La réunification doit être effective d'ici 2010

Communiqué de presse publié le 6/12/08 5:16 dans La réunification par pour
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« La réduction du nombre des régions par fusion… » (Intervention du Président de la République le 27 novembre 2008 devant le Congrès des maires de France).

Bretagne Réunie souligne que sa proposition de réduire de 6 à 4 les régions du nord-ouest de la France va tout à fait dans le sens des propos de Nicolas Sarkozy. Elle consiste à fusionner les deux régions normandes, à réunifier la Bretagne par le retour de la Loire-Atlantique et à intégrer les autres départements des Pays de la Loire soit dans la région Centre, soit en Poitou-Charentes. Bretagne Réunie s'est toujours opposée à une fusion des régions Bretagne et Pays de la Loire qui serait une construction aussi technocratique que la région des Pays de la Loire, alors que la volonté des populations doit être respectée : le processus doit être démocratique pour éviter tout rejet massif, toute intégration forcée.

Avec la réunification de la Normandie, le choix démocratique des habitants est respecté : les sondages ont montré que les deux-tiers des Normands souhaitent la réunification. Avec la réunification de la Bretagne le choix démocratique des habitants est respecté : les nombreux sondages ont montré que plus des deux tiers des habitants des habitants de la Région Bretagne et de la Loire-Atlantique souhaitent la réunification. Cette volonté des habitants est aussi relayée par les élus du Conseil Régional de Bretagne et du département de Loire-Atlantique qui ont voté à la quasi unanimité des vœux en faveur de la réunification de la Bretagne. Maintenant il reste à connaître ce que souhaitent les habitants des autres départements des Pays de la Loire : on ignore leur préférence s'il leur faut choisir entre s'associer à la Bretagne ou rejoindre le Centre ou le Poitou-Charentes.

Avant de leur poser cette question, il est nécessaire de les informer : – la région Bretagne est réticente à une fusion de son territoire dans un grand Nord Ouest qui est difficilement identifiable et qui porte le risque de la dilution de l'identité bretonne et la disparition de son nom « Bretagne ». Si des départements souhaitaient rejoindre la Bretagne réunifiée, ils se retrouveraient marginalisés dans un ensemble breton plus fort et plus cohérent.

L'intégration du Maine-et-Loire, de la Mayenne et de la Sarthe se fera plus naturellement dans la région Centre qui réunit déjà trois territoires historiques (Orléanais, Berry et Touraine) et pourrait accueillir le Maine et l'Anjou. pour devenir une grande région de 4,1 millions d'habitants. D'après les déclarations de ses responsables, la Sarthe est déjà partante. En intégrant la région Poitou-Charentes, la Vendée retrouve son territoire historique tout en maintenant ses liens avec Nantes. Ces départements doivent pouvoir choisir leur région d'appartenance, au besoin par référendum qui ne s'impose pas ni en Normandie, ni en Bretagne, où les partisans de la réunification sont suffisamment majoritaires.

Bretagne Réunie se félicite du débat engagé pour la réunification administrative de la Bretagne et souhaite s'impliquer avec la population et les élus pour que la réunification administrative devienne effective d'ici les élections régionales de 2010.

Le président de Bretagne Réunie Jean-Yves Bourriau

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Note ABP : Interviennent successivement sur cette video Jean-Yves Bourriau président de Bretagne Réunie, Paul Loret, secrétaire du Comité local de Nantes, Pêr-Yves Le Rhun, vice-président de Bretagne Réunie et Jean-François Le Bihan, membre de la commission permanente de Bretagne Réunie, venu de Nantes.


Vos commentaires :
Cécilia Rochefort
Dimanche 22 décembre 2024
Pour ce qui est du Poitou-Charentes, Messieurs Raffarin et Bussereau ont déjà soumis l'idée d'une fusion avec l'Aquitaine par une lettre adressée ce jeudi à Nicolas Sarkozy. Lire Voir le site Avec un commentaire d'un breton !

Jean Cévaër
Dimanche 22 décembre 2024
Le redécoupage de l'Ouest proposé par P.Y.Le Rhun et ses collaborateurs, dont je m'honore d'avoir été, dans «Bretagne et Grand Ouest» en 1988 et que j'ai défendu quand j'ai été élu président du CUAB en mai 1989,comme tous mes successeurs d'ailleurs est frappé au coin du bon sens. Mais, hélas!le bon sens c'est ce qui souvent manque le plus àlaclassedirigeante de ce pays,comme tant de désastres nous l'ont montré jadis et nous le montrent encore aujourd'hui Nous pouvons parier que,au lieu de cette solution de bon sens il nous sera propsoé d'approuver une fusion pdL-B4. Donc,dès aujourd'hui, oubliant l'histoire et la culture qui seront balayées d'un revers de main par les puissants,réunissons les arguments touchant,à l'aménagement du territoire,à la bonne gestion administratve et à l'économie,qui eux ne pourront être rejetés sans débats en période de crise économico-financière et de faillite de l'état. Deux obstacles, convaincre les Mayennais d'intégrer le Centre alors qu'ils sont attirés par Rennes et les vendéens d'intéger Poitou-Charentes réuni à l'Aqutaine, sachant que pour les habitants du Bocage la grande ville est évidemment Nantes. Si nous nions les réalités nous allons droit au désatre.

Michel Treguer
Dimanche 22 décembre 2024
Impossible de savoir à ce jour si les brèves paroles de Nicolas Sarkozy à propos de Nantes et de la Bretagne déboucheront réellement sur un nouveau découpage territorial. Il y a peu, l'UDB sonnait au contraire le tocsin en annonçant la mort des régions. Mais notre espoir d'une réunification est tel qu'il faut nous préparer à ce possible tremblement de terre pour ne pas nous laisser surprendre par des propositions peut-être un peu différentes de nos rêves. Il me paraît important de fuir tout dogmatisme, de ne pas nous enfermer dans des schémas préconçus, dans une politique du « tout ou rien », bref, de garder l'esprit ouvert. Le premier but, c'est bien sûr de ramener Nantes et la Loire-Atlantique en Bretagne. Mais pour autant est-il de reconstituer la Bretagne historique sans admettre la moindre déviation de cette ligne ? Il est vrai que les spécificités et les forces de la Bretagne risqueraient de se diluer dans un « Grand Ouest » sans homogénéité culturelle. Au demeurant, je crois que les Sarthois (Le Mans) ont de leur côté fait savoir qu'ils préféreraient être rattachés à la région Centre. Il me paraît raisonnable de considérer que le Maine-et-Loire et Angers ont davantage vocation à être associés à Tours qu'à Nantes. Mais que se passerait-il si les Mayennais (Laval) deman¬daient par un vote majoritaire à être rattachés à la Bretagne ? A mon avis, il conviendrait de les accueillir et d'agrandir ainsi « les marches » de notre vieux pays rénové. Il ne m'étonnerait pas qu'il existe des arguments historiques pour soutenir cette thèse. Même question à propos de la Vendée, étant bien entendu que la première condition à son éventuel rattachement serait un vote majoritaire des Vendéens, hypothèse qui est loin d'être acquise. Si le rattachement de la Mayenne se révélait une mauvaise idée une fois effectué, il serait toujours possible de le défaire plus tard. Mais il serait catastrophique d'en fait une objection rédhibitoire, de renoncer à Nantes pour ne pas avoir Laval dans le même panier. Plus généralement, j'espère qu'on ne verra pas des militants bretons s'opposer à la réunification au prétexte qu'elle serait proposée par Sarkozy : ce que laisse vaguement redouter le communiqué d'Emgann, et ce que fait craindre plus encore l'attitude passée des élus socialistes (sauf Jack Lang) qui ont voté contre l'inscription des langues régionales dans la Constitution, pour ne pas approuver simpultanément d'autres modifications qui leur déplaisaient. La mention des langues régionales était pourtant loin d'être dérisoire : elle corrigeait un ukase des apôtres de la Terreur de 1793. Et, sans doute, cette occasion ne se serait-elle pas représentée de si tôt si elle avait été manquée. « L'Histoire ne repasse pas les plats. » L'appartenance reconnue des langues régionales au « patrimoine de la Nation » retiendra peut-être le Conseil constitutionnel de repousser trop facilement une loi éventuelle définissant leur statut. Bref, d'abord Nantes et la Loire-Atlantique coûte que coûte ! Que « le reste », s'il y en a un, n'y fasse pas obstacle.

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