Lundi 18 août le Dalaï-Lama a été reçu par Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes.
Devant la mairie se pressait une foule imposante, respectueuse et calme. Pas de Gwenn ha Du à l'horizon, alors qu'on aurait pu s'y attendre, puisque les Bretons de Nantes et de Loire-Atlantique reprochent au maire de ne pas arborer le drapeau breton sur la mairie.
Dans la salle du conseil municipal, en présence de nombreux invités, après l'allocution de bienvenue du maire, le prix Nobel de la Paix s'est exprimé pendant près d'une demi-heure en tibétain parfois, en anglais le plus souvent, traduit par le moine bouddhiste Matthieu Ricard qui l'accompagne dans son périple en France.
Après le départ du Dalaï Lama, au cours d'un entretien avec la presse dans la cour de la mairie, J.-M. Ayrault a repris les thèmes abordés par le Dalaï-Lama sur la liberté des peuples et la justice sociale. «L'une ne va pas sans l'autre» a réaffirmé le maire. Il a aussi rappelé à la Chine son «devoir de respect des minorités» et de l'enseignement de l'histoire.
Maryvonne Cadiou
Suite à la déclaration de Jean-Marc Ayrault sur la liberté des peuples, le Conseil Culturel de Bretagne peut lui demander la mise en application de son discours par un soutien public à la manifestation du 20 septembre prochain ! Et d'accrocher le Gwenn-ha-Du à cette occasion au fronton de la mairie de Nantes.
A galon.
JLC
Mais pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?
Le même Maire de Nantes ne pourrait-il également rappeler à la France un respect identique du droit des minorités la concernant, notamment sur le triple volet du retour de la Loire-Atlantique dans le giron historique breton, de l'enseignement de la culture et de l'histoire de la Bretagne ainsi que de l'application à nos régions du principe européen de subsidiarité ?