Le spectacle de la crise financière sans précédent, sauf à remonter à celle de 1929, donne à penser que pour certains, le monde est comme un casino.
Assistons-nous à la débâcle du modèle américain, du capitalisme sauvage ? Nous voyons bien que lorsqu'elles éclatent, les bulles financières fictives des spéculateurs mettent en péril l'ensemble du système bancaire international et l'économie réelle.
Devant la crainte de l'effondrement définitif, les USA rachètent banques et assurances, « nationalisant » alors que dans le même temps, ici, Sarkozy persévère dans sa logique de privation tous azimuts.
L'Union démocratique bretonne attachée aux services publics et à l'aménagement du territoire, refuse le principe de privatisation de la Poste et demande un référendum pour décider d'une manière populaire de ce bien qui appartient à tous.
Non à la privatisation de la Poste, pourquoi ?
Parce qu'il s'agirait de la fermeture de nombreux bureaux de poste et de la dégradation des conditions d'accès. Violente traduction du désengagement de l'État qui abandonne de plus en plus le monde rural et les quartiers défavorisés.
Parce que la privatisation de la Poste, c'est la privatisation de la banque des petits épargnants, c'est la banalisation du Livret A, c'est la volonté de détourner l'épargne populaire de son affectation historique : le financement du logement social, c'est la suppression du « Droit aux services bancaires pour les populations les plus pauvres », c'est le tarif unique remis en cause, ce sont des milliers d'emplois menacés, c'est un droit à la circulation du courrier menacé.
Pour l'UDB, la défense des services publics de proximité : santé, justice, poste et communications, eau, logement… est une priorité vitale pour que chacun d'entre nous puisse continuer à vivre et travailler au pays.
Pour l'Union démocratique bretonne, La porte-parole Mona Bras
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