10 décembre : soixantième anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme

Communiqué de presse publié le 9/12/08 4:05 dans Justice et injustices par Angèle Jacq pour Angèle Jacq
https://abp.bzh/thumbs/13/13253/13301_1.jpg

Au lendemain de la seconde guerre mondiale une volonté internationale de ne plus vivre une autre tragédie de cette dimension amena à mettre le poids sur les droits de l'homme.

C'est dans ce contexte que fut adoptée la Déclaration universelle des droits de l'Homme par l'UNESCO. Dès l'article premier, elle met l'accent sur le respect de la diversité culturelle. Elle l'énonce comme « un impératif éthique, inséparable de la dignité de la personne humaine. Elle implique l'engagement de respecter les droits de l'homme et les libertés fondamentales, en particulier les droits des personnes appartenant à des minorités et ceux des peuples autochtones ».

Et de poursuivre : « la culture prend des formes diverses à travers le temps et l'espace. Cette diversité s'incarne dans l'originalité et la pluralité des identités qui caractérisent les groupes et les sociétés composant l'humanité (…) l'épanouissement d'une diversité créatrice exige la pleine réalisation des droits culturels, tels qu'ils sont définis à l'article 27 de la Déclaration des droits de l'homme et aux articles 13 (droit à l'éducation) et 15 (droit de participer à la vie culturelle) du Pacte international relatif aux droits économiques sociaux et culturels. Toute personne doit ainsi pouvoir s'exprimer, créer et diffuser ses œuvres dans la langue de son choix et en particulier dans sa langue maternelle ; toute personne a le droit à une éducation et une formation de qualité qui respectent pleinement son identité culturelle ; toute personne doit pouvoir participer à la vie culturelle de son choix et exercer ses propres pratiques culturelles, dans les limites qu'impose le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. »

Où en est la France qui préside en ce moment l'Europe ? Elle continue de donner des leçons mais n'applique pas chez elle ce qu'elle exige des autres. Il ne lui suffit pas de reconnaître le droit des Inuits et des Tibétains, pour être en règle avec les droits de l'homme. Elle doit aussi reconnaître ses peuples de territoires - ce qui est tout de même le moins - et ses peuples issues de l'émigration. Aussi en cet anniversaire emblématique, le Collectif Breton Démocratie Droits de l'Homme demande la ratification par ce membre fondateur de l'Europe de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.


Pour le Collectif Breton Démocratie Droits de l'Homme Galv Karaes, la présidente Angèle Jacq.

(voir le site) de l'ONU.


Vos commentaires :

Anti-spam : Combien font 3 multiplié par 5 ?