Le président basque Ibarretxe à Saint-Malo : des leçons d'autonomie aux élus bretons

Communiqué de presse publié le 22/11/08 2:01 dans Politique par Gérard Olliéric pour Gérard Olliéric
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J.J. Ibarretxe Président du Gouvernement basque.
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Le Parlement basque à Vitoria-Gasteiz.

Ce samedi 22 novembre, au Palais du Grand Large à Saint-Malo, ont lieu les « Assises régionales des territoires 2008 » organisées par le Conseil régional de la Bretagne administrative et rassemblant des élus et responsables de ces 4 départements bretons. La Loire-Atlantique sera malheureusement une nouvelle fois absente.

Le Parti Breton note avec intérêt, l'intervention prévue du Président du Gouvernement basque, Juan José Ibarrexte, sur le thème des « principaux axes de la politique économique et sociale d'Euskadi ».

Le Parti Breton entretient des relations privilégiées avec le Parti Nationaliste Basque dont M. Ibarretxe est le leader ; à plusieurs reprises, des responsables du Parti Breton ont été reçus par M. Ibarretxe et la direction du PNV.

Le Parti Breton se réjouit de cette intervention qui permettra aux élus bretons de comprendre les bienfaits de l'autonomie institutionnelle et fiscale.

Pour enrichir leur réflexion, le Parti Breton va leur distribuer un petit document comparant le Pays Basque et la Bretagne (voir ci-joint) ; les participants pourront ainsi constater que la Bretagne est loin derrière le Pays basque, « larguée » pourrait-on dire, dans quasiment tous les domaines : économie, culture, audiovisuel, langue, etc….

A savoir si les responsables politiques et économiques présents seront capables alors d'en conclure à l'urgente nécessité de la création d'institutions bretonnes autonomes ? Au minimum, les plus timides d'entre-eux pourront sans doute rougir d'envie – ou de honte – en voyant les réelles capacités d'actions du Pays Basque.


Pour le Parti Breton,

Sébastien Girard
Conseiller municipal de Saint-Jacques de la Lande
Secrétaire de la fédération d'Ille-et-Vilaine du Parti Breton

Émile Granville,
Adjoint au Maire de Redon
Membre du Bureau national du Parti Breton


Vos commentaires :
Hervé Landrain
Vendredi 27 décembre 2024
Si ça ouvrait les yeux à M. Le Drian , ça serait déjà ça ! mais ne nous faisons aucune illusion , M. Le Drian et ses amis (et les autres) sont englués dans le système français et incapables de s'en extraire ....

Daniel Le Hir
Vendredi 27 décembre 2024
Dans le discours certains élus se plaisent à rêver à une Bretagne plus autonome mais dans les faits les mêmes ne font rien pour que celà arrive. JY Le Drian en est l'exemple même , il aimerait bien mais il peut point , la faute à l'état, la faute à la droite, la faute à la gauche , etc.... donc on se limite à une Breizh Touch deci delà et les questions fondamentales , réunification, enseignement, audiovisuel, institutions passent à la trappe ....

michel jan
Vendredi 27 décembre 2024
...d'où la nécessité de l'Unité politique Bretonne sans les partis français ! Régionales de 2010 : dans moins de deux ans !!!!

PRIGENT Michel
Vendredi 27 décembre 2024
Eh oui, j'ai lu quelque part que le PIB/habitant du Pays Basque était le 4è des régions européennes. Longtemps, je me suis demandé pourquoi la gauche très majoritaire dans les institutions locales ne prenait pas en main l'étendard de la décentralisation: élargissement des compétences des régions notamment en matière de médias, d'enseignement des langues locales, de culture, d'aménagement du territoire, d'économie... Sans projet, ni propositions concrètes au niveau national, c'était là au moins un thème susceptible de faire au moins diversion. La campagne présidentielle de Ségolène Royal m'a donné la réponse. On se souvient de son site «Désir d»Avenir« (couleur bleue) ouvert en 2006, J.Auxiette y était chargé des réformes territoriales et en particulier des régions: Auxiette ! Déjà une »erreur« que je signalais au modérateur auprès duquel je du me fâcher pour qu'il publie mes commentaires. Quelle fougue dans le »programme« d»Auxiette: «les régions devaient se pourvoir d'un gouvernement, avec de véritables ministres...etc». Puis vinrent les ralliements de Chevènement, du PRG...obtenus à la suite de marchandage (non candidature contre SR -Jospin s'en souvient-, quota de députés éligibles...). Devant le consensus des militants, les «éléphants» du PS, à contrecœur, ont «ratifiés» la candidature de SR. Le site officiel de campagne est devenu jaune au sens propre comme au figuré et la question des réformes locales était réduite à sa plus simple expression (possibilité de référendum communal si je m'en souviens). Forcément, c'était le prix à payer pour rallier la vieille gauche très jacobine, plutôt anti-européenne, conservatrice et ayant très bien assimilé les avantages de la Vè République. Bref, celle-là même qui vient de «battre» (?) S.Royal. Autant dire qu'«à gauche, rien de nouveau.» De toute façon, paralysés par leurs divisions, les socialistes sont réduits à l'impuissance.

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