Animés par Lionel Buannic, Patrick Bazin, Ricardo Basualdo, Jean-Michel Lucas et Jean-Claude Pompougnac, et environ deux cents participants, les États généraux de la Culture de Quimper se sont tenus hier samedi au théâtre de Cornouaille.
Les Cornouaillais étaient invités à échanger sur les concepts de pôles culturels, de démocratie et de diversité de la culture et de politique culturelle. Dans sa conclusion (voir le site) le maire de Quimper a refusé l'affirmation de Patrick Le Lay selon laquelle le cerveau humain ne serait devenu qu'un espace à peupler par les médias de messages marchands (ou politiques, on le devine). Il a aussi refusé, mais sans le nommer, celle du prix Nobel Jean-Marie Le Clézio, qui, dans une interview dans le magazine Bretons, critique le caractère «bourgeois et arrogant» de la ville. Il a par contre dénoncé le magazine Le Point qui titre «Quimper, la ville endormie» qui aurait censuré une partie de son interview où il parlait du «Quimper des travailleurs».
Bernard Poignant a tenu à rappeler que Quimper était aussi une ville qui travaille. Les chiffres sont effectivement là puisque le pays de Cornouaille avec 15.500 entreprises, et 115.000 salariés, est la première base de taxe professionnelle du Finistère (340 millions d'euros en 2007).
Philippe Argouarch
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