Tags ou coaltar : à Nantes ou ailleurs en Bretagne, ce n'est pas nouveau

Communiqué de presse publié le 29/01/09 13:06 dans Justice et injustices par Angèle Jacq pour Angèle Jacq
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Le 29 décembre dernier, 6 jeunes Nantais du collectif de jeunes 44=Breizh ont été interpellés par la police suite à des jets de peinture sur les bâtiments de la région. La Région a déposé plainte et ils doivent être convoqués devant le tribunal pour dégradation.

Tels sont les faits : mais ce n'est pas nouveau !

Car cela fait maintenant au moins cinquante ans que les tags ou le coaltar essaient de pallier le droit démocratique en Bretagne ! Afin par exemple, d'obtenir une signalétique bilingue. Mais là en l'occurrence, par cette action dérisoire, ils voulaient protester contre une inadmissible division du territoire historique, contraire au droit des peuples à en disposer. Face à la frustration de voir perdurer cette cassure et à une assimilation forcée à coups de publicité coûteuse et mensongère, ces quelques graffitis disent plutôt le malaise devant un manque de respect de la demande collective sur ces sujets.

Cela fait cinquante ans que ça dure ! À l'époque l'Europe balbutiait et la France rétrograde réprimait. Cinquante ans ont passé et toujours la France rétrograde réprime plutôt que d'aller vers la démocratie et l'écoute de ses peuples !

Le retrait de plainte de Jacques Auxiette serait une meilleure réponse, néanmoins minimale, à une situation récurrente et qui perdure depuis trop longtemps.


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