La CGT du Finistère et la Fédération CGT de la Santé et de l'Action Sociale condamnent avec fermeté les violences policières à Quimper
La CGT du Finistère et la Fédération CGT de la Santé et de l'Action Sociale condamnent avec fermeté les violences policières qui se sont déroulées à Quimper, samedi, à l'occasion de la manifestation organisée pour la défense de la maternité et de la chirurgie du CH de Carhaix.
Les représentants de l'État perdent leur sang froid quand à la conduite de ce dossier. Il est proprement scandaleux d'en arriver à « gazer et matraquer » des populations, des élus de la République qui revendiquent le droit à « Naître, vivre et se soigner au pays ».
C'est l'intransigeance de l'État, son autoritarisme, l'absence de concertation et le refus d'honorer les engagements du SROS 3 qui conduisent à la situation de blocage d'aujourd'hui.
La CGT réitère les exigences faites au Président de la République, au ministère de la Santé et à l'ARH de Bretagne :
Un moratoire de 18 mois concernant toutes les restructurations hospitalières conduites dans notre département.
La tenue d'une table ronde réunissant les organisations syndicales, les élus afin de créer les conditions de naître, vivre et soigner au pays dans le département du Finistère.
Le 30 juin, lors de la réunion organisée par le préfet du Finistère, la CGT exigera que des mesures concrètes soient prises en ce sens.
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