Le groupe UDF-Modem du Conseil régional de Bretagne va déposer une motion en faveur de la réunifi
Communiqué de presse publié le 13/12/08 7:06 dans Politique par Jacques Chotard pour Jacques Chotard
Les élus MoDem au Conseil régional de Bretagne. Mmes Anne Marie Crolais ; Marie Françoise Droniou ; Isabelle Le Bal. MM. Louis Caradec ; Bruno Joncour ; Fabrice Loher ; Bernard Marbœuf. Photos du site de la Région Bretagne.
Le Groupe UDF-Modem du Conseil régional de Bretagne présentera à l'exécutif du Conseil Régional, pour vote, lors de la prochaine session des 18 et 19 décembre, la motion suivante en faveur de la réunification de la Bretagne :
— Le Conseil régional de Bretagne se réjouit de la perspective d'évolution institutionnelle proposée par le président de la République lors du congrès des Maires, au sujet de la redéfinition du périmètre territorial des régions et du possible retour de Nantes et de son département la Loire-Atlantique en Bretagne.
— Fidèle à son engagement plusieurs fois manifesté, le Conseil régional de Bretagne demande au président de la République d'organiser, dans le prolongement de la réforme territoriale, un référendum au cours de l'année 2009, afin de permettre aux habitants de Loire-Atlantique d'exprimer leur désir de rejoindre leur région d'origine, et, à la région Bretagne ainsi redessinée, d'acquérir son potentiel de développement de grande région d'Europe.
Jacques Chotard
Collaborateur du Groupe UDF-Modem du Conseil régional de Bretagne
02 23 21 36 61
Membres du groupe :
Bruno Joncour, maire de Saint-Brieuc ;
Bernard Marboeuf, maire de Lécousse ;
Anne-Marie Crolais ;
Marie-Françoise Droniou ;
Isabelle Le Bal, conseillère municipale de Quimper ;
Fabrice Loher, conseiller municipal de Lorient ;
Louis Caradec.
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Vos commentaires :
PRIGENT Michel
Jeudi 14 novembre 2024
Ah, enfin, il était temps que le MoDem s'exprime sur des problèmes qui justement le démarquait (un peu) de ses «concurrents» des autres partis: la décentralisation, la régionalisation, les langues régionales, l'Europe. Il faut bien reconnaître que depuis les élections de 2007, sa «différence» n'était pas tellement perceptible sur ces questions. Il est vrai que même Bayrou, contraint de suivre l'ambiance «franchouillarde» voire nationaliste des élections présidentielles de 2007 avait «du» répondre à des journalistes le titillant à Lyon sur son «régionalisme»: «Vous voulez me couper la tête !». C'est sur ces 2 points forts, l'Europe et la décentralisation que le MoDem doit afficher sa différence, sinon il ne restera qu'un «parti du Centre» comme bien d'autres. L'UMP et le PS (surtout) sont tellement divisés sur ces questions que leur «message électoral» dans les élections à venir restera inaudible et contradictoire. Ce qui pourrait constituer, plus tard, en 2012, un argument présentant Bayrou comme «Un Président pour la France», ce qui nous changera des «Présidents (de facto) pour l'Ile de France».
