Sur le modèle catalan du .CAT, diverses initiatives en Bretagne depuis 3 ans ont permis au .BZH de devenir peut-être bientôt une réalité et ceci avec l'appui des principales collectivités bretonnes dont le Conseil régional de la Bretagne administrative qui a, par exemple, participé financièrement à l'étude de faisabilité portant sur la mise en place du .BZH.
Or, pour la réalisation effective de ce projet fédérateur, le budget nécessaire se monte à 300 000 € notamment pour les frais auprès de l'instance internationale de régulation d'internet, ICANN. Curieusement, le Conseil régional de la Bretagne administrative ne semble plus vouloir s'engager financièrement sur ce dossier laissant les porteurs du projet faire la tournée des possibles financeurs privés. Or, il s'agit là d'un projet d'intérêt général : il est donc surprenant de constater la frilosité de la collectivité régionale sur ce dossier. Pour mémoire et pour faire un parallèle, cette même collectivité régionale n'a pas hésité à dépenser plus de 500 000 € de subventions pour l'édition de la revue « Bretagne(s) » depuis 2005, et ceci dans des conditions assez particulières comme nous l'indiquions il y a 3 ans (1).
La mise en place du .CAT a été largement financée par le gouvernement catalan et le gouvernement écossais vient d'annoncer son soutien à la création du .SCO ; la même démarche est en cours au Pays de Galles avec le soutien de l'exécutif gallois au .CYM ; et ce ne sont que 3 exemples parmi d'autres.
Pour le Parti Breton, ce dossier .BZH est l'exemple même d'un projet d'intérêt général pour la Bretagne. Il permettrait, à peu de frais, aux acteurs locaux de bénéficier de l'image positive de la Bretagne et d'obtenir une meilleure visibilité. A ce titre, il nécessite clairement le soutien financier des 5 départements et du Conseil régional.
Pour le Parti Breton,
Le Président,
Gérard Olliéric
(1) voir les articles (voir le site)
■