Communiqué de Jean-Marc Ayrault, président de Nantes Métropole
Suite à la décision qui vient d'être rendue par le gouvernement de ne pas retenir « Nantes Campus International » dans le cadre de l'appel à projet « Plan Campus », Jean-Marc Ayrault tient à préciser qu'il regrette que le dossier de candidature de l'Université de Nantes n'ait pas été retenu, et plus largement que le Grand Ouest ait une nouvelle fois été oublié. C'est ce qu'il a fait observer au premier Ministre lors de leur rencontre mercredi dernier.
Depuis plusieurs années, Nantes Métropole entend développer son attractivité internationale. Cela passe par la constitution d'un pôle universitaire et de recherche puissant et lisible, doté d'une Université forte en mesure de répondre aux enjeux de l'économie de la connaissance.
Le projet présenté dans le cadre du « Plan Campus » intégrait cette dimension fondamentale, en associant tous les partenaires locaux intéressés (grandes écoles, organismes de recherche et collectivités).
L'État a reconnu l'intérêt de cette démarche puisque Nantes fait partie des 7 projets à fort potentiel scientifique et pédagogique qui se sont vu attribuer la mention « campus prometteurs » et pour lesquels l'État s'engage à renforcer la vocation de pôle structurant pour leur territoire.
Jean-Marc Ayrault prend acte de cette décision et souhaite connaître rapidement la concrétisation de cette annonce et les moyens mis en œuvre face aux enjeux de développement et à un environnement fortement concurrentiel.
L'ambition portée par le projet « Nantes Campus International » doit en effet trouver des prolongements, notamment dans les financements à mobiliser, afin que ce grand campus de l'Ouest réponde au mieux à l'accueil des étudiants, développe une offre de formation et renforce ses pôles de recherche.
Pour mémoire, le principal indicateur de cet appel à projets gouvernemental portait sur la rénovation des campus, et tenait compte notamment de l'état de vétusté du patrimoine universitaire.
Le projet Campus portait sur 260 millions de travaux (construction, rénovation réhabilitation...).
Pour rappel, l'agglomération nantaise compte 51.000 étudiants (dont 40.000 en formation initiale, 1.400 inscriptions en doctorat, 2.831 enseignants-chercheurs et chercheurs, 2.346 ingénieurs, techniciens).
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