Modification de la Constitution française : les langues régionales à nouveau oubliées (1)
Dans un hémicycle vide aux deux-tiers, le débat continue à l'Assemblée nationale sur la "rénovation" de la Constitution française. La suite du feuilleton (c'est le terme utilisé par l'Assemblée nationale !) aujourd'hui à 15 h 30.
Plusieurs amendements favorables aux langues régionales seront examinés au cours de la discussion. Peut-être aujourd'hui. En attendant ce moment, sur lequel nous n'avons cependant aucune illusion, nous suivons les débats avec grande attention.
La séance d'hier s'est terminée à minuit et demi... mais une bonne part de la minorité de députés présents était déjà parti se coucher.
On a entendu beaucoup de monde, dont Jean-Marc Ayrault (PS), Jean-Jacques Urvoas (PS), Noël Mamère (Verts), François Bayrou (Modem)... et des dizaines d'autres, de tous les bords politiques (UMP, "Nouveau" Centre...).
À une exception près, pas un seul de ces députés n'a dit un mot sur les langues régionales et la nécessité de leur reconnaissance dans la Constitution.
Ce député qui fait exception est d'ailleurs une députée. Un hasard ?
Remercions donc Mme Martine Billard, qui a demandé "la garantie d'une place pour les langues régionales dans nos institutions".
Mme Billard est députée de la première circonscription de Paris (groupe des Verts). Comme quoi, contrairement à ce qu'affirment ceux qui aiment les raccourcis rapides, on peut être parisien et défendre les langues régionales. On peut aussi être député breton.... et "oublier" de les évoquer à la tribune !
(voir le site) de Mme Billard.
Nous continuons d'écouter avec grande attention la suite des débats.
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