Depuis l'échouement du cargo Artemis sur la plage des Sables d'Olonne, les autorités, l'armateur (la société néerlandaise AMASUS), et la société contractante pour le sauvetage (Les Abeilles international LAI), se sont attachés à conduire des opérations d'urgence destinées à empêcher la progression naturelle du bateau vers la digue, et à tenter de le remettre à flot en profitant de hauteurs d'eau favorables. La deuxième opération n'a pas abouti.
D'un point de vue réglementaire, le préfet maritime de l'Atlantique et le préfet de Vendée ont mis successivement en demeure l'armateur de faire cesser le danger lié à la situation actuelle. Ce dernier étudie avec LAI un plan de déséchouement consolidé qui sera présenté aux autorités le 20 mars.
D'ici là, les autorités ont demandé à l'armateur de prendre des mesures conservatoires destinées à préserver l'intégrité et la sécurité du navire, et à prévenir tout risque de pollution.
Dans cet esprit, les soutes de gazole de propulsion situées dans les fonds vont être vidangées, représentant 32 m3 sur les 42 m3 actuellement à bord. Les 10 m3 restants seront maintenus dans un réservoir central du bateau pour laisser une source d'énergie à bord.
Pour empêcher tout déplacement intempestif, l'Artemis a été alourdi par ballastage (remplissage de capacités avec de l'eau), et un dispositif d'amarrage va être mis en place.
Pour des raisons de sécurité, les autorités vont interdire par arrêté l'approche du navire et de ses lignes d'amarrage.
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