L'Union Démocratique Bretonne appelle à la manifestation unitaire de jeudi 29 janvier et dénonce l'exploitation politique de la crise par Nicolas Sarkozy

L'Union Démocratique Bretonne invite ses adhérents et sympathisants à participer massivement au rassemblement unitaire à l'appel des syndicats, jeudi 29 janvier.

Pour l'UDB, ce ne sont pas les raisons de manifester qui manquent, n'en déplaise à l'UMP et à M. Raffarin pour qui ce mouvement ne sera qu'une « poussée de fièvre », « sans revendication clairement identifiée ». Chômage, précarité, choix politiques incohérents au regard de la crise économique et des objectifs affichés, destruction du service public et de l'économie de proximité, négation de la séparation des pouvoirs par l'exécutif, nomination par le président du P.-d. g. de la télévision publique… autant de motifs pour déclencher un véritable mouvement social attaché aux principes de solidarité et de démocratie.

Nicolas Sarkozy prétend réformer le capitalisme, d'une part en soutenant le système bancaire sans contre partie, d'autre part en rognant les acquis sociaux. Comment compte-t-il s'y prendre ? En supprimant toujours plus de postes dans l'Éducation Nationale. En privant des milliers de citoyens des services publics de proximité, à commencer par les hôpitaux ou les bureaux de poste. Si le « système Sarkozy » n'est pas le capitalisme sauvage, cela y ressemble à s'y méprendre ! Le président de la République manipule l'opinion, en imputant à « la crise » des résultats qui sont tout autant le fruit de sa propre politique.

Jeudi, l'UDB manifestera pour :
— l'amélioration des conditions de travail ;
— des moyens d'études décents pour les lycéens et étudiants ;
— la défense du pouvoir d'achat ;
— la défense des libertés publiques.

L'UDB refuse que la crise soit utilisée par M. Sarkozy pour faire passer des lois rétrogrades. La manifestation du 29 janvier doit donc être suivie afin de faire reculer le gouvernement et son cortège de décisions anti-sociales.

Pour l'Union démocratique bretonne, La porte-parole Mona Bras