Les négociations autour de la réforme des institutions françaises ont permis l'adoption d'un amendement incluant les langues dites « régionales » dans l'article 1 de la Constitution française comme élément du « patrimoine ».
Le Parti Breton salue le travail réalisé, notamment, par les députés bretons pour obtenir, pour la première fois dans l'histoire, la reconnaissance des langues minorisées dans les textes fondamentaux de l'État français.
Cependant ce progrès, qui reste à être confirmé par le Sénat et le Congrès, est extrêmement minime : les langues dites « régionales » sont confinées dans le patrimoine et l'article 2 qui proclame le français langue de la République demeure en l'état. De fait, la situation en France reste très en retard par rapport à la plupart des autres pays européens.
Désormais, c'est aux Bretons eux-mêmes de saisir cette opportunité constitutionnelle pour redonner à la langue bretonne toute sa place dans la vie publique, économique et sociale et l'avenir de la langue bretonne passe aussi par la mise en place d'institutions bretonnes responsables en la matière.
Pour le Parti Breton,
Le président,
Gérard Olliéric
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