Projet universitaire retoqué par Paris : faisons les choses nous-mêmes
Le projet de Campus numérique international, présenté par l'Université Européenne de Bretagne n'a pas été retenu par le gouvernement français dans sa liste de projets universitaires à soutenir.
Ce projet, à la pointe de la modernité, est un exemple typique des atouts éducatifs et universitaires de la Bretagne. Il envisage la mise en partenariat de différents pôles universitaires bretons (à l'exception très regrettable de la Loire-Atlantique) dans un campus numérique internationalisé, et a pour but le développement des nouvelles technologies dans le monde universitaire breton.
Ce projet pourrait devenir un modèle de réussite bretonne dans le cadre d'un pays moderne, entreprenant, tourné vers l'avenir, et dont les jeunes sont actuellement les plus diplômés de l'hexagone.
Pour ne pas que ces atouts continuent à être gâchés, il est grand temps que les universités bretonnes s'organisent elles-mêmes. Cela ne peut que passer que par la création d'institutions bretonnes dans un cadre européen.
Dans l'immédiat, Les Jeunes Bretons –Ar Vretoned Yaouank appellent les collectivités bretonnes à ne pas gâcher l'avenir des étudiants de Bretagne et à soutenir financièrement le projet d'université numérique.
Ce projet, qui comprend aussi un accès à la formation professionnelle pour les jeunes déjà entrés dans la vie active, favorise l'accès du plus grand nombre aux nouvelles technologies et a donc un rôle social très important qui ne mérite pas d'être sacrifié pour des raisons d'ajustement budgétaire.
Cela coûterait environ 80 millions d'euros, soit peu de choses en comparaison du milliard et demi (hors dépassements) que les contribuables bretons vont débourser pour le TGV Paris-Rennes, dont le retour sur investissement est faible. Au lieu de dépenser notre argent à renforcer notre dépendance géographique vis-à-vis de Paris, le Conseil Régional ferait mieux d'investir dans l'avenir, la justice sociale, et l'intégration à l'international. La jeunesse de Bretagne mérite un avenir breton et européen, pas parisien !
Pour Ar Vretoned Yaouank – Les Jeunes Bretons Le porte-parole Kevin Jezequel
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