La presse est venue en nombre ce 10 février dans ce coin du 7e arrondissement de Paris pour le lancement de l'appel pour la Bretagne tout entière. À la table du grand cuisinier Jacques Le Divellec, la Bretagne de l'économie et de la culture a revendiqué avec force et conviction le retour de la Loire-Atlantique dans le giron breton. Une initiative née des efforts conjugués de Bretagne Prospective, du Conseil culturel de Bretagne, de Bretagne Réunie, de l'Institut de Locarn et de Produit en Bretagne. Cet appel signé par 100 personnalités de premier plan a été transmis à Édouard Balladur, grand architecte de la réforme territoriale. Les tout premiers échos de la rencontre.
Le père de TV Breizh Patrick Le Lay, la romancière Irène Frain, Denis Seznec, le patron du Routard Philippe Gloaguen, Noël Couédel du Festival Interceltique et l'éditorialiste Jean Bothorel étaient aux premières loges de cette rencontre qui avait déplacé les journalistes des rédactions parisiennes : des télés (TF1, France 3, Newzy, ...) aux radios (RTL, France Inter, ...), du Figaro aux grands hebdomadaires (L'Express, Le Nouvel Observateur, Marianne, ...) et même l'AFP. Représentée par Le Télégramme, Ouest France, armor, Bretons et Radio Pays, la presse bretonne n'était pas en reste. Le sujet semble avoir intéressé les médias au vu des premiers articles et reportages sortis l'après-midi même.
Dans son restaurant étoilé qui donne sur l'esplanades des Invalides, Jacques Le Divellec avait mis les petits plats dans les grands pour ce déjeuner gourmand à base d'huîtres Prat ar Coum et de produits de la mer arrosés de cidre. Mais, l'essentiel n'était pas là.
Union sacrée autour de la Bretagne réunie
Union sacrée de rigueur pour les élus de couleurs politiques variées présents chez Le Divellec : le président de région Jean-Yves Le Drian (PS), les parlementaires Marc Le Fur, Jacques Le Guen et Dominique de Legge (UMP), le député de Nantes François de Rugy (Les Verts), Mona Bras (UDB), Alix de la Bretesche (Nouveau Centre) et Fabrice Loher (MoDem) figuraient également au nombre des convives attentifs au message porté par des représentants de la société civile bretonne.
Tour à tour, l'entrepreneur Christian Guillemot (UbiSoft), le géographe Jean Ollivro, Patrick Malrieu et Jean-Yves Bourriau, président de Bretagne Réunie, ont défendu le principe des départements bretons unis comme les cinq doigts de la main. Animé par Ronan Le Flécher, ce rendez-vous a donné l'occasion aux personnalités bretonnes de témoigner sur cette question qui leur est chère. Un coup de projecteur efficace au moment où le comité Balladur planche sur le rapport sur les collectivités territoriales remis à Nicolas Sarkozy au plus tard début mars.
Les premières impressions de Christian Guillemot, porte-parole du monde économique breton : à visionner sur ABP-TV (voir le site)
■...pourquoi ne fut-il pas lancé depuis la Bretagne : Nantes par exemple ?????? !!!!!!!!!
Le système médiatique est fait de telle sorte que pour exister vous devez créer l'événement à Paris au plus près des médias.
Mais, peut-être un jour y aura-t-il aussi un appel de Nantes ?
IL Y A CINQ SIECLES QUE NOUS ATTENDIONS CELA ! Cinq siècles, n'est-ce pas beaucoup trop ! Fallait-il attendre l'année 2008 pour se décider enfin, après tant de dizaines d'années de militantisme, le ou des Bretons ont été poursuivis, emprisonnés, persécutés ?
En effet, il est absurde d'énoncer : «Nantes va-t-elle devenir bretonne ?» Comme si la question était même posée ! La ville de Nantes EST bretonne, comme toutes les villes du département de «Loire Inférieure», ainsi que fut baptisé notre superbe Comté de Nantes par le« Pays des droits de l'homme».
Confidence: il n'y a jamais eu de traité «de réunion» entre la France et la Bretagne. A Vannes, en 1532, le roi de France vint avec 12000 hommes de sa Cour, autant de chevaux, plusieurs milliers de soldats. Les députés bretons étaient TERRORISES. La séance des Etats fut présidée par un chef militaire français (de Montejean), qui vint tout armé et botté, et qui descendit de sa tribune pour flanquer une «trempe» à deux bretons récalcitrants; les principaux du Duché avaient été «travaillés» par la chancellerie française; certains acceptèrent d'être achetés (pouvaient-ils faire autrement d'ailleurs ?).
Dès lors, la Bretagne, en droit international, EST ET RESTE UN ETAT SOUVERAIN.
On ne regrette pas que les choses «bougent» enfin! Mais est-ce au restaurant Le Divellec que cela doit se faire ? Allons, mesdames et messieurs! Courage! Nous finiront par être fiers de vous !
Dr MELENNEC, historien, docteur en droit. Copie et amplification de ce message sur LE BLOG DE LOUIS MELENNEC.
Qu'ont-ils obtenus, à ce jour, tous ces héros en plume et en déclarations sympathiques autour de bouteilles de champagne chez le Divellec ???
RIEN, RIEN, RIEN.