“Réformes” de l'État ? Des “mesures” pour enterrer les Régions

Communiqué de presse publié le 19/06/08 12:15 dans Politique par Angèle Jacq pour Collectif Breton pour la Démocratie et les Droits de l'Homme
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Maints et maints problèmes nous tombent dessus depuis quelques années, depuis la taxe sur la billetterie des fêtes folkloriques qui a avorté, en passant par des projets de déclaration des artistes bénévoles de la culture traditionnelle, l'imposition des auteurs sans tenir compte de leurs charges : au fil des jours, une hargne particulière de l'administration française atteint les Bretons, ce qu'ils ont bâti de leurs mains de même que l'art de vivre en ce Pays.

Faut-il encore rappeler la « réforme » judiciaire ? Celle des hôpitaux, dont le combat exemplaire de Carhaix illustre la volonté de l'État de vider le pays aux forceps, de ses services publics. Ces derniers mois sont particulièrement riches d'exemples mais ce n'est qu'un euphémisme de le dire, académiciens et sénateurs à l'appui, banc et arrière-banc du conservatisme exacerbé de la haute administration, ils sont tous incapables d'entrer dans le XXIe siècle.

Quant à nous, il faut résister. C'est la seule issue, car toutes ces mesures vont à l'encontre des droits des citoyens alors qu'au sommet de l'État, on se gargarise de vouloir réformer celui-ci. Mais au bénéfice de qui ?


Combien de temps encore l'Europe tolèrera-t-elle cette situation ? Les pénalités pleuvent et nos impôts payent ce que nous dénonçons à juste titre !

Pour notre part, et depuis le mois de décembre où nous nous sommes affiliés à la FRA – Foundation Right Agency, organe européen émanant de la société civile des pays de la Communauté Européenne – nous signalons et remontons au jour le jour vers cette instance, les dossiers en désaccord avec les lois européennes, lois que l'État français a signées et avec lesquelles il est en infraction permanente. À preuve, les pénalités pleuvent et nous les payons alors que les caisses de l'État atteignent le cinquième dessous !


Néanmoins, l'information remonte sur le quotidien d'une répression qui ne dit pas son nom

Ainsi, même si l'État français préside l'Europe dans les 6 mois à venir, il n'y aura pas qu'une seule voix à s'exprimer. Il y en aura d'autres. Les nôtres à tous. Même si elles sont plus que modestes, nous ne nous faisons guère d'illusion. Mais ce n'est pas rien : les instances internationales désormais connaissent mieux le double langage de l'État français et réagissent : le rapport récent de l'experte indépendante de l'ONU, rencontrée à l'Unesco le 20 septembre 2007 par l'ICB, le CCB, Bretagne Réunie et Galv Karaez – voir (voir notre article) et (voir notre article) – est sans ambiguïté et nous conforte dans nos justes démarches. Elles finiront par aboutir car nous avons le droit pour nous.


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Lundi 29 avril 2024

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