14 novembre 2024
Quelle naiveté de la part de tous les mouvements bretons et de tous ces « braves » élus qui se prétendent bretons à longueur de médias !la mariée bretonne se voyait une fois encore plus belle qu'elle ne l'est en réalité ! Maintenant le rouleau compresseur jacobin se remet en marche !

Marcel Texier
Jeudi 14 novembre 2024
Paul Chérel a raison: acheter Ouest-France et surtout le lire est très mauvais pour la santé. Il y a belle lurette que je ne l'achète plus, ni d'ailleurs aucun journal français. J'ai des tas d'autres moyens de m'informer autrement. Time, le magazine américain, écrivait en 1938 que la presse française était la plus vénale du monde. Ouest-France est décidément bien français ! (Ceci est tiré d'un livre extraordinairement riche d'informations sur les dessous de la Première Guerre Mondiale, «Requiem pour un Empire défunt-Histoire de la destruction de l'Autriche-Hongrie» par François Fejtö (éditions du Seuil). La citation se trouve à la page 326.

André Corlay
Jeudi 14 novembre 2024
Si l'on feuillette l'énorme «Revue de Presse» de «Bretagne Réunie», on est effaré du nombre de fois où l'on s'est entendu répondre, par les Ayrault et autres Auxiette, la célèbre citation : «Réunification ? Ce n'est pas à l'ordre du jour !».

Maintenant que c'est, on ne peut plus, à l'ordre du jour, ils ont dû chercher autre chose pour protéger leurs fauteuils dorés. 1) Après une honteuse intrusion chez Mr Balladur dont il ne faisait pourtant pas partie du fameux «Comité», le premier a réussi en 5 minutes (avec sa copine Aubry) à y faire gommer toute allusion à la Bretagne, ridiculisant tous ceux qui venaient d'y plancher plusieurs semaines. Mais quelle menace a-t-il pu sortir de sa botte ? Donc, premier blâme envers quelqu'un qui représente à l'Assemblée le plus grand parti de gauche que tout le monde pensait «démocratique»... c'est fini, le PS a déjà perdu un paquet de voix, rien que pour ça... en tout cas, celle d'Alan Stivell... et la mienne, et à jamais ! Les Bretons, ça a une sacrée mémoire ! 2) Puis, la technique du sondage-bidon qui ne trompe que les «veaux-tants» chers à feu-Charlig Vras, alias de Gaulle, avec la complicité de ce que nous appelions presque affectueusement, il y a bien longtemps, «notre bon vieux Ouest-France».... ça aussi, c'est fini ! Ce n'est plus «notre canard». A quand un bon journal quotidien breton, sur 5 départements ? 3) Dernière trouvaille : «Bon, d'accord, on la met à l'ordre du jour, votre »Réunification«... mais pensez-vous que ce soit raisonnable de tout chambouler en pleine crise ? Et de »dépecer les Pays de la Loire«, alors qu'ils n'ont même pas fini de se trouver une identité, tellement ils ont de »Diversivie« ?» On a envie de verser une larme, non ?

Dis, papa, c'est quand qu'on va où ? Mais, à la fin, c'est quand que les élus vont enfin se carrer dans la tête qu'ils ne sont rien sans leurs électeurs, et surtout pas leur chef ?


Ghildas durand Touz, Dr
Jeudi 14 novembre 2024
a) d'où viennent tous ces blocages pour communiquer avec APB ce 8/3/09 ? b) Il conviendrait de ressortir tout les «sondages» antérieurs; c) Il faudrait reprendre ces deux étranges sondages pour les besoins du «Daily telegrah», et du «Nouvel observateur», vers 2004 (+ ou - 1 an), publié dans «CARN» : 73 % de oui pour la réintégration ! Si nécessaire, je peux rechercher la source (de Carn). Ouest Torche va se ridiculiser en montrant qu'ils manipulent les sondages pour servir à la manipulation des opinions. On en a là un bon exemple. Exploitons-le. Pour une fois, on les tient : réjouissons-nous de cette immense gaffe ouest-torchienne et organisons la riposte : un contre-sondage avec le même proptocole et les mêmes questions ! . Ghildas durand Touz, Dr.

yves le mestric
Jeudi 14 novembre 2024
Très souvent en discutant avec mes voisins, Ouest-France est appelé Ouest-Menteur. La défiance envers la presse et le pouvoir est énorme en hexagonie. Cependant, la manipulation d'opinion telle qu'elle est faites à quand même une influence.

Herve Leray
Jeudi 14 novembre 2024
Voici la contre attaque qui tue de la part de Ouest-France. OF se place vraiment du coté du manche, des politiques des PDL qui sont contre toute évolution.

Et les Bretons se retrouvent comme des c..., avec une presse de monopole total en Loire-Atlantique (tout leur appartient meme ...le journal presse-océan, meme les hebdos depuis peu comme «l'echo de la presqu'ile, tiens comme c'est bizarre maintenant l'echomet du »pays de loire" partout)

Les Bretons de Loire-Atlantique , toutes proportions gardées car on n'a pas la meme conscience nationale, se retrouvent relegués peu à peu comme les kosovars d'avant l'independance, une masse silencieuse non representées par ses élus, non representés par sa presse, ni par sa télé et ses radios.

Les Bretons n'ont pas su s'organiser de façon autonome et ils recoltent les fruits . un organisme de presse qui se retourne contre eux.

Il y a de quoi en etre triste .

ps : lors d'un sondage bizarre precedent , j'avais demandé a a voir les details du sondage. l'organisme de sondage avait refusé arguant que c'etait dans le contrat signé avec l'organisme de presse : ne pas montrer les details du sondage. Bonjour la transparence.

Il va falloir contre attaquer mais comment ?


iffig cochevelou
Jeudi 14 novembre 2024
Compte tenu du nombre des questions, du peu de sondés par département , à peine 150, je suis peu surpris du résultat : je pense qu'une riposte pourrait venir de nous même, directement par un sondage qui comprendrait une seule question dans les 5 départements : pour ou contre le retour de la Loire Atlantique dans une vraie région Bretagne , puisque l'idée Grand Ouest a été completement éliminé; le collectif pour la réunification pourrait trouver le financement . Le télégramme serait, peut-être , intéressé !

Kevin Laquaine-Jakez
Jeudi 14 novembre 2024
Un petit commentaire général sur les sondages d'opinion : des procédés douteux président à l'élaboration de toutes les enquêtes dont on nous abreuve quotidiennement et qui donnent lieu à des conclusions péremptoires qui viennent s'afficher en une des torchons comme OF, du style «Les bretons veulent ...», même si 40 % d'entre eux y sont opposés. Ce sondage ouest-france n'y déroge pas. En regroupant/divisant les modalités de réponse, on arrive toujours à faire dire ce que l'on veut à un sondage, en l'occurrence que tout le monde est pour le statu quo.

Sur ce sondage plus précisément, on ne peut rien affirmer sur les méthodes d'échantillonnage puisque celles-ci relève apparemment du secret commercial. Mais on sait quand même que la plupart des sondages d'opinion portent souvent sur 1000 environ. C'est peu mais il est vrai qu'au-delà de ce nombre l'élargissement du nombre de sondés augmente considérablement le coût de l'enquête sans en améliorer significativement la fiabilité statistique. Or on constate qu'ici la population des Pays de Loire est représentée par 709 personnes. C'est encore plus faible, mais on a encore rien vu : la Loire-Atlantique est vraisemblablement représentée par quelques 150 personnes (peut-être un peu plus si la taille de ce sous-groupe est proportionnelle à son poids au sein de la région PDL). Quand on sait qu'en deçà de 35 observations/sondés on ne parle même pas de statistique et au vu des constatations précédentes, on est là devant un escroquerie intellectuelle. 150 personnes, ça fait une assemblée régionale, pas un échantillon représentatif...

Il y a beaucoup à dire aussi sur l'élaboration de la question. Les termes du débats sont tout d'abord biaisés puisque tous les médias relayent massivement les propos méprisants des opposants à la réunification, qui affirment qu'«en temps de crise, ma bonne dame, la réunification n'est pas une priorité». Un argument inepte qui justifie tous les immobilismes. Les gens n'ont pas toutes les données du problème, et pour la plupart s'en désintéressent complètement (combien de gens connaissent leur président de région, voire même leur région d'appartenance ?). On a là un biais dans la formulation de la question puisque le problème du redécoupage territorial ne s'impose pas pareillement à tous. C'est précisément la raison pour laquelle il serait intéressant de connaître le nombre de « sans opinion », probablement très élevé ! Le choix laissé aux sondés entre les différents scenarii de redécoupage territorial suppose que chacun d'entre eux y ait déjà réfléchi, ce qui n'est évidemment pas le cas, alors que la quasi-totalité s'est déjà positionné pour ou contre la réunification au moins une fois dans sa vie.

D'où l'importance de poser une question simple, dont les enjeux sont compris par tout le monde puisqu'elle fait référence à un sentiment d'appartenance, une identité et non a un froid calcul technocratique (région grandouest, fusion PDL-BZH) : « Êtes-vous favorables à la réunification de la Bretagne ? » Oui-Non-Sans opinion ! Gageons que si la question est associée à un argumentaire pour et contre les sondés sauront que leur intérêt est dans une Bretagne unifiée. En effet, comme le révélait un sondage TMO-Sofres en 2006, les partisans de la réunification le sont principalement pour des raisons historiques, culturelles et économiques alors que les adversaires invoquent prioritairement leur volonté que rien ne change comme cause de leur refus. En gros il faut préserver le statu quo parce qu'il ne faut rien changer ! Un raisonnement débile qui se mord la queue et qui montre combien l'argumentaire anti-réunification relève du vide intersidéral. La région PDL prospère sur l'ignorance des ses administrés...

Pour finir, ce sondage utilise la méthode des quotas qui n'est qu'un compromis imparfait entre représentativité et coût de l'enquête, en aucun cas elle ne constitue une méthode valide du point de vue statistique. La simple honnêteté intellectuelle empêche donc de titrer : « Pays de la Loire : Touche pas à ma région ! »

Il est temps que ce vieux réac' d'Hutin rejoigne ses ancêtres au lieu de nous pondre des sondages orientés politiquement et faits avec les pieds.


PRIGENT Michel
Jeudi 14 novembre 2024
Vous trouverez dans l'adresse internet ci-dessous les ficelles, bidouilles et astuces pour renverser totalement les résultats d'un sondage d'opinion: 1)- multiplication des options de réponses, au besoin farfelues, pour disperser les votes afin de rendre la réponse «gênante» confuse, réduite à une majorité relative, voire minoritaire: Exemples: a)- «Sondage» du CG de Mr Trillard réalisé en dec 2002, et sorti du chapeau dans OF le jour même de la manif. de juin 2003:(voir doc.tmoregions) - 29% (des hab. de LA) pour la réunification. - 36% pour le «Grand Ouest»: BZH+PdL - 32% pour rester en PdL. - 2%: ne sait pas. b)- «Sondage» OF paru le 7 mars 09: - 27% (des hab de LA) pour la réunif. - 14% pour BZH+PdL.....ils étaient 36% en 2002 ! - 53% pour rester en PdL.....au lieu de 32% en 2002 ! - 6% pour BZH+PdL+Basse Normandie.

On voit qu'à 6 ans de distance, et pour des questions IDENTIQUES (au gadget des 6% près de la dernière option proposée sans doute pour minorer encore le vote pro-réunif.) on a des écarts dépassants 20% !!! pour le Grand Ouest ou rester en PdL. Mais dans les 2 cas, la «commande du client» (sabrer la réunif.) est honorée.

2)- La lecture de la doc «tmorégions» vous montrera que les «sans opinions» (votes blancs) atteignent 30%, voire 37% ! Leur prise en compte chamboule le sondage jusqu'à 20%.

Si les statistiques sont une science exacte, leur utilisation le semble beaucoup moins.

Voir le site

Effectuons, dans la foulée, un petit détour en Normandie. Là aussi, on assiste à une révolution: - en janv. 2000, sondage BVA commandé par OF, 65% (Basse et Haute Normandie) sont pour la réunification. - En Nov. 2008, après discours de Sarkozy devant les Maires de France, sondage (en ligne) de FR3 Normandie: 85,4% pour la réunif. - Le 7 mars 09 (IFOP au «service» de OF): 42% pour la réunif. ! Et plus ils sont jeunes, plus ils sont contre (72% des 18-24 ans !)

C'est quoi, ce B....! Certes, les citoyens sont très mal informés des enjeux de la restructuration territoriale, de leur histoire régionale, (comme de celle de l'Europe d'ailleurs)...Sarko mécontente, la crise est là ...mais quand même ! Les citoyens sont-ils des marionnettes qu'on manipule aussi aisément ? Un sondage d'il y a 2 ans indiquait que seuls 14% de nos compatriotes trouvait de l'intérèt aux reformes institutionnelles, si mal expliquées par ailleurs. La dizaine d'élus de l'Ouest interviewvés sur OF dimanche, et à 95% contre la réforme avaient semble-t'il raison de se réjouir, devant la passivité des citoyens, ils restent maître du jeu.


Marcel Texier
Jeudi 14 novembre 2024
Winston Churchill disait: «Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même manipulées». La même chose vaut pour les sondages, surtout quand ils sont manipulés par Ouest-France !

PRIGENT Michel
Jeudi 14 novembre 2024
Je n'ai pas été assez malin pour aller jusqu'au bout de ma «démonstration» précédente. Des «vétérans expérimentés» de la question bretonne, Jean Cévaer et Michel François, l'ont fait avant moi.

Mais c'est bien sur ! Comme le confirme dans OF du 10 mars, J.Fourquet de l'IFOP:«...je précise que l'ensemble de l'échantillon s'est prononcé sur les 4 scénarios proposés.»

Ce qui revient à dire qu'on a «sommé» tous les hésitants «sans opinion» a faire un choix, celui-ci allant forcément vers le statu-quo dont le pourcentage se trouve majoré de 20 à 30% !!! pour la plus grande satisfaction de OF et des élus !!!


Renée Mazé
Jeudi 14 novembre 2024
P.S. pour Yves Le Mestric («Ouest Menteur» lundi 9 mars) et Ghildas Durand Touz, («Ouest Torche» lundi 9 mars aussi) :

En Finistère où j'ai habité, on entendait souvent «Ouest Kaoc'h» !

Le dictionnaire breton-français de Francis Favereau est en ligne sur ABP...


Jean Pierre Le Floc'h
Jeudi 14 novembre 2024
Bonjour, Le sondage publié par Ouest France la semaine dernière me pose toujours quelques questions quant à l'interprétation des résultats : Les nombre des « sans opinion » est de 0% ce qui constitue un résultat inédit et une anomalie statistique. Sur le forum de OF dédié à cette question, Jérôme Fourquet, du département opinion et stratégies de l'Ifop ne clarifie pas la situation en affirmant : « Sur le nombre de personnes qui ne se prononcent pas, je précise que l'ensemble de l'échantillon s'est prononcé sur les quatre scénarios proposés. » La méthode par laquelle il a été obtenu que chacune des 1706 personnes interrogées se trouvent avoir un avis sur chacune des questions posées reste un mystère. Le même Jérôme Fourquet nous dit que la taille de l'échantillon était de 300 personnes pour la Loire Atlantique. La question qui se pose alors est de savoir si ce sont ces 300 personnes qui ont été interrogées sur le retour de la LA à la Bretagne, auquel cas l'échantillon n'est pas statistiquement fiable, ou si l'ensemble des 1706 personnes interrogées sur le grand ouest s'est prononcé, auquel cas la population consultée ne recouvre pas le même réalité géographique que la question a laquelle ils ont répondu.

Les mêmes problèmes se posent pour l'ensemble des questions et des échantillons de ce sondage, dont l'exploitation au sens technique du terme me semble pour le moins originale. J'ai laissé sur le site d'OF, une demande de publication de la totalité des résultats de ce sondage. Il n'est pas inutile, je pense, que les citoyens se fassent une opinion a partir d'éléments publiques et fiables.


Fabien Régnier
Jeudi 14 novembre 2024
«Les bretons sauront s'en souvenir»... Voilà une conclusion bien pitoyable pour un article qui l'est tout autant. La réunification, je pense que la plupart des bretons s'en foutent, tout simplement...

Je suis partisan de la réunification et sympathisant des luttes pour sauvegarder la culture bretonne, mais je suis toujours déçu et attristé de voir comment les militants, partisans des causes bretonnes se renferment sur eux-mêmes et vivent bien trop éloignés des préoccupations de leurs contemporains.

Le sondage de Ouest-France vous renvoie simplement cette triste vérité à la face. Non, la réunification ne fait pas l'unanimité en Bretagne, et encore, un bons paquets de personnes s'en contrefichent.

Ouvrez les yeux, bon sang, et sortez de votre microcosme militant. Nos rues, nos écoles, nos centres commerciaux, nos entreprise sont remplis de personnes qui ne parlent pas breton, qui ne savent même pas que la Loire-Atlantique a été bretonne et qui sont loin d'être sensible à cette cause.

Alors par pitié, au lieu de dépenser votre énergie à lutter inutilement contre vos détracteurs et contre «l'état francais», gardez là plutôt pour sensibiliser et éduquer les gens de manière positive, et pas en jouant les pleureuses...


PRIGENT Michel
Jeudi 14 novembre 2024
Notre cher Fabien fait partie de ce ces «faux-amis» voire détracteurs intégristes de la réunification qui, faute d'arguments sérieux et étayés pour combattre ce projet, nous sert le couplet plein de commisération du genre: «C'est un combat d'arrière garde...ringard...anachronique...il ya bien plus important à faire...repli identitaire dans le réduit breton...ce n'est pas le moment etc...etc...»

Il y a déjà quelques années, j'avais écrit à Nantes-forum de OF (sans suite) pour lui faire remarquer la pauvreté des arguments des «anti-bretons» se cachant 9 fois sur 10 derrière l'anonymat, -«Lucas, un lecteur de Nantes», «Yannick, lecteur breton»-

Les «conseils» de Fabien sont de la même veine et on les retrouve invariablement derrière les commentaires des élus, surtout PS en ce momment...Serait-il «mandaté» par C.Clergeau ?

La réunification ? «...La plupart des bretons s'en foutent...un bon paquet de personnes s'en contrefichent.»

Et la rangaine de «...personnes qui ne parlent pas breton...», rassurez-vous (!) il ne restent plus que 178 000 locuteurs bretons grâce aux «bons soins» de notre république éradicatrice des minorités nationales. Tiens ! un scoop ! Même au Moyen Age, peu de bretons parlaient breton à Nantes et à ...Rennes, normal, la Bretagne était déjà une nation plurielle, multilingue et tolérante, vertus que ne connait guère notre république assimilatrice.

Quant au «microcosme militant» de «partisans refermés sur eux-mêmes», je vous invite à les rencontrer ce dimanche 15 mars, de 15h30 à 17h à: Salle du Temps Libre -Parc de la Gournerie- 44800 St Herblain.

Vous nous y expliquerez la «vanité» de notre cause et nous informerez sur les «...préoccupations de leurs contemporains.»

Je vous conseille de bien affuter votre discours, car vous aurez affaire à un auditoire qui ne sera pas composé de «gamins», mais au contraire de gens extrèmement compétents, très diplomés et rodés à tous les sujets y compris «...des préoccupations de leurs contemporains.»


Fabien Régnier
Jeudi 14 novembre 2024
Cher Mr Prigent, je crois que vous n'avez pas compris le sens de mon message.

Je suis un fervent partisan de la réunification de la bretagne historique, en espérant que celle-ci se fasse le plus rapidement possible.

J'ai moi-même été attristé par le sondage publié par Ouest-France. Même si pour moi, les résultats n'ont rien d'étonnant : beaucoup de gens sont totalement insensibles à la sauvegarde de la culture bretonne, a l'idée de réunification. Je ne l'avance pas comme argument, non, je le déplore.

Je ne doute pas une seconde de la compétence et des connaissances des militants bretons sur le sujet. J'y trouve souvent des arguments qui me confortent dans mes opinions personnelles. Mais la démocratie et l'opinion publique ne s'arrête pas au milieu militant.

Ce que je critique, c'est cet article qui voudrait nous faire croire que Ouest-France pourrait contrecarrer le projet de réunification à lui seul. Et la manière acharnée dont le journaliste démonte ce sondage.

Selon lui, a combien aurait du monter les chiffres des «partisans» de la réunification pour que l'article soit «valable» ?

Bref, pour résumer simplement, mon avis est que ces chiffres ne sont malheuresement pas loin de la vérité, il faut l'admettre et se mettre au boulot pour faire évoluer les mentalités. Ce sera le seul moyen de changer ces chiffres.


Yves Le Coadic
Jeudi 14 novembre 2024
Dans une France européenne respectueuse de ses peuples, une nouvelle Bretagne est à construire. De façon démocratique, nous devrions demander à ce que soit organisé un référendum sur cette question dans les quatre départements de l'actuel espace territorial, appelé « Bretagne » par les promoteurs de la régionalisation de la France au siècle dernier et dans le département concerné, la Loire-Atlantique.

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