A l'occasion de leur réunion à Lorient ce mardi, le Parti Breton a diffusé le tract ci-dessous à MM. Le Drian et Auxiette, à leurs équipes et à la presse :
«Lorient : réunion « interrégionale » présidée par Jean-Yves Le Drian et Jacques Auxiette, la réunification administrative de la Bretagne à l'ordre du jour ?»
«Ce mardi se tient à la Cité de la Voile, à Lorient, une réunion « interrégionale » entre le Conseil régional de la Bretagne administrative et celui des « Pays de Loire » pour traiter des dossiers communs comme : « les Pôles de compétitivité, Ouest-Génopôle, les universités, Bretagne Grande Vitesse, Notre-Dame des Landes, les Trains Express Régionaux, le Pays de Redon, pêche et ostréiculture, la Politique Agricole Commune, l'Agenda 21, les énergies marines… » si l'on s'en tient à la communication offcielle.
Il y a dix jours, 10000 personnes défilaient à Nantes notamment pour demander la réunification de la Bretagne : y étaient présents le Président du Conseil régional de la Bretagne administrative, Jean-Yves Le Drian, et le Président du Conseil général de Loire-Atlantique, Patrick Mareschal. Cela fait des dizaines d'années que la demande de la réunification s'exprime, sans résultats probants : cette situation intolérable a été et est dénoncée jour après jour.
Autant toute coopération entre la Bretagne et ses voisins est une bonne chose, autant continuer à travailler avec une collectivité dite des « Pays de Loire » nous semble inconcevable tant que la réunification de la Bretagne n'a pas été réalisée.
L'ordre du jour de cette réunion aurait dû être consacré prioritairement au processus de réunification de la Bretagne qui conditionne, en fait, tous les autres points.
Il est inacceptable que le dossier de la réunification n'avance pas ; des réunions telles que celle-ci ne font que renforcer le fait accompli de la partition de notre pays. La question de la réunification est un problème politique majeur pour l'avenir de la Bretagne et des habitants des 5 départements bretons.
Cette partition est un véritable déni démocratique et les élus bretons doivent prendre conscience de leur responsabilité en la matière : à eux d'en faire un vrai problème politique !»
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