Créé en 1974 sous le nom de «Grand Prix de la Science-Fiction Française», ce prix est devenu en 1992 le «Grand Prix de l'imaginaire», en s'ouvrant aussi, à côté de la science fiction, aux domaines du fantastique, de l'horreur et de l'insolite. Il est désormais décerné pendant les Utopiales, le festival international de science-fiction dont la neuvième édition vient de se dérouler à Nantes, à la Cité des Congrès du 29 octobre au 2 novembre. Ce festival couvre tous les champs de la science-fiction, de la littérature (l'invité d'honneur était cette fois William Gibson) aux arts plastiques, en passant par la BD, le spectacle vivant, les jeux de plateau et, bien entendu, le cinéma.
Décerné par Joëlle Wintrebert, ce Grand Prix vient d'être remis à Georges-Olivier Châteaureynaud pour «L'autre rive» (Grasset, 2007, 646 pages).
Dans un univers parallèle, face aux rives du Styx, à Ecorcheville, cité gothique abritant monstres et créatures loufoques, Benoît Brisé, fils adoptif d'une embaumeuse, tente de percer le mystère de ses origines...
Dans une interview donnée à un magazine littéraire, l'auteur a expliqué : «J'applique, dans mes fictions, les lois du rêve telles que Freud les a décrites. Il y a des substitutions, des transferts, des occultations, des amalgames, des allusions... »
Né à Paris en 1947, Georges-Olivier Châteaureynaud se rattache par sa famille maternelle à Guéméné-Penfao et par sa famille paternelle à Quimper et à Dinan, mais c'est avec la région de Plougastel-Daoulas où il a passé, selon sa propre expression 'le meilleur de son enfance', qu'il se sent les liens les plus forts. Auteur de nombreuses nouvelles et d'une dizaine de romans, dont plusieurs ont été traduits et publiés à l'étranger, Georges-Olivier Châteaureynaud reste profondément attaché à la Bretagne
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