Yvonig : l'homme, l'écrivain, l'humaniste, l'ami

Dépêche publié le 26/10/08 8:26 dans Cultures par Nathalia Monjaret pour Nathalia Monjaret

Certaines figures forcent l'admiration car leur compréhension des autres et la combinaison qu'elles établissent avec leur propre vision font que nous pensons que nous avons été compris.

Yvonig Gicquel était de ceux-là - Avec Yann Poupinot, il fut, dans ma génération et dans le Mouvement breton, celui-dont je me suis senti le plus proche. Homme d'économie et de culture il connaissait les limites du «yaca» culturel. Il ne condamnait rien, sachant que tout bouillonnement porte avec lui des scories, mais que cela vaut tellement mieux que pas de bouillonnement ! La Bretagne a la chance d'exister encore. Tant de peuples «éteints» l'envient.

Sans lui je n'aurais pas aimé notre Bretagne autant - Historien - il avait lu Toynbee - il apportait une vision du possible, un sens de la patience qui manque à beaucoup. La Bretagne qu'il rêvait sera celle des nouvelles générations, qui auront, j'espère, l'élégance de lui dire merci.

De la part des 150 écrivains membres de notre Association, à laquelle Yvonig a été toujours fidèle, merci d'avoir été des nôtres.

Kenavo, Yves Lainé


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