A l'heure où la reconnaissance des langues régionales par l'État français n'a jamais été aussi proche, (débat au Sénat sur l'éventuelle mention de celles-ci dans la constitution ces jours-ci), force est de constater que la promotion du plurilinguisme précoce reste un combat de tout les jours.
Deux exemples dans l'actualité nous rappellent à la réalité, et nous montrent qu'aucune filière n'est à l'abri. Après la manifestation pour soutenir Dihun et les classes bilingues dans les écoles privées au mois de Mars, les deux autres filières sont maintenant à la une de l'actualité.
C'est d'abord l'école bilingue publique de Merville à Lorient qui est une fois de plus en difficulté : A en croire les prévisions officielles de l'inspecteur d'académie, M. Couturaud, la rentrée prochaine verrait un professeur des écoles bilingue faire classe devant pas moins de 51 écoliers répartis sur 6 niveaux !
C'est ensuite l'école Diwan de Morlaix à qui on demande de quitter ses locaux à la fin de l'année, sans proposition de relogement décente, malgré 20 ans de présence dans la ville !
Devant cet état de fait, Divskouarn, l'association pour la promotion du breton dans la petite enfance, exprime son soutien aux parents d'élèves de la classe bilingue de Merville, ainsi qu'aux défenseurs de l'école Diwan de Morlaix.
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