La ection de l'Union Démocratique Bretonne de Sant-Nazer condamne le laxisme de la multinationale Total dans la gestion de l'accident survenu dimanche dernier aux abords de la raffinerie de Donges. Les premières victimes de cette nouvelle catastrophe écologique sont la flore et la faune de l'estuaire de Loire, joyaux de l'écosystème breton.
Une fois encore la Bretagne est victime des négligences de Total associées à l'inertie de l'État français qui a brillé dans cette affaire par son manque de réactivité.
Sur le plan économique, l'Union Démocratique Bretonne demande que les pêcheurs de l'estuaire qui sont touchés de plein fouet par cette marée noire soient rapidement indemnisés par la société Total pour leur manque à gagner.
L'Union Démocratique Bretonne exige une vraie politique de protection de notre environnement maritime conduite par les Bretons eux-mêmes et non plus de Paris ou par ses satellites administratifs locaux. En étroite relation avec les associations environnementales, le département de Loire-Atlantique, doit avoir un rôle de premier plan dans la protection et la gestion de l'estuaire de la Loire.
Cette catastrophe écologique met une nouvelle fois en lumière la fragilité et la vulnérabilité de l'estuaire de la Loire, qui, faut-il le rappeler, est toujours sous la menace du projet de Donges Est.
Nous soutenons l'appel au rassemblement et marche à Saint-Nazaire, le samedi 22 mars, du Collectif anti-marée noire de Saint-Nazaire et de l'association Natur'Action.
Sylvain Rabouille
responsable de la section UDB Sant-Nazer/Saint-Nazaire
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